Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Alessandro Baricco est un auteur italien passionné de musique qui a remporté de nombreux prix littéraires ( dont le prix Médicis étranger en 1995) et est traduit en plusieurs langues. Son monologue théâtral "Novecento" narre la vie singulière d'un pianiste autodidacte, au talent redoutable, qui a été abandonné à la naissance par ses parents, en 1900, sur un paquebot en partance pour l'Amérique. Recueilli et élevé par un membre de l'équipage, sans véritable identité ni patrie, Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento devient un musicien exceptionnel qui n'a jamais posé les pieds sur la terre ferme...nourrissant ses mélodies de tout ce qu'il entend à bord, véritable transcripteur de la musique de la vie.
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Par Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Une façon réjouissante de lire ou relire "la fonction de l'orgasme" de Wilhelm Reich. Un one woman show pétillant et engagé pour la jubilatrice cause du plaisir sexuel. Le spectacle s'ouvre sur un reportage en mode selfie que bientôt vient animer en chair et en os, Constance Larrieu.
Par Julie Cadilhac - La grandeparade.fr / Acteur et metteur en scène, Clément Hervieu-Léger est pensionnaire de la Comédie-Française depuis 2015. Il a notamment joué sous la direction de Marcel Bozonnet, Lukas Hemleb, Denis Podalydès, Marc Paquien, Muriel Mayette, Jean-Pierre Vincent et Patrice Chéreau. En 2010, il a fondé avec Daniel San Pedro la Compagnie des Petits Champs avec laquelle il vient de créer, en 2016, avec le chef d’orchestre William Christie la comédie-ballet : Monsieur de Pourceaugnac. Quelle a été la genèse de ce projet ambitieux? Avec quelles références et quel regard artistique et humain s’est-il tissé? Des questions auxquelles a répondu Clément Hervieu-Léger avec sensibilité, intérêt et éloquence.
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Aller voir Nadia Roz est un moment pétillant assez singulier. Son créneau? vous faire du bien. Sa marque de fabrique? une bonne humeur communicative. Elle le dit elle-même, la vie est tellement triste qu’elle rêve de nous accrocher un élastique qui irait de notre bouche jusqu’à nos oreilles pour garder le sourire qu’elle nous offre et nous donne.
Lire la suite : Nadia Roz : la générosité salvatrice d'une comique à la bonne humeur communicative
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ « Tout en finesse » résume bien le spectacle dansé de Rodolphe Sand. A la fois trash, sexuellement dirigé, avec des jokes d’humour gay-friendly(l’humour lesbien n’existe pas, dixit…), et d’une grande sensibilité. Déjà, il faut en avoir, comme on dit vulgairement, pour danser en tutu rose à deux mètres à peine des spectateurs, quand on pèse un bon quintal !
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Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Scapin n’est plus à une fourberie près. C’est ce à quoi a dû penser Imad Assaf au moment où il a monté et mis en scène ce monument classique.
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Chacabuco, une ancienne cité minière en plein désert d'Atacama, au Chili, est aujourd'hui une ville fantôme dont on ne vient fouler le sol que pour affronter le passé et en découdre avec l'histoire. En effet, entre 1973 et 1974, Chacabuco a accueilli 1800 prisonniers politiques, après le coup d'état de Pinochet, et s'est transformé en camp de concentration. Un fait historique qui se résume en trois petites lignes sur les panneaux de la visite de l'ancienne mine, reflet d'un pays "au régime libéral poussif qui ne laisse aucune place aux questions identitaires, en prétextant se tourner vers l'avenir". Fabrice Murgia a eu envie, lui, de se tourner vers le passé et d'ouvrir la parole aux témoins encore vivants de cette Histoire.
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ La compagnie « Le Grenier de Babouchka » fête cette année sa cinquième saison de résidence au Théâtre Michel (Paris 8e), salle chaleureuse idéale pour apprécier les spectacles pour les 8 à 88 ans... Elle revisite avec maestria, en matinée et en soirée, les chefs d’œuvres du répertoire classique, en y apportant à chaque fois sa patte. Au menu : « Le malade imaginaire », « l’Avare », bientôt « le Cid », et "Le Bourgeois Gentilhomme". Bref, le genre de pièce incontournable, pour notre culture personnelle, ou à jouer pour un acteur, et dont on ne se lasse pas.
