Par Serge Bressan - Lagrandeparade.com/ Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec notre « envoyé spécial permanent » outre-Manche, le toujours impeccable Jonathan Coe ; ensuite, on enchaîne avec un auteur qui n’a pas son pareil pour enchanter les mots, l’agile Denis Grozdanovitch, et enfin, on se glisse dans une réédition d’un texte paru en 1996 dans les traces d’un couple ausculté par l’éternelle Françoise Sagan. Bonne lecture !
Lire la suite : Une semaine de lecture avec Jonathan Coe, Denis Grozdanovitch et Françoise Sagan
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence par le roman aussi vertigineux qu’envoûtant d’une impeccable écrivaine suédoise ; ensuite, on enchaîne avec un « dictionnaire amoureux » consacré à la bêtise- et il y a à dire et écrire !, et enfin, on se marche et skie dans les traces d’un aventurier de l’extrême qui enchaîne les best-sellers. Bonne lecture !
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence par un récit aussi ignominieux qu’inimaginable mais pourtant vrai écrit par la femme de radio Sonia Devillers ; ensuite, on enchaîne avec le livre posthume de John le Carré, maître du roman d’espionnage, et enfin, on se glisse dans un aussi pétillant qu’émouvant texte empli d’éclats de vie par l’homme de ciné et théâtre Denis Podalydès. Bonne lecture !
Lire la suite : Une semaine de lecture avec Sonia Devillers, John le Carré et Denis Podalydès
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence par le sixième et nouveau roman d’un des meilleurs écrivains nord-américains du moment ; ensuite, on enchaîne avec l’évocation d’un arrière-grand-père qui avait refusé de reconnaître son fil à la naissance et l’avait abandonné, et enfin, on se glisse dans un émouvant texte d’amour pour une mère, femme puissante et insoumise. Bonne lecture !
Lire la suite : Une semaine de lecture avec Jonathan Franzen, Claudie Gallay et Félicité Herzog
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence par un texte magnifique mêlant autobiographie et évocation du grand écrivain italien Carlo Emilio Gadda ; ensuite, on enchaîne avec l’évocation du génie du post-impressionnisme se penchant, à la fin de sa vie, sur son passé, et enfin, on se glisse dans une vie ponctuée par dix-sept chansons pour un délicieux « song book ». Bonne lecture !
Lire la suite : Une semaine de lecture avec Philippe Bordas, Zoé Valdés et Carole Zalberg
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence l’un des meilleurs écrivains américains contemporains ; ensuite, on enchaîne avec le septième et nouveau roman d’un auteur aussi réputé pour ses pièces de théâtre, et enfin, on se glisse dans le très beau texte d’une plasticienne qui offre là son deuxième et magnifique roman. Bonne lecture !
Lire la suite : Une semaine de lecture avec Russell Banks, Antoine Rault et Gabriella Zalapi
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence LA fresque de cette rentrée littéraire d’août-septembre 2022, direction l’Algérie ; ensuite, on file aux Pays-Bas, précisément à Amsterdam pour une nuit dans la Maison d’Anne Frank, et enfin, on se glisse dans les pas d’un chat sacrément curieux et observateurs dans les rues de Moscou. Bonne lecture !
Lire la suite : Une semaine de lecture avec Kaouther Adimi, Lola Lafon et Grigori Sloujitel
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / En cette rentrée où paraissent pas moins de 490 romans d’ici la fin octobre, une troisième sélection de cinq romans indispensables, dont un texte-événement avec Catherine MIllet. Bonne lecture !
CATHERINE MILLET : « Commencements »
Une confidence : « Je publie effectivement mon quatrième livre autobiographique mais les quatre récits ont des points de départ différents ». Une autre : « Je me suis prise en otage ». Pour ce qui constitue un des événements de la rentrée littéraire d’été 2022, à savoir « Commencements », 320 pages bien denses, Catherine Millet a plongé dans deux malles où elle garde tout de sa vie. Dans un récent entretien, elle expliquait avoir souhaité raconter « la période où je commence à entrer dans la vie professionnelle, ce qui correspond aux débuts de ce qu’on appelle l’art contemporain, la fin des années soixante, le début des années 1970. Relater l’entrecroisement des deux relevait du défi, mais c’était amusant d’essayer de comprendre comment la jeune femme sans bagage que j’étais s’était glissée dans une époque où les artistes eux-mêmes réinventaient leur pratique ». Celle qui fut révélée en 2001 au grand public par son premier texte autobiographique, « La vie sexuelle de Catherine M. », est née en 1948 à Bois-Colombes (alors, Seine-et-Oise, aujourd’hui Hauts-de-Seine) en 1948, fille d’un directeur d'auto-école et d’une secrétaire. Enfance, adolescence- vie ordinaire… Dans un café, quatre garçons préparent une revue de poésie, l’adolescente les regarde, n’ose les approcher, ils deviendront amis. Avec l’un d’entre eux qui deviendra un célèbre galeriste, elle commence une vie de couple. Il y aura la création d’« art press », la revue indispensable consacrée à l’art contemporain et qui existe toujours. Il y aura aussi Mai-68 à Paris- aveu de Catherine M ; « Je suis passée à côté de Mai-68 » ; l’émergence de SoHo à New York et, dans le monde, de cet art qu’on appellera « art contemporain ». Avec « Commencements », d’une écriture quasi clinique et froide, Catherine Millet poursuit une introspection sentimentale, sexuelle et intellectuelle. Un texte indispensable.
