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harrisPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un long silence… Pas moins de treize ans. Et, à près de 80 ans, Thomas Harris est de retour- avec un sixième roman (en 44 ans de carrière !), « Cari Mora ». Ce n’est pas rien de dire et d’écrire que ce retour était tant et tant attendu.

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El James Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Avant même de se lancer dans la lecture, on est prévenu par une note de l’éditeur : « E L James est une romantique incurable et reconnaît être une midinette dans l’âme. Après avoir travaillé pendant vingt-cinq ans pour la télévision, E L James décide de poursuivre son rêve d’enfant en écrivant des histoires qui toucheraient les lecteurs au plus profond de leur cœur ».

Lire la suite : Monsieur : une Cendrillon du 21ème siècle selon E L James

Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/Pour imaginer pourvoir changer le monde, le rendre plus juste, il faut changer de « paradigme ». Créer, imaginer autre chose. Faire évoluer notre représentation, notre vision du monde. Donc de modèle de société, de courant de pensée… C’est le message qu’essaie de faire passer Luna sur son blog. Mais qui est Luna ? Pia Andersen, autrice danoise, qui écrit en Français mais vit à Los Angeles, nous laisse très vite deviner, dans Paradigma, qu’il s’agit de Laline, une « hacker » qui décide de réagir après avoir fait une « balade » (quasi touristique), dans le dowtown (centre-ville) de Los Angeles.

Lire la suite : Paradigma : Jack London / Pia Petersen, même combat !

boydPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un jour, en veine de confidence, il se laissa aller : « Je me demande combien de romans j’ai encore en moi… » Depuis quarante ans, il publie romans, essais, scénarios ou encore articles pour la presse britannique. A 67 ans, William Boyd partage ses jours et ses nuits entre le quartier de Chelsea à Londres et sa maison en Dordogne. Et vient de publier un quinzième et nouveau roman, « L’amour est aveugle ». Bien sûr, on pourra regretter la banalité du titre mais, bonheur renouvelé depuis 1971 et son premier roman (« Un Anglais sous les tropiques »), Boyd demeure un maestro de la chose écrite. 

Lire la suite : L’amour est aveugle : William Boyd, quel virtuose !

amour entre adultesPar Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ « Amour entre adultes » d’Anna Ekberg débute avec cette citation de Woody Allen : « le mariage est la seule guerre où l’on couche avec l’ennemi » et contrairement à ce que le titre pourrait laisser présager, ce n’est pas un essai sur l’amour (de là toute l’importance du mot « ennemi »).

Lire la suite : Amour entre adultes : un roman diabolique qui sonde les tréfonds de l’âme humaine

ondagjePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / On ouvre, on lit : « En 1945, nos parents partirent en nous laissant aux soins de deux hommes qui étaient peut-être des criminels »… Soudain, deux enfants dans la ville. Ils vont habiter « Ombres sur la Tamise », le nouveau et septième roman du Canadien Michael Ondaatje- l’auteur de, entre autres, « Le Patient anglais ». Vite, avec Nathaniel (le narrateur) et Rachel, on est plongé dans Londres et les ombres sur le fleuve. En 1945, peu après le Blitz, la capitale britannique vit dans le vide, dans le silence. On pressent des secrets. Et là, les parents de Nathaniel- 14 ans, alors, et de Rachel, de deux ans son aînée, leur annoncent qu’ils partent pour Singapour, qu’ils les laissent à Londres- seuls. Enfin, pas vraiment seuls, puisqu’un certain Walter, le locataire d’un étage de la maison familiale, aura la charge de les surveiller.

Lire la suite : Ombres sur la Tamise : un grand texte d’initiation de Michael Ondaatje

la m&moire Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Une confidence : « Je me suis toujours sentie moi-même en marge de la société ». Et puis, des mots comme une note d’intention : « Comme dans mes romans précédents, j’ai souhaité transmettre ma passion pour les paysages australiens ». Confidence et intention prononcées par Karen Viggers, née à Melbourne, vétérinaire spécialiste de la faune sauvage et romancière. Arrive en VF « Le Bruissement des feuilles », son quatrième roman après « La Mémoire des embruns » (2015), « La Maison des hautes falaises » (2016) et « Le Murmure du vent » (2017) pour un total de ventes, à ce jour, de 800 000 exemplaires en France. Une fois encore avec l’écrivaine australienne, c’est le dépaysement garanti. Mais pas que… Depuis ses débuts en littérature, elle explore des thèmes comme la mort, la famille, le mariage ou encore l’amitié…

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imaginaztionPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Adossées à la grande maison d'édition du Seuil, les petites éditions du Sous-sol font un travail remarquable et remarqué. Née dans un sous-sol, entouré de livres, aménagé à la hâte en bureau de fortune, rue Charlemagne, à Paris, elles publient, en février 2013, leur premier titre, un chef-d'œuvre du genre « écriture du réel » (ou journalisme littéraire) : Sinatra a un rhume, de Gay Talese, un auteur qui a le goût de travailler ses manuscrits dans le sous-sol de son immeuble de la 61e rue à New York. Arrêtons-nous sur Talese, toujours vivant, à ce jour, et aussi élégant que l'était Tomas Wolfe, considéré comme l'un des fondateurs du Nouveau journalisme, aux Etats-Unis. Ce que pourrait lui contester le dit-Talese, moins connu, né en 1932, qui lui n'a jamais revendiqué cette parenté. Il n'oublie pas, lui, Truman Capote, auteur du chef-d'œuvre De Sang froid (1966), puis l'inénarrable Hunter Thompson, créateur du mouvement Gonzo... C'est oublier qu'avant eux, il y eut Marc Twain, Jack London, Hemingway, Orwell et Albert Londres, chez nous, voire Joseph Kessel... Dos Passos. Bref, l'écriture de Gay Talese s'inscrit dans une veine journalistique littéraire qu'il a su, par son talent, renouveler.

