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sauvagePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Tracy Petrikoff n’a que dix-sept ans mais elle posséde un don inné pour la chasse (elle piège) : sa mère, qui a disparu, lui a tout appris. Son père, présent mais la tête ailleurs… passe plus de temps avec les chiens, puisqu’il a remporté des courses (dont la célèbre Iditarod). Tracy vit à l’écart du reste du monde et sillonne l’immense forêt avec ses attelages, quand son père l’y autorise. Sa mère lui a appris trois règles, avant de mourir : 1) « Ne jamais perdre la maison de vue », 2) : « Ne jamais rentrer avec les mains sales » et surtout 3) : « Ne jamais faire saigner un humain »… Jusqu’au jour où un homme l’attaque dans les bois.

Lire la suite : Sauvage : un récit initiatique au plus profond de l'intimité d'une jeune fille singulière...

cherryPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ « Cherry », ça veut dire Rookie, « bleu-bite », débutant, petit nouveau à bizuter. Et quand ça se passe dans l'armée (américaine ici), ça devient de la chair à canon. Cherry, c'est la (vraie) guerre en Irak vue par un engagé (Nico), plus par désœuvrement que par conviction. Un jeune américain paumé qui ne sait pas quoi faire de sa peau (il va de petit boulot en petit boulot, poursuit de vagues études). C'est l'histoire d'un gamin perdu, pourtant fils de bonne famille, de l'Ohio, qui sert onze mois comme « medic » : ce soldat en première ligne qui file de la morphine aux blessés et serre dans ses bras ceux qui vont crever cramé. Ça se passerait au Vietnam, ce serait la même...

Lire la suite : Nico Walker : Cherry s'en va t'en guerre

kobaPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Avant même de plonger dans la lecture, on note une citation d’Alexandre Pouchkine : « La conscience, l’invité indésirable... » Et aussi les mots du Camarade Ivanovich, a.k.a. Koba : « Je n’ai pas d’ulcère. J’en donne ». Le ton est donné- nous sommes avec Robert Littell, 84 ans, Américain, ancien grand reporter (pour, entre autres, l’hebdo « Newsweek »), tenu avec John le Carré comme un des maîtres du roman d’espionnage contemporain et célèbre depuis « La Compagnie : le grand roman de la CIA ». Ces temps-ci, Littell qui vit un bon moment de l’année en France nous glisse son vingtième roman, titré simplement « Koba ». Un texte épique qui nous emmène dans le Moscou de février 1953…

Lire la suite : Koba : Robert Littell, l’enfant et le tyran

harrisPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un long silence… Pas moins de treize ans. Et, à près de 80 ans, Thomas Harris est de retour- avec un sixième roman (en 44 ans de carrière !), « Cari Mora ». Ce n’est pas rien de dire et d’écrire que ce retour était tant et tant attendu.

Lire la suite : Cari Mora : le grand retour de Thomas Harris

El James Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Avant même de se lancer dans la lecture, on est prévenu par une note de l’éditeur : « E L James est une romantique incurable et reconnaît être une midinette dans l’âme. Après avoir travaillé pendant vingt-cinq ans pour la télévision, E L James décide de poursuivre son rêve d’enfant en écrivant des histoires qui toucheraient les lecteurs au plus profond de leur cœur ».

Lire la suite : Monsieur : une Cendrillon du 21ème siècle selon E L James

Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/Pour imaginer pourvoir changer le monde, le rendre plus juste, il faut changer de « paradigme ». Créer, imaginer autre chose. Faire évoluer notre représentation, notre vision du monde. Donc de modèle de société, de courant de pensée… C’est le message qu’essaie de faire passer Luna sur son blog. Mais qui est Luna ? Pia Andersen, autrice danoise, qui écrit en Français mais vit à Los Angeles, nous laisse très vite deviner, dans Paradigma, qu’il s’agit de Laline, une « hacker » qui décide de réagir après avoir fait une « balade » (quasi touristique), dans le dowtown (centre-ville) de Los Angeles.

Lire la suite : Paradigma : Jack London / Pia Petersen, même combat !

boydPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un jour, en veine de confidence, il se laissa aller : « Je me demande combien de romans j’ai encore en moi… » Depuis quarante ans, il publie romans, essais, scénarios ou encore articles pour la presse britannique. A 67 ans, William Boyd partage ses jours et ses nuits entre le quartier de Chelsea à Londres et sa maison en Dordogne. Et vient de publier un quinzième et nouveau roman, « L’amour est aveugle ». Bien sûr, on pourra regretter la banalité du titre mais, bonheur renouvelé depuis 1971 et son premier roman (« Un Anglais sous les tropiques »), Boyd demeure un maestro de la chose écrite. 

Lire la suite : L’amour est aveugle : William Boyd, quel virtuose !

amour entre adultesPar Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ « Amour entre adultes » d’Anna Ekberg débute avec cette citation de Woody Allen : « le mariage est la seule guerre où l’on couche avec l’ennemi » et contrairement à ce que le titre pourrait laisser présager, ce n’est pas un essai sur l’amour (de là toute l’importance du mot « ennemi »).

