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last stop Par Nelly Bonnet - Lagrandeparade.com/ Efficace dès le premier plan (ce qui augure souvent du meilleur pour la suite) ce dernier arrêt rétro et aiguisé fait délicieusement rebondir sa tension et la nôtre dans tous les recoins de son décor pastel à huis-clos.

Lire la suite : The last stop in Yuma County : réjouissez-vous c’est un carnage !

art Par Nelly Bonnet - Lagrandeparade.com/ Comédie au zèle maladroit narrant le casse record du Musée d’Art Moderne de Paris en 2010, « Les règles de l'art » n'applique malheureusement pas son titre à sa mise en scène, pas plus qu’à son esthétique ou encore sa direction d'acteur.

Lire la suite : Les règles de l'art : une seule rescapée de ce braquage de l'ennui... Julia Piaton

cinema Par Nelly Bonnet - Lagrandeparade.com/ Adaptation du roman de Luc Blanvillain « Le Répondeur » met en scène un duo inédit romancier/imitateur réunis sous l’alléchant mobile de faire passer le second pour le premier, histoire de filtrer les innombrables appels perturbant l’écriture de son prochain livre.

Lire la suite : Le répondeur : une comédie sans grande prétention

voyage avec mon pèrePar Nelly Bonnet- Lagrandeparade.com/ Adaptation du récit autobiographique de l’Australienne Lily Brett « Too Many Men », « Voyage avec mon père » invite comme son titre français l’indique à un road-movie en bonne compagnie. La destination est aussi sensible que la partition fine à jouer pour l’oscillation subtile entre drame et comédie. Stephen Fry et Lena Dunham brillent à incarner cet homme traumatisé et son enfant en quête d’identité, réunis dans une Pologne où les camps de la mort sont désormais appelés « musées ».

Lire la suite : Voyage avec mon père : un road-movie en bonne compagnie!

mikadoPar Nelly Bonnet - Lagrandeparade.com/ Petite famille au mode de vie indépendant, Mikado, Laëtitia et leurs enfants répondant aux doux noms de Zéphyr et Nuage, vivent en totale fuite en avant dans leur van et dans une liberté relative aux allures de cavale. Contraints par accident de se poser, ils font la rencontre d’un professeur et de sa fille et laissent leurs univers opposés s’entrechoquer.

Lire la suite : Mikado : une aventure familiale en demi-teinte

grand mère Par Nelly Bonnet - Lagrandeparade.com/ Lorsqu'il apprend que sa grand-mère est en fin de vie, M, petit fils nonchalant et tire au flan décide opportunément de lui offrir de son temps en s'installant avec elle…

Lire la suite : Comment devenir riche ( grâce à sa grand-mère) : une émouvante comédie dramatique sur les liens...

ghostPar Nelly Bonnet - Lagrandeparade.com/ Parents aimants à l'intensité touchante, Dan et Sharon se débattent pour maintenir un équilibre familial à la reconstruction bloquée par un gigantesque nuage d'émotions noires. Leur insolente, flamboyante fille Daisy hurle les ressentis enfouis alors qu’ils les taisent.

Lire la suite : Ghostlight : un conte touchant et joyeux, liant art et rédemption

femenPar Nelly Bonnet - Lagrandeparade.com/ Notre mission : la révolte  / Notre Dieu : la femme / Nous : Femen. 

Lire la suite : Oxana : Comment l’objet sexuel devient l’objet qui proteste....

Bridget Jones Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ La jeune femme londonienne romantique aux rondeurs touchantes, manquant d'estime d'elle-même, incarnée par l'actrice américaine Renée Zellweger, est un personnage si aimé dans une grande partie du monde que Bridget Jones, aujourd'hui, est carrément devenue un anthroponyme.

Lire la suite : Bridget Jones - Folle de lui : On ne naît pas Bridget, on le devient!

Better man Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Better Man retrace l’ascension du célèbre chanteur/compositeur britannique Robbie Williams.

Lire la suite : Better Man : Michael Gracey dépoussière le genre du biopic avec talent

FargoPar Romain Rougé - Lagrandeparade.com/ Non, ce classement ne fera pas apparaître les décevantes dernières saisons de What We Do in the Shadow et Evil ou encore la quatrième saison jouissive mais un brin répétitive de Slow Horses. Pour autant, il y a eu du très bon côté séries en 2024. Voici notre classement, toujours aussi subjectif.

