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DesarthePar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / En cette rentrée où paraissent pas moins de 466 romans d’ici la fin octobre, une première sélection de six romans indispensables. Bonne lecture !

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AlchimiePar Serge Bressan - Lagrandeparade.com/ En cette rentrée où paraissent pas moins de 466 romans d’ici la fin octobre, une première sélection de six romans indispensables. Bonne lecture !


SARAH CHICHE : « Les alchimies Â»

Il y eut « Les Enténébrés Â» ou encore « Saturne Â». Cette fois, « Les alchimies Â», le cinquième roman de Sarah Chiche. Encore une fois, de la littérature d’exigence et de tourment. L’auteure y convoque Camille Cambon, médecin légiste- on est en pleine crise de l’hôpital en 2022, et le peintre Miguel de Goya- inhumé à Bordeaux en 1828. La médecin reçoit un mail mystérieux où il est question du crâne disparu du peintre, tenu pour un visionnaire des ténèbres de l’âme humaine et dont les parents et le parrain de la médecin sont des spécialistes. Camille part à Bordeaux rencontrer l’auteure du mail : ancienne directrice de théâtre, elle a bien connu les parents et le parrain alors étudiants. Un texte définitif sur, entre autres, le génie, l’amour ou encore le pouvoir de l’art.

 

 

Les alchimies
Auteure : Sarah Chiche
Editions : Seuil
240 pages
Prix : 19,50 €

De la même autrice:

« Saturne » de Sarah Chiche : coup de cœur pour une rentrée

Les enténébrés de Sarah Chiche : un grand roman « mitteleuropéen »

Une histoire érotique de la psychanalyse : Sarah Chiche, l’amour, la liberté…

 

fugereADELE FUGERE : « J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort Â»

La vie n’est pas facile quand on a 8 ans. On croit que tout va bien, mais les tourments, les tracas sont là. Un matin, on se lève, on file dans la salle de bains, on se regarde dans le miroir, on se voit avec une moustache sous le nez, on sourit. On se dit : « Jean, ça te va bien Â». Voilà ce qui arrive à Rosalie Pierredoux, elle a 8 ans, vit avec père et mère à Saint-Lunaire en Bretagne, elle voit son grand-père, a un ami… mais aussi des idées noires sans raison. Une seule solution : la révolution, se prendre en mains. Et l’objet du changement sera une moustache. Mais pas n’importe laquelle. Celle de l’acteur Jean Rochefort, symbole du flegme et de l’humour décalé. Ce qui donne « J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort Â», le premier roman-conte d’Adèle Fugère.

J’ai 8 ans et je m’appelle Jean Rochefort 
Auteure : Adèle Fugère
Editions : Buchet-Chastel
144 pages
Prix : 13,50 €

 

jorgeLIDIA JORGE : « Misericordia Â»

Née en Algarve dans une famille d'agriculteurs et diplômée en philologie romane, Lídia Jorge est considérée, à 77 ans, comme la plus écrivaine contemporaine du Portugal. Son nom est régulièrement cité pour le prix Nobel de littérature. Autant dire que lorsqu’arrive la VF de son nouveau roman, c’est l’assurance d’une belle lecture. « Misericordia Â», pour lequel elle a reçu en juillet 2023 le Grand prix du Roman de l'Association portugaise des écrivains, est un monument de littérature. Plus de 400 pages bien serrées, de l’émotion, de la tendresse ou encore de l’ironie- voilà les ingrédients du nouveau roman de l’écrivaine portugaise, libre retranscription des enregistrements de sa mère, aujourd'hui en maison de retraite. Il y a de l’espoir, de l’immortalité aussi…

Misericordia
Auteure : Lídia Jorge
Editions : Métailié
416 pages
Prix : 22,50 €

 

porterMAX PORTER : « Shy Â»

La question est posée : « T’en as jamais marre d’être toi ? Â» On file dans la campagne anglaise en 1995. On va y croiser Shy, un ado lancé dans la bataille de la dernière chance. Il est violent, en situation d’échec scolaire- il a envoyé dans un établissement pour mineurs délinquants installé dans un manoir du 17ème siècle. De jeunes travailleurs sociaux le dirigent mais des promoteurs vont prochainement fermer l’École de la Dernière Chance. Max Porter, écrivain anglais de très bonne réputation, en a fait un roman, Shy. Au milieu d’une nuit, le jeune garçon décide de s’enfuir. Il s’est lesté le dos de plusieurs kilos de pierres, il va s’enfoncer dans la mare voisine. Auparavant, il va revoir en accéléré sa courte vie… Le roman de la souffrance intérieure extrême…

