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CarnePar Justina Zilyte - Lagrandeparade.fr/ Avec Carne, Bernardo Montet nous propose une danse du « tremblement », une sorte de mouvement tribal qui transcende le temps et les esthétiques. Cette notion de « tremblement » qu'il emprunte à E. Glissant, écrivain martiniquais engagé contre le colonialisme et défenseur d'une culture antillaise, est incarnée ici par cinq corps dont le débordement et la fragilité, interrogent nos représentations trop occidentalisées du monde et des vérités qu'il recèle.

Lire la suite : Carne : la danse du "tremblement" de Bernado Montet

DutchPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ 1965, 1973, 2005 : trois époques du travail du chorégraphe Hans Van Manen qui a créé, à ce jour, plus de 140 ballets. Enthousiasmante occasion de percevoir tout à la fois l'évolution des techniques et des tendances de la danse moderne, mais aussi la spécificité et la variété d'une esthétique. 

Lire la suite : Dutch National Ballet : l'hommage aux ballets virtuoses de Hans Van Manen

BacchantesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Accueil en fanfare. Allergiques aux cuivres et aux percussions avertis, ça va déménager ce soir! Sur le plateau, des techniciens, des musiciens et des comédiens sont déjà en proie à des logiques de déambulation et d'agissement qui dysfonctionnent. Fond de scène blanc lumineux sur lequel tranchent déjà la silhouette des micros, le corps des pupitres et les couleurs flashy des gants Mappa. 

Lire la suite : Bacchantes : quand l'ubris décolle sur le Boléro de Ravel

Spectral EvidencePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Les Pièces de New-York réunit deux ballets commandés par le New York City Ballet à Angelin Preljocaj ; l'un en 1997 ( La Stravaganza) et l'autre en  2013 (Spectral Evidence). Le chorégraphe a voulu les faire revenir en France avec les danseurs de sa propre compagnie. Si le point commun initial, celui du lieu du création, est le déclencheur de la volonté de réunir ces deux créations, d'autres se dessinent ensuite de manière évidente. La Stravaganza "met en scène deux tribus différentes qui symbolisent le rapport du vieux continent au nouveau monde et inversement. C'est la confrontation de deux langages qui s'affrontent, puis se mêlent pour trouver une articulation commune et une nouvelle façon de communiquer et coexister." Spectral Evidence oppose les sorcières de Salem à leurs juges, tiraillés entre leur fascination et leur peur de l'inconnu. La question de l'autre et de la tolérance se pose, encore et toujours.

Lire la suite : Les pièces de New York : la somptueuse Stravaganza d'Angelin Preljocaj

MouvementPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ "Mouvements sur la ville, c'est un peu le "Off" de Montpellier Danse" explique Hélène Cathala, l'une des trois chorégraphes ( avec Yann Lheureux et Didier Théron) à la tête de la programmation de ce festival dont tous les spectacles sont entièrement gratuits. Porté par trois compagnies, il a pour objectif de "défendre la danse contemporaine, dans sa forme la plus essentielle." Mettant en valeur la diversité, pour la neuvième édition, il accueille à la fois des compagnies régionales ( pour soutenir ce qui se fait autour de Montpellier - 7 d'Occitanie), des compagnies d'autres coins de France mais également des compagnies étrangères ( Suisse, Australie, Corée, Pologne, Slovaquie, Italie...). De par sa gratuité et sa volonté de proximité, l'idée est d'ouvrir à d'autres publics des salles et des espaces urbains. Détail pratique : penser à réserver avant lorsque cela se déroule en salle car les jauges sont toujours limitées!

