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jarrePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il y eut de l’oxygène. Puis une équinoxe. On se glissa, un peu plus tard, dans des chants magnétiques, on y avait rendez-vous. A nous comme à des millions d’autres réunis place de la Concorde à Paris, à Houston, à Moscou, à Pékin ou même au pied des pyramides d’Egypte, on nous avait parlé de « Zoolook ». C’était tout pour la musique avec, pour maître et directeur, Jean-Michel Jarre. Ces dernières années, on l’a surnommé, catalogué « père de l’électro »- c’est un raccourci vraiment trop rapide, il ne manque pas de corriger qu’il n’a pas été le premier à utiliser des machines pour « faire de la musique », comme on disait dans les années 1970. Et de rappeler les travaux de, entre autres, Pierre Schaeffer et son GRM (Groupe de Recherches Musicales)…

Lire la suite : « Mélancolique Rodéo » de Jean-Michel Jarre : la bande-son d’une vie

delomePar Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ « Ma mère était gouine et je ne souhaite pas à mon pire ennemi d’endurer mon adolescence auprès d’Elle ». C’est par cette phrase lapidaire que débute « Les Etrangers », le deuxième roman de Didier Delome aux Editions Le Dilettante. On dit souvent que l’incipit (les premiers mots d’une œuvre littéraire) donne le ton et agit de façon déterminante sur le lecteur qui va soit se laisser embarquer soit douter. Ici il porte en trois mots clés (« gouine », « endurer », « Elle ») la tonalité du roman.

Lire la suite : « Les Etrangers » de Didier Delome : chronique d’une enfance avortée

mariellePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Disparu le 24 avril 2019, Jean-Pierre Marielle était un mélancolique. Pour lui l'humour était la politesse du désespoir. Pas étonnant qu'il ait obtenu ses meilleurs rôles grâce à des réalisateurs comme Joël Seria (Les Galettes de Pont-Aven), en milieu de carrière, et à la fin, avec Alain Corneau (Tous les matins du monde). Dans le premier, il exprime sa fausse légèreté, en se faisant passer pour un con, et dans le dernier, il expose sa noirceur, pour ne pas dire sa déprime lancinante. La lourdeur des hommes semblait lui peser, mais il faisait des efforts pour s'adapter. Ecouter du jazz l'a,, semble-t-il, aidé.

Lire la suite : Stéphane Koechlin : Marielle, ce misanthrope mondain et la météore du mouvement hippie

brandoPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Lorsque Marlon Brando meurt le 1er juillet 2004, à 80 ans, il est gras comme un loukoum et isolé dans le bunker qu'il s'est créé tout seul, à la fois proche et loin d'Hollywood. Ce jour-là, ce n'est pas seulement un grand acteur qui s'est éteint mais aussi une légende du cinéma, la grande passion de Samuel Blumenfeld, reporter au magazine M. Le Monde. Les fans de Brando disent de lui qu'il a révolutionné le jeu d'acteur (de grand écran), grâce à son physique sensuel, à la fois viril et féminin (pas efféminé) qui attirait à la fois les femmes et les hommes.

Lire la suite : Un Marlon nommé Brando : une biographie romancée passionnante de Samuel Blumenfeld

RheimsPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Une histoire qui commence le mercredi 23 août 2017. Ce jour-là, sort en librairie « Une vie sans moi ». Ce jour-là, son auteure entre « en urgence à l’hôpital ». C’est le début de la bataille du rein pour Nathalie Rheims- et en quarante-cinq chapitres brefs pour son vingtième livre, elle raconte. Résultat : « Les reins et les cœurs », un livre d’une bataille, un texte fort, puissant, bouleversant. Elle écrit : « Il faut toujours être attentif, ne jamais baisser la garde, car, à tout moment, l’apocalypse peut vous tomber dessus ». Elle qui, dans ses livres, se raconte, précise : « J’avais senti venir la catastrophe dans ma propre écriture, présente jusque dans le titre de ce livre ultime : « Ma vie sans moi ». Le récit en était prémonitoire. J’avais imaginé qu’au cours d’une anesthésie générale, le fil de ma vie se délitait, me réduisant en poussière ».

Lire la suite : Les reins et les cœurs : la bataille de Nathalie Rheims

I amPar Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Etonnantes, saisissantes, surprenantes ces dix-sept confessions, « Dix- sept rencontres avec la mort » que raconte Maggie O’ Farrell ; comme un cours d’anatomie en 17 leçons, d’anecdotes en anecdotes, avec une simplicité et une sincérité déroutantes, elle décline sans pudicité les terribles moments de sa vie et leurs conséquences physiques et morales…depuis le crâne, en passant par le cou, le système sanguin, la colonne vertébrale…et la frayeur, et l’angoisse dans un avion qui manque de se crasher, et l’oppressante anxiété d’un accouchement mal engagé… Maggie O’ Farrell dresse un catalogue d’histoires et de situations cauchemardesques pour raconter sa vie à travers ses rencontres et ses expériences avec la mort, comment elle a défié la camarde, comment elle a esquivé le pire !