Shy
Auteur : Max Porter
Editions : Sous-Sol
144 pages
Prix : 17,50 €

 

reinhardtERIC REINHARDT : « Sarah, Susanne et l’écrivain Â»

Le roman de l’élégance. Une leçon d’écriture et une maîtrise du récit. Une fois encore, après par exemple « L’Amour et les Forêts Â», Eric Reinhardt rappelle, sans tapage, avec « Sarah, Susanne et l’écrivain Â», ce qu’écrire signifie. Il suffit, en ouverture, d’une citation du cinéaste Robert Bresson pour se laisser embarquer : « Que ce soit les sentiments qui amènent les événements. Non l’inverse Â». Ainsi, Sarah. Elle s’ennuie dans son couple. Contacte un écrivain qu’elle apprécie pour qu’il s’inspire de son histoire. Sous la plume dudit écrivain, elle est Susanne. Qui naît de Sarah avant de s’en détacher quand l’auteur le décide. Avec ce récit tout en poupées gigognes, Eric Reinhardt propose un texte empli d’intelligence, de brio et de raffinement…

Sarah, Susanne et l’écrivain 
Auteur : Eric Reinhardt
Editions : Gallimard
432 pages
Prix : 22 €

 

 

shalevZERUYA SHALEV : « Stupeur Â»

Un père mourant, sa fille Atara à son chevet. Les propos sont confus, il l’appelle Rachel- du prénom de sa première et mystérieuse épouse. Femme moderne et libre dirigeante d'une entreprise d'architecture et tête d'une famille recomposée, Atara se met en tête de la retrouver. La femme âgée et veuve va raconter ce temps de la lutte clandestine- avant 1948, la résistance contre les Anglais et la création de l’Etat d’Israël, mais pas de qui Atara porte le prénom… Cette rencontre va bouleverser irrémédiablement la vie de deux femmes. Auteure inoubliable « Douleur Â» (2017), Zeruya Shalev- une des écrivains israéliens les plus en vue de l’époque, ausculte au plus profond chacun de ses personnages. Dans « Stupeur Â», l’histoire avance moderato. Pour notre grand bonheur.

Stupeur
Auteure : Zeruya Shalev
Editions : Gallimard
368 pages
Prix : 23,50 €

 

déserablePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec François-Henri Désérable pour un voyage dans un Iran qui descend dans la rue, sur les pas de l’écrivain suisse Nicolas Bouvier ; ensuite, on enchaîne avec Ludovic Escande pour grimper le long des façades et filer vers les hauteurs, et on boucle cette semaine de lecture avec Donal Ryan, l’un des meilleurs écrivains de l’Irlande contemporaine pour un recueil étourdissant de nouvelles. Bonne lecture !

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debrayPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec le « médiologue Â» toujours pertinent Régis Debray et son livre d’une vie ; ensuite, on enchaîne avec Brigitte Kernel et son récit de l’enfance de Joséphine Baker, et on boucle cette semaine de lecture avec l’Allemand Chris Kraus, romancier et aussi homme de théâtre et de cinéma, et un texte implacable pour une plongée dans un univers familial. Bonne lecture !

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boydPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec le toujours excellent romancier britannique William Boyd, maître dans l’art de la biographie fictive ; ensuite, on enchaîne avec Deborah pour son nouveau recueil de textes et essais qui forment d’exquises « mémoires en mouvement Â», et on boucle cette semaine de lecture avec l’Académicienne française Chantal Thomas pour un livre d’entretiens sur le rôle de l’eau et de la nage dans l’« Ã©mancipation des femmes Â». Bonne lecture !

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l'invitéePar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec la nouvelle prodige des lettres états-uniennes, Emma Cline, et son deuxième roman tout en menaces et malfaisance ; ensuite, on enchaîne avec un bonheur de lecture signé Pascal Fioretto qui, dans un abécédaire déconstruit, chante l’apocalypse heureuse, et on boucle cette semaine de lecture avec Olivier Weber et son impeccable roman biographique consacré à Gerda Tardo, l’une des pionnières du photo-reportage. Bonne lecture !

