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Laurent PellyPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ En 1765, Carlo Gozzi, rival du dramaturge Carlo Goldoni, imagine une fable philosophique nommée L'Augellino belverde : c'est le récit de deux bébés royaux, confiés au hasard d'une rivière par le premier ministre Pantalone qui aspire à les protéger de la cruauté d'une belle-mère reine sanguinaire, qui sont recueillis par un couple de charcutiers, Truffaldino et Smeraldine. A dix-huit ans, les deux adolescents apprennent sans ménagement qu'ils ne sont pas leurs enfants et décident de partir et d’en apprendre davantage sur leurs origines. En chemin, ils croiseront un philosophe statufié et bavard, un oiseau vert, des pommes qui chantent et de l'eau qui danse...mais surtout une bonne leçon de vie!

Lire la suite : L'oiseau vert : Laurent Pelly redonne à Carlo Gozzi ses lettres de noblesse

Jacques AllairePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Jacques Allaire est comédien et metteur en scène. Ses créations naissent toujours de visions qu'il restitue d'abord sous forme de croquis; plus tard, ses "rêves" s'incarnent en chair, en os et en matériaux sur les planches dans une beauté plastique toujours étonnante. Jacques Allaire n'a pas une approche classique du théâtre et des textes qu'il aborde; il digère les mots et en extrait la substantifique moelle. Le verbe devient une matière sensible dont on entend battre le cœur sur le plateau et qui se déploie, grossit, gronde, s'emballe et revêt une identité propre, monstre fantasmagorique souvent inoubliable. 
Dans " le dernier contingent", Jacques Allaire s'intéresse à la jeunesse et ses dérives, à la difficulté d'être l'avenir en marche lorsque la société vit dans "l'hystérie de la normalisation et de la sécurité" et formate l'individu dans des cases étriqués et caricaturales...Il nous explique ici la genèse de ce projet, le choix du texte de Alain Julien Rudefoucauld et sa démarche artistique.

Lire la suite : Jacques Allaire : "Je n'aime pas le réalisme. Je tâche de le transfigurer."

souvenirs assassinsPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Qui est cet homme sur scène qui se qualifie de " fou comme peuvent l'être les gens normaux"? Sur ce plateau écorché au fond de scène tagué, pas même " un cube pour égayer". S'il est physiquement tout seul, " ce type-là est habité" par une dizaine de personnages avec lesquels tour à tour il dialogue, s'affronte, se heurte ; cet individu est " un immeuble" à lui seul. Schizophrène? Sans doute. Les souvenirs, en tous cas, ne se contentent pas en lui d'être des réminiscences passagères qui secouent le cœur par vagues, ils le prennent littéralement en otage, s'incarnent en chair et os dans sa propre enveloppe corporelle.

Lire la suite : Souvenirs assassins: " Vous suivez vous?"


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