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goldmanPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un paradoxe. Une hyperstar, un mythe, les superlatifs foisonnent… et depuis une vingtaine d’années, le retrait de la vie publique.

Lire la suite : « Goldman » d’Ivan Jablonka : une histoire de France…

bascoulardPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Traversant le 20ème siècle, il fut clochard magnifique, voyageur immobile.

Lire la suite : « Marcel Bascoulard, dessinateur virtuose, clochard magnifique, femme inventée » de Patrick...

BelfondPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / On l’avait quitté, en début d’année, après qu’il eut conté le dialogue d’un singe avec le jazzman Charlie Parker et une variation ludique sur le « je ». On le retrouve, en cette fin d’année- cette fois, il nous parle de lui.

Lire la suite : « T » de Haruki Murakami : toute une vie en T-shirts…

jaenadaPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Aujourd’hui encore, elle est tenue pour la « dernière star littéraire » américaine. Son nom ? Susan Sontag.

Lire la suite : « Sontag » de Benjamin Moser : gloire à la « dernière star littéraire » américaine !

perretPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il y a les mots de Chateaubriand : « L’écrivain original n’est pas celui qui n’imite personne, mais celui que personne ne peut imiter ». Et aussi ceux de Paul Léautaud : « On vit mal des autres quand on ne sait pas d’abord rire de soi-même ». Deux citations offertes par Alain Poulanges en ouverture de « Pierre Perret. La porte vers la liberté », la biographie d’excellence qu’il consacre à ce chanteur aussi à l’aise avec la langue verte qu’avec la poésie classique. Un chanteur qui peut aussi bien aligner plus de 500 chansons depuis ses débuts en 1957 avec une chanson titrée « Moi j’attends Adèle » qu’écrire un dictionnaire thématique, « Le parler des métiers » ou évoquer sa passion pour la pêche à la mouche.

Lire la suite : « Pierre Perret. La porte vers la liberté » d’Alain Poulanges : hommage au poète à la bouille de...

une longue routePar Serge Bressan - Lagrandeparade.com/ L’un dit : « Il est sourcier, calligraphe, peintre ». Un autre précise : « Il est un poète initié par Rilke ».

Lire la suite : « Une longue route pour m’unir au chant français » de François Cheng : souvenirs d’un passeur...

echenozPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un jour, il a confié : «Je ne suis pas écrivain, je fais des livres… » Un autre, il a expliqué : « Chaque phrase doit trouver son tempo, son équilibre, sa relation rythmique avec celle qui la précède et celle qui la suit ». C’est ainsi que Jean Echenoz, 74 ans, né un lendemain de Noël à Orange- la « Cité des Princes » dans le Vaucluse, est un des plus éblouissants écrivains français contemporains. Ce qui, prestige ultime, vaut bien un Cahier de l’Herne tout à lui consacré. L’objet, grand format et 242 pages, dirigé par l’éditeur Johan Faerber, regroupe des contributions d’écrivain.e.s, des textes de Jean Echenoz (parmi lesquels, un délicieux « Pourquoi j’ai pas fait poète »), des documents personnels et aussi quatre textes inédits : « J’arrive », « Moteur », « Rue Erlanger » et « Baobab ».