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hirschPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec Martin Hirsch et un « roman engagé Â» sur l’angoisse du réchauffement climatique ; ensuite, on enchaîne avec le deuxième tome d’une série initiée l’an passé avec la reine du polar scandinave Camilla Läckberg et le célèbre mentaliste Henrik Fexeus, et on boucle cette semaine de lecture avec Franck Thillez, un des poids lourds du thriller en France, et un roman entre folie et science. Bonne lecture !

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conte de féesPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec Stephen King, maître ès thriller et horreur, pour un étourdissant conte de fées ; ensuite, on enchaîne avec le retour, après six ans d’absence, d’un Dennis Lehane en grande forme, et on boucle cette semaine de lecture avec Marc Nexon pour un voyage et des temps soviétiques et en terre de nulle part, à proximité du cercle arctique. Bonne lecture !

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minorPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec le premier roman de la Danois Caroline Albertine Minor, une des nouvelles voix de la littérature nordique ; ensuite, on enchaîne avec le premier tome de la colossale trilogie que l’Allemand Reiner Stach consacre au géant de la littérature que fut Franz Kafka, et on boucle cette semaine de lecture avec le très réussi « roman autobiographique Â» de la Française Violette d’Urso qui s’est mise dans les pas de son père mort lorsqu’elle avait 6 ans. Bonne lecture !

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nunezPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec le sixième texte de l’Américaine Sigrid Nunez traduit en français pour une histoire d’amitié et d’accompagnement de fin de vie ; ensuite, on enchaîne avec la romancière belge Odile d’Oultremont pour son troisième roman empli de culpabilité et de remords, et on boucle cette semaine de lecture avec un voyage dans « l’enfer blanc Â» en Sibérie profonde avec Michaël Prazan pour un hommage à un écrivain qui a passé dix-sept ans dans un goulag au temps de Staline. Bonne lecture !

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parle moiPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec le 29ème et nouveau roman de T.C. Boyle, l’écrivain américain éternellement rock ; ensuite, on enchaîne avec l’impeccable Sophie Lemp pour un beau texte de mémoire et d’adolescence en mélancolie, et on boucle cette semaine de lecture avec la poésie d’Arthur Teboul, le chanteur de Feu ! Chatterton, le groupe dandy pop et lettré. Bonne lecture !

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de lucaPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec le nouveau livre de l’Italien Erri De Luca- un recueil de neuf textes sur la création et la filiation ; ensuite, on enchaîne avec le toujours impeccable Philippe Djian qui s’amuse entre Nouveau Roman et roman noir, et on boucle cette semaine de lecture avec la prix Nobel de littérature 2018, la Polonaise Olga Tokarczuk qui nous envoie des (très bonnes) nouvelles. Bonne lecture !

Lire la suite : Une semaine de lecture avec Erri De Luca, Philippe Djian et Olga Tokarczuk

bessonPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec un drame de l’époque, un féminicide rapporté par Philippe Besson qui s’intéresse aux victimes collatérales- les enfants de la femme tuée par leur père ; ensuite, on enchaîne avec une auteure qui, critique de cinéma également, connaît le 7ème Art et nous emmène dans une trilogie féminine ; enfin, on se glisse avec bonheur dans un essai de Lydie Salvayre avec des recettes pour avoir du succès en intriguant, abusant, écrasant… Bonne lecture !

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kafkaPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / C’est la rentrée littéraire d’hiver- suite et pas fin ! Au programme et sur les rayons des librairies, d’ici la fin de ce janvier 2023, pas moins de 517 romans, récits et recueils de poésie. Dans une troisième sélection, en toute subjectivité, lagrandeparade en a sélectionné sept aussi sensationnels qu’indispensables… Bonne lecture à toutes et tous !