Lire la suite : Les éditions du sous-sol : Tiré d'une histoire vraie ou Il n'y a pas d'astuce, il faut avaler le feu

lackbergPar Serge Bressan -Lagrandeparade.fr / Il y a d’abord une confidence : « Je ne peux pas me permettre de stagner dans ma créativité et de refaire la même chose, année après année ». Et puis, une précision : « J’ai besoin de me fixer des challenges en essayant quelque chose de différent. Essayer un nouveau langage, un nouveau personnage… C’est un nouveau costume que je revêts et j’adore ça, je m’amuse beaucoup ». A 44 ans, née à Fjällbacka, la romancière suédois Camilla Läckberg aurait pu jouer la sécurité, faire tourner sa « petite entreprise qui ne connaît pas la crise » avec une série romanesque au succès international grâce à son héroïne Erica Falck et la série « Fjällbacka », du nom de la ville où est née Camilla Läckberg. Mais voilà, celle qu’on surnomme « la reine du polar scandinave » lance une belle formule : « Quand vous restez sans bouger, de la mousse pousse sur vous… »

Lire la suite : « La cage dorée » de Camilla Läckberg : douce et impitoyable vengeance…

heinzPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Enfin, la voici la VF d’un livre paru outre-Atlantique en 1958 ! Là-bas, un livre-culte, comme on dit… C’est « Ce que cela coûte » de Wilfred Charles Heinz (né le 11 janvier 1915 à Mount Vernon près de New York, mort le 27 février 2008 à Bennington, Vermont), journaliste, correspondant de guerre en Europe pendant la Deuxième Guerre mondiale, chroniqueur et, sous le pseudo de Richard Hooker, co-auteur du roman « M.A.S.H. » (1968).

Lire la suite : Ce que cela coûte : un grand livre sur la boxe de W.C. Heinz

SavianoPar Serge Bressan -Lagrandeparade.fr / Pour décor, encore et toujours Naples. Cette ville où Roberto Saviano est né, où la Camorra, telle l’hydre, a pris racine pour contrôler l’illégalité… L’an passé, pour la première fois, Saviano s’était essayé à la fiction, c’était l’impeccable Piranhas, un récit avec une bande de gamins de 10 à 18 ans qui contestaient le pouvoir des parrains historiques de la mafia locale.

Lire la suite : « Baiser féroce » de Roberto Saviano : sans foi ni loi

tour de l'oiePar Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Un soir, l’orage a confisqué l’électricité ; seule la lumière pâle du feu de cheminée et d’une faible bougie éclaire la salle à manger. Erri de Luca engage un dialogue imaginaire avec le fils qu’il n’a jamais eu. "Donc le silence que tu perçois est seulement le silence humain. Le bruit du feu, le bruissement du vent dans les arbres, même la foudre qui a coupé le courant, ne sont pas des voix pour toi. Tu as des sens citadins." Dans cet échange c’est toute la vie d’Erri de Luca qui défile, de l’enfance à l’engagement politique et militant, des sommets montagneux à l’usine, de la nature à l’écriture. "J’ai eu les montagnes touchées de la pointe des pieds et des mains, leur immensité effleurée en surface. J’ai eu les mots. Sans eux je me cogne contre les murs. Je me cogne aussi avec eux mais les murs je les vois bien et je me prépare au choc." Le napolitain est un conteur, un raconteur d’histoires… "Elles ne sont pas à moi, elles appartiennent à la vie et au vocabulaire, moi je les mets ensemble ? Seul me revient le droit d’assemblage." Une relation virtuelle qui prend la forme de confidences, d’auto-dissection de son existence, de transmission, d’héritage… ?

Lire la suite : Le tour de l’oie : Erri de Luca en confidence

contes berbèresPar Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ La fillette échappera-t-elle à un ogre, déguisé en maître d’école ? Pourquoi sept frères partent-ils en exil ? Qu’est devenue la petite fille plus belle que le soleil ? Qui de l’homme ou de la femme doit être le maître ? Lila et Amar pourront-ils s’aimer malgré la tradition ?

Lire la suite : Lila et Amar, contes berbères du Rif de la tribu d’Ayt Waryaghel : un voyage en pays berbère,...

Quand le cielPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Après la terrible catastrophe de Fukushima, il n’a pas quitté sa ville, celle où il a grandi, celle où ses parents tenaient un commerce de coiffure…cette ville où il a vécu encore enfant un drame. Il n’a pas peur de la radioactivité et refuse de partir de cette zone contaminée et désertée de ses habitants ; il s’occupe de sa mère malade, impotente, mourante. "Cependant moi je n’ai pas fui. Je ne pouvais pas m’enfuir. Debout devant ma porte, je suis resté à fumer cigarette sur cigarette en regardant distraitement le soir tomber sur le quartier que les voitures n’arrêtaient pas de traverser sans s’arrêter. Jamais je ne pourrai oublier ce que j’ai ressenti alors. Il me semblait que je me dépouillai de toute sorte de choses, et l’épouvante m’a saisi à l’idée que moi aussi j’allais me retrouver complètement vide."

Lire la suite : Quand le ciel pleut d’indifférence : l’émouvant et troublant roman de Shiga Izumi


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