Lire la suite : I am, I am, I am : une autobiographie insolite de Maggie O’ Farrell

JorisPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un aveu. Qui transpire de toutes les pages. Lieve Joris, 66 ans, écrivaine belge née à Neepelt, globe-trotteuse et vivant à Amsterdam, avoue avoir là fait son voyage le plus exotique. Elle qui a voyagé et écrit sur la Syrie, la Chine ou encore le Congo confie, oui, que son voyage le plus exotique, c’est dans sa famille qu’elle l’a effectué.

Lire la suite : Fonny : Lieve Joris dit tout sur son frère…

BirkenauPar Félix Brun - Lagrandeparade.com/ C’est le récit poignant, émouvant, simple, terrible, d’une dame de 94 ans, rescapée du camp d’extermination de Birkenau. En mars 1944, sa famille est dénoncée, et avec son père, son jeune frère et son neveu, la gestapo les arrête à Avignon. Ginette a 19 ans…la prison à Lyon, puis Drancy, et Birkenau. Et là, la déshumanisation va commencer, la bestialité des nazis est poussée à l’extrême. "De toute façon, je n’ai plus le temps de réflexion, personne n’a plus ce temps, il appartient au passé ».

Lire la suite : Retour à Birkenau : l’horreur en mémoire

footorinoPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un fil. Il est jaune, comme d’autres sont rouges. Il est jaune comme celui du maillot dont on fête, cette année, le centième anniversaire et attribué la première fois le 19 juillet 1919 à Grenoble au départ de la 11ème étape du Tour de France, jaune comme la couleur du quotidien « L’Auto » qui organisait alors la course.

Lire la suite : Mes Maillots jaunes: Eric Fottorino se souvient…

bacquéPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Au matin du 19 février 2019, la nouvelle tombe. Karl Lagerfeld est mort des suites d’un cancer- la veille, il avait été admis à l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, en toute proche banlieue parisienne.

Lire la suite : « Kaiser Karl » de Raphaëlle Bacqué : une biographie pour percer le mystère Lagerfeld

actes sudPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Avouons-le d’emblée- voici un livre qui brille de mille feux d’abord par son titre. Un de ces titres qui attirent à coup sûr le lecteur : « La vie de merde de mon père, la vie de merde de ma mère et ma jeunesse de merde à moi ».

Lire la suite : La vie de merde de mon père, la vie de merde de ma mère et ma jeunesse de merde à moi : Andreas...

lodgePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Il parle de « bonne fortune ». Evoque « des décennies passionnantes en Grande-Bretagne à la fois pour le roman et la critique littéraire ». Se raconte à travers des instants de sa vie privée, mais aussi ses voyages, les mondes littéraire et universitaire. David Lodge, 84 ans et vivant à Londres, fait le point sur sa vie. Il a commencé à se raconter dans « Né au bon moment », paru en 2016 et courant sur la période 1934-1975, et ces temps-ci avec « La chance de l’écrivain », il poursuit pour la période 1976-1991. Après les pages sur la jeunesse et les premiers pas en littérature, c’est à présent un survol de quinze années, apogée de ses vies d’écrivain et d’universitaire. 

Lire la suite : La chance de l’écrivain : avec David Lodge, dans les eaux médianes de l’existence

vie vagabondePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Ce fut jour de fête à San Francisco, le 24 mars dernier. On y célébrait l’anniversaire d’un homme, poète voyageur, libraire et peintre, militant de gauche et éditeur. Ce jour-là, dans la mythique librairie City Lights qu’il a fondée, Lawrence Ferlinghetti a fêté ses 100 ans. Il n’a pas souhaité faire le moindre commentaire, a refusé d’évoquer le siècle passé- expliquant qu’il a toujours regardé devant.

Lire la suite : La vie vagabonde : Lawrence Ferlinghetti, 100 ans et dernier beatnik…

a jeter sans ouvrirPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr/ Elle s’était rappelée à notre bon souvenir en 2017 en parlant « de fringues, de musique et de mecs »- ce qui avait donné le titre de son premier livre où elle racontait ses années punk, ses innombrables FIV (fécondations in vitro), son cancer de l’utérus ou encore sa reconversion en « femme au foyer ». Et en ce printemps, à 64 ans, Viv Albertine nous revient avec un deuxième texte, tout aussi étincelant qu’énervé, tout aussi explosif qu’intimiste. C’est « A jeter sans ouvrir », le livre d’une femme en colère. Dans les dernières années 1970 avec une bande de copines, elle avait monté The Slits, le premier groupe punk entièrement féminin. Des filles bien énervées. Et puis, au fil du temps, Viv Albertine s’est assagie, éloignée de la musique, a touché à la production, à la vidéo et aux arts plastiques…

Lire la suite : A jeter sans ouvrir : un livre furieusement chaotique de Viv Albertine

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