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MananaPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Ils sont quatre. Complices, singuliers, généreux. Leur univers puise dans l'absurde et le décalé et l'on est d'abord déstabilisé, ne serait-ce que par leur présence physique, intrinsèquement clownesque pourrait-on dire. Gabriel Andrès Agosti, Jur Domingo, Anicet Leone et Julien Vittecoq font du cirque avec trois bouts de ficelle ( quelques patates, un masque de souris, de la pâte à modeler..) et du talent…

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CircusPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Il est là, intimidé et gauche, dans son costume gris et sa chemise rose rehaussés d'une cravate violette. Touchant. Attendrissant. Et, très vite, il fait perler des dizaines d'éclats de rires enfantins parce que les mômes, eux, perçoivent immédiatement qu'ils ont à faire à un être aussi attachant que drôle.

Lire la suite : Jamie Adkins : un clown d'un charme désarmant!

Le jour du grand jourPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Des noces funèbres. Un delirium républicain poétique. Une homélie singulière. Igor et Lily, à la genèse de "La Volière Dromesko",  ont décidément l'art de convoquer l'Emotion au banquet d'un quotidien aussi tendre qu'absurde, aussi jovial que triste, aussi païen qu'inspiré.

Lire la suite : Le jour du grand jour : une oraison nuptiale d'une intense poésie de la Cie Dromesko

Celui qui tombePar Elodie Cabrera - Lagrandeparade.fr/ Six corps, un plateau. Six corps étourdis qui se déplacent sur une surface capricieuse. Plane. Vertigineuse. Au théâtre Silvia Monfort, Celui qui tombe explore l'anatomie soumise à la gravité avec grandeur, rigueur et sensibilité. Yoann Bourgeois convoque dans cette nouvelle création six acrobates, souvent danseurs, parfois choeurs, qui, sans un mot, explorent tour à tour le mouvement, l'équilibre et la chute. Ils se déplacent sur une création scénographique originale qui est au cœur du propos : un large plateau en bois, suspendu à chacune de ses extrémités par un quatuor de câbles qui se lève, se tord, se crispe et grince ; oscille entre ascension verticale et inclinaison horizontale. Il tournoie. Vite. Très vite. Les corps éprouvent la force centrifuge, tanguent, vacillent, trébuchent, se relèvent, se rassemblent et se dispersent au gré des accolades passagères. Celui qui tombe est une chorégraphie où l'individu affronte la vie et tente de tenir debout. L'union y supplante le combat, l'unité y terrasse l'isolement.

Lire la suite : Celui qui tombe : le mouvement pied au plancher

NaplesPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ L'exposition du Musée Fabre intitulée "L’Âge d’or de la peinture à Naples, de Ribera à Giordano" a été déclarée "d'intérêt national" par le Ministère de la culture et de la communication.  Outre sa caractéristique de présenter pour la première fois "la mort de Saint-Joseph" par Cavallino, récente acquisition du musée, elle souligne élégamment la richesse des influences qui vivifient la peinture napolitaine dans le sillage du Caravage pour la conduire au baroque.
On commence la visite par une vue de Naples digne des "vedute" les plus abouties. La ville déployée dans toute son étendue apparaissant telle que l'aurait photographiée un drone égaré au XVIIè siècle, on reste admiratif du travail de l'artiste qui aura, d'après plans couchés sur papier, érigé cette représentation en relief de l'architecture napolitaine, hérissée de batisses et dont les cimes se tutoient par delà les rues étroites. En face de ce panoramique, on trouve à terre, immergé dans une de ces rues denses, Spadaro: il peint ses compatriotes dans leur agitation foisonnante au quotidien, prenant sur le vif des postures citadines pittoresques, dans un tumulte odorant et bigarré qui aurait séduit le flammand et contemporain Brueghel. C'est que l'essor de la ville portuaire la hisse alors au même rang que Londres. Mais ce n'est pas pour son développement économique ou démographique que Naples nous intéresse ici, c'est pour l'influence picturale  considérable qu'y laissera en  s'y réfugiant, Caravage, le peintre bagarreur exilé de Rome. La construction typique en clair-obscur de son "Jean-Baptiste" à la moue mélancolique -autobiographique?- témoigne de cet esthétisme tranchant radicalement avec la tradition maniériste en vigueur alors. Une pâte qu'on retrouve plus loin chez le portraitiste Stanzione, ou chez un Battistello, prêtant à son Christ les détails d'une anatomie émue et très humaine de sorte que le spectateur s'y identifie plus volontiers qu'aux modèles exsangues et dépouillés de la récente Réforme.
A ce stade de la visite, il faut faire une pause devant la "Piéta" de Ribera, acmé de son naturalisme, pour admirer avec quelle maîtrise le peintre retranscrit l'émotion la plus expressive sur les visages et dans les attitudes, jusqu'à la beauté douloureuse du baiser que Marie-Madeleine dépose sur les pieds du Christ. Incontournable Ribera, très à l'honneur dans cette exposition, dont on appréciera de pouvoir contempler plusieurs toiles, dont "le pied-bot" et "la Sainte Marie Egyptienne". A saluer à ce propos, le choix d'accrocher les oeuvres présentant des compositions de facture très distinctes par un même artiste pour en favoriser le dialogue esthétique, certaines appartenant à la collection du musée Fabre, d'autres venant de Naples pour l'occasion, mais aussi de Madrid et San Francisco.
Après nous avoir proposé une introduction à la géographie de la ville, puis ce focus sur la façon dont le caravagisme emporte la peinture napolitaine du maniérisme au réalisme, l'exposition nous sensibilise à l'histoire du peuple avec des tableaux illustrant les graves événements qui sous-tendent l'esthétisme pictural de l'époque comme les émeutes soulevées par le pêcheur Masaniello, la peste dont Spadero dépeint la tragique violence, ou "l'éruption du Vésuve en 1631" de Scipione Compagno. Elle se termine sur l'orientation baroque des peintres napolitains. Mentionnons à ce titre les natures mortes de Paolo Porpora, parmi lesquelles deux petites toiles dignes d'un cabinet de curiosités ; l'on aura ainsi achevé notre voyage parmi les influences qui colorent la peinture napolitaine du XVIIè siècle, influences décidément cosmopolites puisqu'un oeil attentif ne manquera pas de remarquer en fin de parcours, sous une facture vénitienne, la référence - par le très baroque Luca Giordano - au Français Rubens dans le traitement de la chair de sa Perséphone.