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Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Valmont-Merteuil : un duellum d’amants libertins d’une terrible lucidité qui vagit, s’ébat et s’éteint au travers de la polyphonie de correspondances croisées. Dans ce jeu pervers, les deux camps n’usent cependant pas des mêmes armes et doivent faire avec leur époque. Si l’un laisse libre cours à sa réputation d’être volage, s’en couvre même de gloire, l’autre ne peut agir qu’en tapinois, pour préserver son honneur sous des apparences de vertu. Ce duo de nobles manipulateurs s’avère donc d’une profonde contemporanéité. La pertinence des mots qu’a pu écrire Choderlos de Laclos, un homme, libertin de surcroît, sur le sexe dit faible est étonnante. On ne peut qu’en applaudir sa modernité. Tout comme au XVIIIème siècle, en 2016, l’on s’avère moins regardant en matière de moeurs pour un homme que pour une femme. Est-ce parce que l’homme se définit ontologiquement comme un chasseur et que ses spécificités anatomiques justifient son inconstance ? Madame de Rosemonde, tante du Vicomte et vieille femme pleine de sagesse qui incarne les valeurs de l'ancien régime, nous rappelle avec une désespérance résignée une vérité qui n’a pas pris une ride . “L’homme jouit du bonheur qu’il ressent, et la femme de celui qu’elle procure. Le plaisir de l’un est de satisfaire des désirs, celui de l’autre est surtout de les faire naître.” …Une réalité contre laquelle des femmes de tête se battent et que l'on préfère souvent, même aujourd’hui, dénigrer plutôt que de reconnaître le louable courage que nécessite leur liberté…
Lire la suite : Les liaisons dangereuses : une pièce délicieusement féministe avec Dominique Blanc
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Comme pourrait le dire son personnage éponyme, la pièce d’Edmond Rostand est un roc que rien n’ébranle, un monument que l’on visite et revisite à plaisir, une enseigne française dont on s’enorgueillit tant elle est le syncrétisme parfait du romantisme, de la liberté de penser et de l’esprit batailleur.
Lire la suite : Philippe Torreton : un Cyrano qui monte bien haut
Par Bruno Paternot - Lagrandeparade.fr/ Après "La Barbe Bleue" et "Peau d’âne", le Compagnie, dirigée par Jean-Michel Rabeux, présente "La Belle au bois dormant". A partir du conte traditionnel, le metteur en scène et auteur réinvente l’histoire pour la transposer dans un XXIe siècle tout en –isme. La pièce commence par un doux ronflement. Du bois à La Belle, tout le monde va dormir dans cette pièce, sauf le spectateur qui est maintenu en alerte par son rythme effréné.
Par Bruno Paternot - Lagrandeparade.fr/ Dès ses débuts, Didier Bénureau enchaîne rapidement les seconds rôles de franchouillards du cinéma français tout en jouant régulièrement au théâtre, seul ou en troupe. Depuis 1988, il trimbale des personnages de gros beauf un peu dégueu, comme Moralès et compères, ses plus grands des affreux jojos.
Lire la suite : Didier Bénureau : un humoriste qui ne se repose pas sur ses lauriers
Par Justina Zilyte - Lagrandeparade.fr/ « Les lucioles n’ont disparu qu’à la vue de ceux qui ne sont plus à la bonne place pour les voir émettre leurs signaux lumineux » écrit George Didi Huberman en réponse au pessimisme de Pier Paolo Pasolini qui voit dans l’extension des lucioles, une humanité qui se meurt et ne trouve plus sa place dans les sociétés modernes.
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Ah ! Que nous aurions aimé… aimer Cineastas, dédié aux passionnés du 7e Art. A priori, tout y est : modernité de la mise en scène, fond, forme, originalité du décor, des éclairages, du son et de la lumière. Sans oublier l’énergie des acteurs et l’intelligence du texte. Le problème, c’est qu’ils parlent tous en même temps et qu’on sort de ces 1h40 de théâtre cinématographique, la tête farcie de bruit (pas de fureur), de mots… Voilà, c’est ça : trop de mots ! Qui rappelle le reproche fait à Mozart : « trop de notes ». La faute au texte entrecoupé, sur deux niveaux, deux plateaux, placés l’un sur l’autre (l’une des originalités de la pièce), lesquels sont en plus commentés, en scène et au micro, par les acteurs, à tour de rôle, quand ils ne jouent pas. L’impression générale est d’avoir participé à un repas de famille, à Naples... ou à Buenos Aires. Où tout le monde parle sans s’écouter. Quand on ne s’engueule pas…
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