LE COUP DE COEUR

« Franz Kafka ne veut pas mourir Â» de Laurent Seksik
C’est tout simple… et formidablement ambitieux ! Comme un défi, ce qui n’est pas pour déplaire à Laurent Seksik qui, avec son nouveau roman joliment titré « Franz Kafka ne veut pas mourir Â», s’est mis en tête de proposer une « traversée du siècle dans les pas d’un géant Â». Et, avouons-le, ce genre de fréquentation avec des géants, Seksik l’a déjà (très bien) pratiqué dans le passé avec des textes romanesques sur Romain Gary, Albert Einstein et Charlie Chaplin et théâtraux sur Stefan Zweig et Amedeo Modigliani… Cette fois, il s’approche de Franz Kafka (1883- 1924), l’écrivain austro-hongrois, pour mieux raconter trois personnages incontournables dans sa vie. Il y a Dora Diamant, sa compagne ; aussi Ottilie- surnommée Ottla, sa sÅ“ur préférée et chérie, et Robert Klopstock, son ami étudiant en médecine. Dans un texte aussi que lumineux s’appuyant sur une documentation et une bibliographie impressionnante, Laurent Seksik déroule et entrecroise des destins au fil du siècle pour éclairer d’une lumière nouvelle la vie et l’œuvre de l’auteur de « La Métamorphose Â», « La Colonie pénitentiaire Â», « Le Procès Â» ou encore « Le Château Â». Dans un entretien, l’auteur de « Franz Kafka ne veut pas mourir Â» confie : « Ce livre n’est pas une biographie, mais un roman- une exofiction, dit-on. La connaissance du sujet exige un même travail- ici, cinq années de recherches- mais la distance avec le sujet est abolie. On ne suit pas Kafka, on n’est pas derrière lui, on est à ses côtés Â». Ainsi, maître dans l’art, il offre un « éclairage précis d’éléments minuscules, la lumière que diffusent les petits riens d’une existence Â». Et au crépuscule de sa vie, Franz Kafka, souffrant de tuberculose, implorant son ami Robert Klopstock et lui réclamant une ultime dose de morphine : « Tuez-moi, sinon vous êtes un assassin Â»â€¦

« Franz Kafka ne veut pas mourir Â»
Auteur : Laurent Seksik
Editions : Gallimard

ET AUSSI

augier« Croire Â» de Justine Augier
Il y eut le temps des confinements, l’envie d’écrire sur la littérature et ses pouvoirs. Il y avait aussi « cette croyance familière bien qu’intermittente en la croyance de la puissance de la littérature face à ce qui enferme, écrase le temps, les identités, la langue… Â» Et puis la mort- celle de la mère, femme politique en vue et, un temps, ministre. Déjà remarquée pour « De l’ardeur Â» (2017) et « Par une espèce de miracle Â» (2021), Justine Augier revient avec « Croire Â»- avec un sous-titre explicite : « Sur les pouvoirs de la littérature Â» pour un texte aussi ramassé qu’enthousiasmant. Un texte contre l’oubli, placé parmi tous ces livres sur la première année du deuil et contre l’oubli. Littérature et politique font chemin commun dans « Croire Â», cousin d’écrits d’Hannah Arendt et Joan Didion.

« Croire Â»
Auteure : Justine Augier
Editions : Actes Sud

 

 

 

 

 

 

donzeli« Et par le pouvoir d’un mot Â» de Xavier Donzelli
En 1942 à Alger, dans la revue « Fontaine Â» paraît « Liberté Â». Un poème écrit par Paul Eluard (1895- 1952), on lit : « Et par le pouvoir d’un mot / Je recommence ma vie / Je suis né pour te connaître / Pour te nommer Â». Soixante et onze plus tard, professeur de français puis collaborateur d’un magazine d’histoire, Xavier Donzelli en a fait le héros de son premier roman, « Et par le pouvoir d’un mot Â». Depuis de nombreuses années, il vibre au poème d’Eluard. Il a cherché dans des fonds d’archives, trouvé nombre de petites histoires noyées dans la Grande Histoire, puis retracé l’itinéraire du poème, de sa création à sa parution puis dans la plaquette « Poésie et Vérité 1942 Â» à Paris avant de devenir l’un des textes emblématiques de la Résistance, pendant la Seconde Guerre mondiale…

« Et par le pouvoir d’un mot Â»
Auteur : Xavier Donzelli
Editions : Seghers

 