Lire la suite : Amour entre adultes : un roman diabolique qui sonde les tréfonds de l’âme humaine

ondagjePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / On ouvre, on lit : « En 1945, nos parents partirent en nous laissant aux soins de deux hommes qui étaient peut-être des criminels »… Soudain, deux enfants dans la ville. Ils vont habiter « Ombres sur la Tamise », le nouveau et septième roman du Canadien Michael Ondaatje- l’auteur de, entre autres, « Le Patient anglais ». Vite, avec Nathaniel (le narrateur) et Rachel, on est plongé dans Londres et les ombres sur le fleuve. En 1945, peu après le Blitz, la capitale britannique vit dans le vide, dans le silence. On pressent des secrets. Et là, les parents de Nathaniel- 14 ans, alors, et de Rachel, de deux ans son aînée, leur annoncent qu’ils partent pour Singapour, qu’ils les laissent à Londres- seuls. Enfin, pas vraiment seuls, puisqu’un certain Walter, le locataire d’un étage de la maison familiale, aura la charge de les surveiller.

Lire la suite : Ombres sur la Tamise : un grand texte d’initiation de Michael Ondaatje

la m&moire Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Une confidence : « Je me suis toujours sentie moi-même en marge de la société ». Et puis, des mots comme une note d’intention : « Comme dans mes romans précédents, j’ai souhaité transmettre ma passion pour les paysages australiens ». Confidence et intention prononcées par Karen Viggers, née à Melbourne, vétérinaire spécialiste de la faune sauvage et romancière. Arrive en VF « Le Bruissement des feuilles », son quatrième roman après « La Mémoire des embruns » (2015), « La Maison des hautes falaises » (2016) et « Le Murmure du vent » (2017) pour un total de ventes, à ce jour, de 800 000 exemplaires en France. Une fois encore avec l’écrivaine australienne, c’est le dépaysement garanti. Mais pas que… Depuis ses débuts en littérature, elle explore des thèmes comme la mort, la famille, le mariage ou encore l’amitié…

Lire la suite : Le Bruissement des feuilles : le roman des amis et de la solidarité

imaginaztionPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Adossées à la grande maison d'édition du Seuil, les petites éditions du Sous-sol font un travail remarquable et remarqué. Née dans un sous-sol, entouré de livres, aménagé à la hâte en bureau de fortune, rue Charlemagne, à Paris, elles publient, en février 2013, leur premier titre, un chef-d'œuvre du genre « écriture du réel » (ou journalisme littéraire) : Sinatra a un rhume, de Gay Talese, un auteur qui a le goût de travailler ses manuscrits dans le sous-sol de son immeuble de la 61e rue à New York. Arrêtons-nous sur Talese, toujours vivant, à ce jour, et aussi élégant que l'était Tomas Wolfe, considéré comme l'un des fondateurs du Nouveau journalisme, aux Etats-Unis. Ce que pourrait lui contester le dit-Talese, moins connu, né en 1932, qui lui n'a jamais revendiqué cette parenté. Il n'oublie pas, lui, Truman Capote, auteur du chef-d'œuvre De Sang froid (1966), puis l'inénarrable Hunter Thompson, créateur du mouvement Gonzo... C'est oublier qu'avant eux, il y eut Marc Twain, Jack London, Hemingway, Orwell et Albert Londres, chez nous, voire Joseph Kessel... Dos Passos. Bref, l'écriture de Gay Talese s'inscrit dans une veine journalistique littéraire qu'il a su, par son talent, renouveler.

Lire la suite : Les éditions du sous-sol : Tiré d'une histoire vraie ou Il n'y a pas d'astuce, il faut avaler le feu

lackbergPar Serge Bressan -Lagrandeparade.fr / Il y a d’abord une confidence : « Je ne peux pas me permettre de stagner dans ma créativité et de refaire la même chose, année après année ». Et puis, une précision : « J’ai besoin de me fixer des challenges en essayant quelque chose de différent. Essayer un nouveau langage, un nouveau personnage… C’est un nouveau costume que je revêts et j’adore ça, je m’amuse beaucoup ». A 44 ans, née à Fjällbacka, la romancière suédois Camilla Läckberg aurait pu jouer la sécurité, faire tourner sa « petite entreprise qui ne connaît pas la crise » avec une série romanesque au succès international grâce à son héroïne Erica Falck et la série « Fjällbacka », du nom de la ville où est née Camilla Läckberg. Mais voilà, celle qu’on surnomme « la reine du polar scandinave » lance une belle formule : « Quand vous restez sans bouger, de la mousse pousse sur vous… »

Lire la suite : « La cage dorée » de Camilla Läckberg : douce et impitoyable vengeance…

heinzPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Enfin, la voici la VF d’un livre paru outre-Atlantique en 1958 ! Là-bas, un livre-culte, comme on dit… C’est « Ce que cela coûte » de Wilfred Charles Heinz (né le 11 janvier 1915 à Mount Vernon près de New York, mort le 27 février 2008 à Bennington, Vermont), journaliste, correspondant de guerre en Europe pendant la Deuxième Guerre mondiale, chroniqueur et, sous le pseudo de Richard Hooker, co-auteur du roman « M.A.S.H. » (1968).

Lire la suite : Ce que cela coûte : un grand livre sur la boxe de W.C. Heinz

SavianoPar Serge Bressan -Lagrandeparade.fr / Pour décor, encore et toujours Naples. Cette ville où Roberto Saviano est né, où la Camorra, telle l’hydre, a pris racine pour contrôler l’illégalité… L’an passé, pour la première fois, Saviano s’était essayé à la fiction, c’était l’impeccable Piranhas, un récit avec une bande de gamins de 10 à 18 ans qui contestaient le pouvoir des parrains historiques de la mafia locale.

Lire la suite : « Baiser féroce » de Roberto Saviano : sans foi ni loi


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