Lire la suite : Mouvements sur la ville : la neuvième édition du "Off" de Montpellier Danse

marie chouinardPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Danseuse, chorégraphe et directrice de la compagnie canadienne qui porte son nom ( fondée en 1990), Marie Chouinard a été nommée pour un mandat de quatre ans, de 2017 à 2020, Directrice de danse de la Biennale de Venise. Artiste multidisciplinaire, elle a chorégraphié plus d'une vingtaine de pièces dont "Le jardin des délices" (2017), transposition de l'oeuvre de Jérôme Bosch, et "Soft Virtuosity, still humid, on the edge"(2016). Cette dernière, accompagnée de la musique expressionniste et bondissante de Louis Dufort, a choisi comme marchepied la fascinante expressivité des visages, a poursuivi son laboratoire d'exploration chorégraphique autour des possibles de la marche pour offrir des tableaux saisissants qui jouent avec l'espace et le temps. Rencontre avec une artiste aussi singulière que pétillante, à la personnalité et au propos séduisants.

Lire la suite : Marie Chouinard : "La nécessité du départ, c’était d’amener les visages auprès des spectateurs."

paradesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Cette pièce, créée en 1965 par la chorégraphe américaine Anna Halprin et le compositeur Morton Subotnick, a été interdite aux Etats-Unis pendant 25 ans pour cause de nudité. En 2017, lorsqu'on voit encore sortir de nombreux spectateurs d'une salle française, l'on se dit qu'un long chemin est encore à parcourir et l'on réalise l'importance que les scènes continuent de pouvoir contribuer à ouvrir les esprits et à distiller des messages de tolérance et de liberté. Parenthèse terminée mais nécessaire dans un contexte d'élections aussi troublé.

Lire la suite : Parades & Changes, replay in expansion : l'indispensable singularité de l'être

BabelPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ A tort, la parabole de la Tour de Babel de la Genèse est d'abord synonyme de punition divine. Les hommes, par orgueil, ont voulu atteindre les nuages des cieux et prétendre ainsi égaler Dieu ; aussi ce dernier les disperse-t-il en semant la zizanie dans leur langage. Babel, c'est pourtant - et surtout - un récit de création qui explique aux hommes l'origine de la diversité. Voilà ce que montrent, avec virtuosité, Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet et Antony Gormley dans cette reprise de création d'un spectacle joué pour la première fois en avril 2010 au Théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles. Là, pour paraphraser Baudelaire, le plateau est "un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles ; l'homme y passe à travers des forêts de symboles qui l'observent avec un regard familier. Comme de longs échos qui de loin se confondent dans une ténébreuse et profonde unité, vaste comme la nuit et comme la clarté", la chorégraphie, la scénographie, les chants, les compositions musicales et les saynettes jouées qui s'intercalent "se répondent". L'émotion du sacré est tout autant sublimée par les voix superbes des chanteurs qui résonnent dans l'espace vibrant de la salle que par la prodigieuse richesse des musiques du monde qui y sont interprétées ; les structures amovibles en acier qui sans cesse métamorphosent le paysage du plateau - jeux de géométrie, de verticalité et d'horizontalité vertigineux de beauté -  se font un des narrateurs à part entière de ce mythe fondateur. Les danses, enfin, sont les battements de coeur de cette apologie de la différence. Elles s'affirment comme le vecteur idéal pour exprimer non seulement notre intrinsèque et ancestrale conception tribale de l'identité mais encore l'évolution de cette dernière, devenue de plus en plus une représentation déracinée et multiple dans l'ère de la désincarnation numérique.

Lire la suite : Babel ( words ) : une pièce dansée célébrant avec virtuosité la diversité

Chotto DeshPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ En 2011, la virtuose "Akram Khan Company" présente "Desh", une pièce grand public qui connaît un succès retentissant auprès des spectateurs et de la presse internationale. Aussi, quelques années plus tard, ses créateurs en imaginent une version à hauteur d'enfant. Un conte chorégraphique aussi espiègle qu'émouvant qui met en scène un chorégraphe racontant ses souvenirs où se mêlent brillamment des séquences oniriques où l'on est emporté dans l'imaginaire de l'enfant qu'il était, des minutes de restitution de son quotidien auprès de son père et de sa mère et le dialogue improbable - qui a déclenché cette rêverie nostalgique - avec une petite fille de 12 ans qui assure des services de sous-traitance technique au Bengladesh pour un opérateur téléphonique occidental.