 

enriquez« Les Dangers de fumer au lit Â» de Mariana Enriquez
Un surnom à faire frémir : la « papesse de l’enfer Â». Que l’auteure argentine Mariana Enriquez confirme avec « Les Dangers de fumer au lit Â», son troisième et nouveau livre enfin traduit en français mais paru originellement à Buenos Aires en 2009. En 2021, elle avait épaté les lecteurs francophones avec « Notre part de nuit Â», et la voilà de retour dans les rayons des librairies avec un recueil de nouvelles. Au hasard des pages, une fillette qui déterre des os dans un jardin, une femme qui fantasme sexuellement autour du cÅ“ur d’un homme cardiaque, le fantôme d’un nourrisson qui flotte en décomposition ou encore deux jeunes fans qui dévorent une rockstar suicidée… Bienvenue dans le monde fantastique de Mariana Enriquez, petite sÅ“ur littéraire de Stephen King et cousine d’Edgar A. Poe et David Cronenberg…

« Les Dangers de fumer au lit Â»
Auteure : Mariana Enriquez
Editions du Sous-Sol

 

 

 

gallen« Ce que Majella n’aimait pas Â» de Michelle Gallen
Direction l’Irlande du Nord. Une jeune femme, Majella O’Neill, la vingtaine, bosse six jours sur sept au Fish’and Chips, s’offre un verre le dimanche soir… Le reste du temps, elle est dans sa chambre d’enfant chez sa mère qui ne fait que boire sur le canapé, y regarde en boucle des épisodes de la série télé Dallas… C’est une drôle de vie que raconte Michelle Gallen dans son premier roman, « Ce que Majella n'aimait pas Â». Un texte aussi ravageur que poétique avec cette femme « un peu forte Â» qui rythme ses jours (et ses nuits ?) en dressant des listes de ce qu’elle aime et n’aime pas faire… Ainsi, en sept chapitres pour les sept jours de la semaine, on découvre la liste (très courte) de ses dix thématiques « vraiment intéressantes Â». Un seul mot pour ce que Majella n’aime pas : « tous les autres Â»â€¦

« Ce que Majella n’aimait pas Â»
Auteure : Michelle Gallen
Editions : Joëlle Losfeld

 

 

 

misham« Un simple enquêteur Â» de Dror Mishani
En bon spécialiste de l’histoire du roman policier, Dror Mishani en connaît toutes les subtilités, toutes les ficelles et tous les ressorts. Auteur israélien de 47 ans, il ne manque pas, depuis 2011, d’y recourir pour ses propres romans. Ainsi, on le retrouve en maître du genre avec « Un simple enquêteur Â», la nouvelle et quatrième enquête de son personnage récurrent, Avraham Avraham. A 44 ans, voilà un flic las de son job, il s’est marié récemment et été nommé commissaire. Il rêve de belles et grandes enquêtes sur des affaires importantes. Peut-être est-ce le cas quand il choisit, entre deux enquêtes, celle sur la disparition d’un touriste qu’on retrouve noyé sur la plage. Il a un passeport suisse, un israélien et de multiples identités. La rumeur dit que le Mossad… Avraham tient sa grande enquête. Du moins, le croit-il…

« Un simple enquêteur Â»
Auteur : Dror Mishani
Editions : Série Noire / Gallimard

 

 

 

harlem« Harlem Shuffle Â» de Colson Whitehead
Rien moins que l’un des beaux et grands romans de cette rentrée d’hiver 2023 ! L’auteur, Colson Whiethead, Américain de 53 ans, est un des quatre seuls écrivains à avoir reçu deux fois le prix Pulitzer de la fiction. Il est aussi un des rares à passer, avec élégance, d’un genre littéraire à l’autre- à preuve, son nouveau roman, « Harlem Shuffle Â». Un modèle de « roman noir Â». Avec, pour décor dans les années 1960, le quartier de Harlem à New York. Il y a là Carney, « pas un voyou, juste un peu filou Â» qui passe ses journées à récupérer de l’électro-ménager et du mobilier qu’il revend dans son magasin, sans se soucier de la provenance des objets. Précision : le père de Carney est un voyou bien connu dans Harlem et son cousin Freddie fricote avec le monde du crime. Et cette remarque de l’auteur : les rancoeurs et les vengeances font tourner la ville…

« Harlem Shuffle Â»
Auteur : Colson Whitehead
Editions : Albin Michel

 

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