Un bandeau bleu-vert ceint le cahier- on y lit : « Pour tuer le temps, il relut tous ses papiers d’identité ». Dans ces mots, dans cette phrase, toute la musique « échenozienne » est là. Cette petite musique enveloppante qu’on a tant appréciée dès 1979 avec « Le Méridien de Greenwich », puis avec, entre autres, « Cherokee » (1983, prix Médicis), « Les Grandes Blondes » (1995, prix Novembre), Un an (1997), « Je m’en vais » (1999, prix Goncourt), « Ravel » (2006), « Courir » (2008) et le dernier en date, « Vie de Gérard Fulmard » (2020). L’auteur évoque de loin en loin ses influences : il cite alors les grands auteurs novateurs du 18ème siècle dont le Britannique Laurence Sterne (1713- 1768) et Diderot (1713- 1784) et aussi les polars de la Série Noire, surtout ceux de Jean-Patrick Manchette (1942- 1995). Des universitaires, chercheurs et autres exégètes de la chose écrite se sont penchés sur le cas Echenoz- ainsi, ils ont défini son écriture comme « minimaliste » ou encore « post-moderne », se basant sur la longueur de ses livres (par exemple, « Un an » ne compte que 110 pages !)…
Dans un brillant « Avant-propos » en ouverture du Cahier de l’Herne, Johan Faerber explique qu’avec « Le Méridien de Greenwich » en 1979, « Echenoz écrit comme après le roman. Il raconte, et cela depuis un point neuf de diction et de fiction par lequel les narrateurs apparaissent à chaque fois comme des hommes qui, à mots couverts, ont saisi combien la littérature, c’est fini ! Dans Cherokee, le personnage de Fernand ne dit pas autre chose : « Tout est fini. Les gens ne lisent plus ». (…) En ce sens, les narrateurs d’Echenoz se donnent bel et bien comme ceux qui entreprennent de reprendre le roman, à savoir de le raconter depuis des souvenirs épars qui leur en demeurent comme si chaque roman d’Echenoz portait en son cœur non pas un roman mais la narration de ce qui reste du roman, après la grande disparition de la littérature ».
Le monde « échenozien » est empli de méridien. Des mobiles, d’autres plastiques. Depuis plus de quarante ans, l’auteur, lui « un écrivain mesuré, feutré et discret, à rebours du spectaculaire d’un Sartre mais aussi à la différence du néant médiatique d’un Blanchot » comme le définit Faerber, nous offre une nouvelle littérature. Toute en modestie et en effacement, à l’image de son auteur qui, loin de l’agitation du monde littéraire, a choisi de se consacrer à l’œuvre. Alors, « être ou ne pas être Jean Echenoz, voilà, en gros, le genre de questions que tout apprenti écrivain de langue française doit se poser pour affronter son désir d’écriture », (se) demande l’écrivain Laurent Mauvignier (entre autres, « Histoires de la nuit »- 2020), un auteur estampillé « Editions de Minuit », cet éditeur auquel l’auteur de Cherokee est fidèle depuis son premier roman, « Le Méridien de Greenwich » paru en 1979…
Un jour, Jean Echenoz a confié : « Un livre, c'est chaque fois relancer les dés, on ne sait pas ce qui va sortir… » Nous, nous savons : de ce lancer de dés, il sortira un livre signé Jean Echenoz, et ce sera un bonheur renouvelé, retrouvé…

Echenoz
Auteurs : Collectif, sous la direction de Johan Faerber
Editions : L’Herne
Parution : 21 septembre 2022
Prix : 33 €

Extrait

« On arrive en train dans les abords des Eaux. On décrit d’abord un mouvement circulaire autour de la ville, point d’interrogation sans point, après qu’en suspension quelques villages qui la préfacent ont défilé- Retroange, Ouvenir, Les Hélices, arrêts facultatifs. Le convoi semble ainsi vouloir éviter Les Eaux avant de refermer sur la gare un parcours bouclé, son métal ponctuel venant grincer selon la loi du Chaix entre les quais. Outre la voie impartie au train, d’autres couple sde rail ont l’air d’aboutir à cette gare, d’autres encore d’en partir, mais la plupart d’entre eux qu’animent des aiguillages élémentaires s’échouent vers des hangars, des voies de garage bornées par des butées… » (in « J’arrive », texte inédit de Jean Echenoz)

 

frydmanPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il l’assure, le dit et l’écrit : pas question de se livrer au sport de l’époque avec son chariot de révélations intimes à gogo. A 78 ans, René Frydman a accepté de se raconter à la condition d’évoquer « rencontres, voyages, moments forts, combats professionnels ».