Musée Fabre, 39 boulevard Bonne-Nouvelle, Montpellier.

Du 20 juin au 11 octobre 2015.

ANAPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Ana Miralles est une dessinatrice à la renommée internationale et aux multiples récompenses. Née à Madrid en 1959, elle est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Valence en 1982 puis collabore avec des revues indépendantes de bande dessinée, où elle publie des histoires souvent sensuelles et destinées aux adultes. On la connaît pour Eva Medusa (Glénat), À la recherche de la licorne (Glénat)  ou encore Djinn (Dargaud). A ses personnages d'une sensualité troublante elle ajoute "la beauté des motifs, des tatouages, des paysages, ou encore des chevelures qui deviennent sa signature graphique".

Lire la suite : ANA : un artbook à la sensualité ensorcelante

taschenPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / « David Hockney est né le 9 juillet 1937 dans la ville de Bradford dans le Yorkshire, il est le quatrième de cinq enfants. Son père Kenneth travaille pour un comptable et demeure pacifiste même en temps de guerre. Sa mère Laura est Méthodiste et végétarienne. Ils vivent dans des conditions modestes », lit-on en ouverture de « David Hockney. A Chronology », le tout récent (et magnifique) livre consacré au peintre britannique le plus célèbre (et le plus cher, du côté des salles de ventes) de l’époque.

Lire la suite : David Hockney, artiste « extrêmement libre »…

artbookPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Jean-François Charles a fait promener son crayon sur tous les continents (les Etats-Unis, l’Inde, l’Afrique, la Chine, l’Europe….) et toutes les époques. Ses premiers dessins ont été publiés à l’âge de 14 ans : il a cinquante-cinq années de carrière derrière lui déjà! S’il oeuvre pour la bande-dessinée, J-F Charles peint aussi.

Lire la suite : J-F CHARLES : un artbook magnifique, évasion graphique délicieuse!

carnets secretsPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ André Juillard est dessinateur de bandes dessinées. On le connaît notamment pour ses « 7 vies de l’Epervier » mais aussi pour son « Cahier Bleu » qui remporte en janvier 1995 le Prix du meilleur album au Festival d’Angoulême. En 1996, il a consacré par le Grand Prix du Festival d’Angoulême. Il a également dessiné depuis 2000 plusieurs titres de l’incontournable classique « Les aventures de Blake et Mortimer ».

Lire la suite : Carnets secrets : une promenade graphique aux courbes féminines d’une sensualité tout aussi...

Benjamin Lacombe au naturel Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ C’était en avril, l’humeur alanguie par le confinement et l’envie vitupérante de grands espaces, que s’est tenu notre entretien téléphonique avec Benjamin Lacombe. Pour un auteur comme lui, travailleur sempiternel toujours occupé à pléthore de projets éditoriaux ambitieux, cet enfermement forcé fut moins douloureux que pour ses lecteurs car les projets étaient là et l’isolement que nécessite la création s’avèrait habituelle. Mais, justement, durant toutes ces semaines d'hibernation forcée, Benjamin s'est attelé à poster très régulièrement des posts sur les réseaux sociaux pour garder le contact avec tous ceux qui aiment son travail, leur a même proposé de l’aider à choisir les personnages d’un challenge mondial instauré par les dessinateurs, le SixFansArt. Et ce fut un bonheur - assurément - d’entendre sa voix enjouée et ses rires en cascades ce jour-là alors qu’il confiait ses anecdotes de fabrication et communiquait son enthousiasme, encore et toujours, pour chacune de ses créations.

Lire la suite : Ôde à la nature, à la différence et la fraternité : Benjamin Lacombe, auteur au grand coeur, nous...

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