Lire la suite : Chotto Desh : un conte chorégraphique interculturel d'une magnifique esthétique

Mass bPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Qui ne connaît pas le travail de Béatrice Massin se devra de ne pas céder à l'inquiétude puis à l'agacement durant les premières minutes de Mass b qui, ont, disons-le tout net, l'allure d'une chorégraphie contemporaine à la prétention conceptuelle insupportable et à l'opacité d'interprétation ténue. Bref, patientez, fermez peut-être les yeux et laissez passer le prélude de peu d'intérêt - à notre humble avis ; Jean-Sébastien Bach ne nous aidant pas non plus avec ses accords initiaux, entêtants et discordants. On a eu beau pu lire la présentation de l'artiste sur la feuille de salle - " Mass b est une grande fresque humaine aussi bien baroque que contemporaine basée sur la marche, celle des populations de tous temps fuyant leur pays avec l'espoir de se reconstruire." - on trépigne déjà tant le temps semble s'écouler lentement...Et puis, soudain, une écriture sensible se dessine; le baroque se superpose au contemporain et s'invitent des instants de grâce où la musique valse harmonieusement avec le geste.

Lire la suite : Mass b : danse baroque et messe en si mineur pour s'envoler avec Béatrice Massin

Sankai YukuPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Meguri est un spectacle, de la compagnie de danse contemporaine japonaise Sankai Juku, constitué de sept tableaux. Le mot "Meguri" vient de "meguru" et est en lien avec l'idée de rotation, de toute chose effectuant un mouvement circulaire et, par extension, de tout ce qui circule en suivant un certain ordre ( ex: le passage du temps, les changements de saison..). Le sous-titre du spectacle, "Exubérance marine, tranquillité terrestre", fait écho au nom de la compagnie Sankai Juku, qui signifie "l'atelier de la montagne et de la mer".

Lire la suite : Meguri de Sankai Juku : les sept tableaux zen et poétiques d'Ushio Amagatsu

Roccio Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Caida del Cielo est tout autant un voyage dans des contrées aussi lointaines qu'(in)connues qu'une succession de métamorphoses troublantes où le masculin et le féminin s'expriment en notes divergentes, qu'une descente symbolique du ciel vers la terre...Une nouvelle pièce chorégraphique que les inconditionnels de la danseuse - qui a reçu le "Giraldillo" de la danse à la Biennale de Séville 2016  - sauront apprécier à sa juste valeur. Roccio Molina y poursuit son travail de dépoussiérage complet du flamenco : elle surprend toujours, joue autant avec la tradition qu'elle lui rend hommage.

Lire la suite : Caida del Cielo de Roccio Molina : un voyage entre lumières et ombres guidé à la pointe du talon

Kader AttouPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Les ballets modernes nous habituent à des compositions où le contraste, la variation ou l'accumulation deviennent les maîtres-mots d'une représentation chorégraphique éclatée. Opus 14 surprend par ses nombreuses séquences qui se dansent à l'unisson par tout le groupe...et l'on reconnaît que dans le contexte actuel, ce retour à une unité, à un sentiment vif de symbiose collective fait du bien. Le chorégraphe lui-même définit ce travail "comme une ode à l’humanité dansante."

Lire la suite : Kader Attou : Opus 14, un ballet énergisant au coeur de métronome

FlamencoPar Edith Huguet - Lagrandeparade.fr/ Le festival Flamenco s'invite à Nîmes pour sa 27e édition du 12 au 21 janvier 2017. Le Thêatre Bernadette Lafont, l'Odéon et la Paloma vous accueilleront pour vous offrir des spectacles hauts en couleur ;  l'occasion pour les novices de découvrir cet art andalou inscrit par l'Unesco au patrimoine culturel immateriel de l'Humanité depuis juin 2010. Au programme? de la danse, du chant et de la musique!

Lire la suite : Nîmes : le Festival Flamenco 2017 pour bien commencer l'année gardoise


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