Lire la suite : « Le Dictionnaire de ma vie » : René Frydman de A à Z

seghersPar Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Malicieuse, la légende propose un voyage dans le passé. New York, un jour de 1955. Le photographe Sam Shaw se promène, la pluie commence à tomber. Il appelle son ami Norman Rosten, poète et écrivain de son état, et lui demande s’il peut venir se mettre à l’abri chez lui.

Lire la suite : « Marilyn, ombre et lumière » de Norman Rosten : sept ans d’amitié…

simon et merveillesPar Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Simon vient de naître… « Il a les yeux en amande. N’y aurait-il pas de la trisomie dans l’air ? […] La réponse est dans la question. Un froid glacial m’envahit. J’ai compris. Je sais. La déficience intellectuelle. La lenteur. L’élocution approximative. Le regard des autres… » Avec lucidité, pugnacité, simplicité et tendresse la maman et la famille de Simon vont mener un combat permanent, contre eux-mêmes et la société des « gens normaux », une lutte contre les institutions et la bêtise des hommes.

Lire la suite : Simon et merveilles : un récit poignant, percutant et tendre de Laure Vialleton

edgar morin Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Le Palais de l’Elysée ce 8 juillet 2021 en présence d’Emmanuel Macron, président de la République française, puis demain, deux autres cérémonies : l’une dans les locaux de sa Fondation, l’autre dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris, et le 13 juillet, il sera honoré au Palais des Papes en Avignon. Des cérémonies qui suivent celle organisée à l’Unesco, le 2 juillet dernier… Et tout ça, pour un homme, pour un philosophe et sociologue- Edgar Morin, né Edgar Nahoum le 8 juillet 1921 à Paris de parents juifs de Salonique. Oui, Edgar Morin fête ce jour son 100ème anniversaire- avec humour, sur Twitter récemment, il avait glissé : « Evitez d’être centenaire. Passez directement à 101 ans », et récemment, pour que cet anniversaire soit une belle fête, il rappelait : « J’étais tellement surpris de ne pas être mort à 90 ans que j’ai fini par m’habituer à vivre » et a publié un nouveau livre au titre joli et simple : « Leçons d’un siècle de vie ».

Lire la suite : « Leçons d’un siècle de vie » : Edgar Morin, 100 ans, le « braconnier du savoir »

faridPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / En fin d’un délicat prologue, le réalisateur David Teboul et l’avocate Isabelle Wekstein-Steg écrivent : « Pendant des jours, nous t’avons filmée. Pendant des années, nous t’avons écoutée. Ceci est ton dernier récit ». Un dernier récit joliment titré « C’était génial de vivre ».

Lire la suite : « C’était génial de vivre » de Marceline Loridan-Ivens : quelques bonheurs, un immense malheur…

sinclairPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Le 20ème siècle finissant, elle fut une téléstar- donnant rendez-vous aux téléspectateurs le dimanche en fin d’après-midi.

Lire la suite : « Passé composé » d’Anne Sinclair : souvenirs d’une vie hors normes…

morgensteinPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / On la surnomme l’idole des jeunes, la fée bien-aimée ou encore la grande petite fille. Ces temps derniers, Susie Morgenstern a fait sensation à chacun de ses passages à la télé pour la promo de son nouveau livre, « Mes 18 exils ». Look immuable- unique, aussi : des lunettes en forme de cœur, des robes chamarrées- et même une robe toute blanche lors d’une émission littéraire pour demander la main d’un autre invité, le romancier Daniel Pennac. Elle évoqua aussi un de ses tee-shirts sur lequel est inscrit, pour slogan, « Je veux être harcelée »- ce qui, avoua-t-elle, fait le désespoir de ses filles et petites-filles. Elle alla également d’une confidence : « Il a fallu que j’écrive un livre pour adultes pour qu’enfin on parle de moi et m’invite ! »

Lire la suite : « Mes 18 exils » de Susie Morgenstern : merci la vie !

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