10. Fargo – Saison 5 (FX / Canal+)

Si elle se retrouve au pied du classement, c’est uniquement parce que le cinquième opus de cette brillante anthologie télévisuelle a été diffusée à cheval entre 2023 et 2024. Car c’est certain, cette saison signe un retour en force de la série qui s’est emparé avec audace et brio de la thématique des violences faites aux femmes. On y retrouve Juno Temple et Jon Hamm qui excellent, une ambiance halloweenesque, une Amérique abîmée par l’ère trumpienne ou encore un déroutant mangeur de pêchés… Bref, dix ans après sa première saison, Fargo est toujours aussi jouissive dans sa loufoquerie comme dans son sérieux, dans sa forme comme dans son fond.


culte9. Culte – Saison 1 (Prime Video)

Bienvenue dans les coulisses de l’émission qui a chamboulé le paysage audiovisuel français. En 2001, Loft Story débarquait sur M6 avec le tourbillon médiatique qui l’a accompagné, entre adulation et répulsion. Culte reprend les grands enchaînements de la naissance à la conclusion de l’émission à travers les personnages qui en ont été les « héros », de Loana à Alexia Laroche-Joubert. Si les six épisodes font avance trop rapide sur les semaines de diffusion de l’émission, ils sont suffisamment brillamment écrits et incarnés pour faire de ce Culte très addictif une des meilleures séries françaises de l’année.


True detextive8. True Detective: Night Country (HBO)

Délocalisée sur les terres sombres et glacées de l’Alaska avec une dose de moins de testostérone, la nouvelle saison d’une des prestigieuses séries HBO a réussi sa transition, notamment grâce à son duo de téméraires enquêtrices (incarnées par Jodie Foster et Kali Reis) et ses décors de fin du monde. Si l’enquête à la lisière de l’ésotérisme sent parfois le réchauffé, sa résolution intelligente qui fait appel à notre imaginaire est savamment amenée. À la manœuvre, Issa López, nouvelle showrunneuse qui a repris le flambeau de Nic Pizzolatto en lorgnant davantage du côté de Twin Peaks ou d’X-Files. Nous ne sommes pas au niveau de l’inoubliable saison 1, mais on s’en est rapproché. 

Acapulco7. Acapulco – Saison 3 (Apple TV+) / Shrinking – Saison 2 (Apple TV+) / The Big Door Prize – Saison 2 (Apple TV+)

Difficile de départager ces trois pépites de comédies qui savent si bien – chacune avec un style très différent – philosopher sur nos vies contemporaines. Shrinking, Acapulco et The Big Door Prize ont poursuivi leur petit bonhomme de chemin en évoquant avec intelligence et tendresse ces passés qui ne reviendront jamais.

shinkringTrois séries ceintes d’une douce mélancolie, ancrées dans le présent, ultra réconfortantes, à consommer avec modération pour en apprécier toute la teneur réparatrice. Une dose de lâcher-prise bienvenue dans une année 2024 débordante de morosité. Une mauvaise nouvelle cependant : The Big Door Prize a depuis été honteusement annulée, sans résolution, au terme de sa deuxième saison.

big door prize

 

Ripley6. Ripley (Netflix)

Après Beef l’an dernier, Netflix nous refait le coup de la minisérie magistrale que l’on n’attendait pas. La révélation Ripley, c’est un Andrew Scott qui crève l’écran, métamorphosé en inquiétant usurpateur à la prestance reptilienne. L’histoire se déroule cette fois dans un univers noir et blanc ultra soigné qui vient sublimer les faits et gestes de ce prédateur imperceptible. Visuellement, Ripley est un somptueux voyage immersif et contemplatif, qui plus est dans une Italie fellinienne, fantasmée et intemporelle. Mais c’est surtout une captivante et redoutable plongée dans la psyché humaine.


sugar5. Sugar – Saison 1 (Apple TV+)

À l’instar de Ripley, Sugar repose sur un personnage complexe et énigmatique, évoluant cette fois dans un Los Angeles néo-noir mâtiné de fantastique. Mais a contrario, Apple TV+ n’a (pour une fois !) pas adapté un livre ou un film : cette création originale bien que très référencée (ah, ces jubilatoires hommages aux films noirs !) est tout droit sortie de l’imagination du cinéaste Mark Protosevich à qui l’on doit The Cell, I Am a Legend ou encore Thor. Si l’intrigue principale (la disparition de la fille d’un producteur hollywoodien) perd vite de son intérêt, Sugar vaut pour son ambiance envoûtante, son jeu d’acteur (fascinant Colin Farrell) et son twist scénaristique aussi inattendu que génial…

house of dragons4. House of the Dragon – Saison 2 (HBO / Max)

C’est vrai, le final est un tantinet anticlimatique. Mais là où la première saison pêchait un peu par orgueil, cette saison s’assume en s’éloignant de la barbarie gratuite et des excès de grandiloquence. Portée par une galerie d’extraordinaires personnages aux ambitions aussi démesurés que leurs dragons, House of the Dragon devient un grand spectacle devant lequel on reste souvent le souffle coupé. Plus centrée sur l’action de ses protagonistes - en premier chef(fe) Rhaenyra Targaryen (l’épatante Emma d’Arcy) – la saison 2 est aussi une passionnante réflexion sur les héritages génétiques et familiaux. À plusieurs reprises cette année, House of the Dragon a prouvé qu’elle n’est pas un simple prequel de Game of Thrones, particulièrement avec les épisodes « The Red Dragon and the Gold » et « The Red Sowing », petits chefs d’œuvres qui la hissent aisément au niveau de la série mère.

interview3. Interview with the Vampire – Saison 2 (Paramount+)

La saga vampirique adaptée des romans d’Anne Rice maintient son niveau de qualité en pulsant au rythme d’une identité queer assumée et décomplexée. Interview with the Vampire prend toujours le temps de raconter son histoire, nuançant des personnages toxiques pour en faire des créatures complexes dévorées par une angoisse existentielle ou la rage d’aimer. La série repose d’ailleurs beaucoup sur l’alchimie magnétique de ses acteurs : un charme qui opère derrière l’écran jusqu’à nous repaître de scènes dramatiques d’une intensité folle (la tentative de suicide de Louis, la disparition de Claudia, le face-à-face déchirant entre Louis et Lestat dans le dernier épisode…). Si l’absence de Lestat (l’impeccable Sam Reid) se fait néanmoins un peu sentir tout au long de la saison, la finesse de l’écriture et la justesse de l’interprétation élèvent le deuxième chapitre de la série au rang des meilleures productions actuelles.

somebody2. Somebody Somewhere – Saison 3 (HBO / Max)

Somebody Somewhere n’a qu’un seul défaut, celui d’être trop courte ! En 7 petits épisodes, la dernière saison de ce bijou télévisuel nous conduit vers l’acceptation de soi et des autres, ce qui restera, in fine, l’épine dorsale de la série. Si l’ombre du deuil et les mille et une façons de le gérer a toujours plané sur les épisodes, en véritable ode aux inadaptés qu’elle est, la série a su épaissir son histoire et ses personnages, abordant la différence avec une authenticité et une sincérité rarement atteintes à la télévision. Émouvante, attachante, drôle et très humaine, Somebody Somewhere brosse également le portrait d’une Amérique rurale, loin des clichés qui la disent peuplée de ploucs décérébrés. Voici des quidams avec des rêves et des peines, à l’évolution lente et mélancolique, pour qui les grands plaisirs de la vie peuvent se résumer à un donut dégusté au resto du coin ou à une longue balade dans les prairies infinies du Kansas.

industry1. Industry – Saison 3 (HBO / Max)

Avec son ossature tech striée de trahisons shakespeariennes, relations brutales et revirements épiques, Industry est une épopée brûlante sur les arcanes froides et inhumaines de la haute finance londonienne… Si le jardon financier est toujours imbitable, le tour de force de la série réside à provoquer chez nous un incompréhensible attachement à ces jeunes et ambitieux traders « kervielesques », eux-mêmes victimes de la broyeuse dans laquelle ils sont jetés... Dans cette remarquable saison, Industry poursuit son exploration d’un monde qui pourrit de l’intérieur en jetant l’opprobre sur les déboires personnels et professionnels des protagonistes, toujours shootés à l’ambition et au profit, pétris de cynisme exacerbé et acteurs ramifiés à une financiarisation tentaculaire du monde. Mais Industry, c’est aussi (et surtout !) la série qui a fait émerger deux puissants personnages féminins, nous faisant clairement basculer dans un changement de paradigme : exit les Walter White, Don Draper, Tony Soprano, Dexter Morgan ou Vic Mackey des années 2000/2010, place à ces stupéfiantes antihéroïnes des années 2020 que sont Yasmin (Marisa Abela) et Harper (Myha'la Herrold).

 

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7 séries au top en 2023 

georgePar Romain Rougé - Lagrandeparade.com/ Le film Panopticon du cinéaste géorgien était présenté dans la compétition longs-métrages du 46e Cinémed à Montpellier.

Lire la suite : Panopticon de George Sikharulidze : « La façon dont l’église s’immisce dans la politique...

AntheorPar Romain Rougé - Lagrandeparade.com/ Fruit de l’imagination de Patrice Joseph Blanc qui a collaboré avec la société de production montpelliéraine Miyu Distribution et le studio d’animation Les Fées Spéciales (également basée à Montpellier), Anthéor est une pépite d’animation qui met en lumière la vitalité (et le talent !) des productions locales. Nous l’avons découvert lors du 46e Cinémed dans la section « Courts métrages d’Occitanie ».

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majonezePar Romain Rougé - Lagrandeparade.com/ Ce délicieux court-métrage signé de l’italienne Giulia Grandinetti a remporté le prix Canal+ au 46e Cinémed, avec la promesse d’une diffusion prochaine sur la chaîne cryptée.

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