Commencements
Auteure : Catherine Millet
Editions : Flammarion
322 pages
Prix : 20 €
Catherine Millet : condition féminine, plaisir, désir…
MURIEL BARBERY : « Une heure de ferveur »
Le roman de la délicatesse… et de l’amour. En écho à son précédent texte- « Une rose seule », 2020, Muriel Barbery nous glisse, en cette rentrée d’été 2022, « Une heure de ferveur ». Avec les mots de la romancière, on se retrouve à Kyoto, là où vivait Hanu Ueno- le père décédé de Rose. Magicienne (ce que l’on sait depuis « L’Elégance du hérisson », 2006), Muriel Barbery remonte l’histoire de ce Japonais, donc père de Rose et marchand d’art contemporain. Il a aimé follement une Française ; enceinte, elle est rentrée en France et n’a jamais voulu que Hanu voit sa fille Rose. Cette fille qui a occupé son esprit, son imaginaire durant tant d’années, jusqu’à sa mort. Pour lui, Rose était une fleur parmi les fleurs des jardins qu’il appréciait par-dessus tout. Une fois encore avec cet homme tout habité par la beauté et l’autre, l’auteure signe là un roman d’une élégance rare…
Une heure de ferveur
Auteure : Muriel Barbery
Editions : Actes Sud
256 pages
Prix : 20,50 €
LIONEL DUROY : « Disparaître »
On ouvre sur une histoire de famille, on boucle avec un voyage à vélo. Avec « Disparaître », Lionel Duroy- romancier hautement fréquentable sans succomber au « roman fragmenté », offre à son héros Augustin, 70 ans, l’occasion lors d’un repas au restaurant d’annoncer à sa famille que, là , c’est décidé, il file à Stalingrad… à vélo, sans préciser le sens de cette expédition à deux roues. Disparaître, finir sa vie, « mourir, si vous préférez ». Retour à son domicile, il prépare la machine, « un vieux Singer ». Cap sur l’est. Valbonne puis Bucarest, Ljubljana, Zagreb, Belgrade… après avoir voyagé à travers paysages, souvenirs, littérature (Malaparte, Istrati ou encore Botez) et Histoire, disparaîtra-t-il à Stalingrad ? Disparaître, c’est délicieusement triste, follement mélancolique, furieusement romantique…
Disparaître
Auteur : Lionel Duroy
Editions : Mialet- Barrault
304 pages
Prix : 20 €
GUILLAUME PERILHOU : « Ils vont tuer vos fils »
Plus sombre que jamais, Lou Reed chantait en 1974 « Kill Your Sons »… Une chanson qui inspire le titre et le premier roman de Guillaume Perilhou : « Ils vont tuer vos fils »- assurément l’un des meilleurs premiers romans de cette rentrée d’été 2022. Guillaume a 15 ans, l’âge du mal de vivre… Comme on dit, c’est un ado perturbé- et il y a de quoi. Sa mère, enfant, a été violée par son père. Le narrateur, lui, décide de porter plainte contre son père pour agression sexuelle quand il était petit enfant. Le roman est le récit chez le juge, entretien qui va se terminer en explosion de violence- conséquence : retour à l’HP où, depuis quelque temps, il est interné… Sur ce thème pas vraiment nouveau (le mal être adolescent et la quête d’identité), à coup de saynètes étourdissantes, Perilhou signe un livre cinglant, bouleversant. Une belle réussite…
Ils vont tuer vos fils
Auteur : Guillaume Perilhou
Editions : L’Observatoire
162 pages
Prix : 17 €
MARIEKE LUCAS RIJNEVELD : « Mon bel animal »
La sensation des lettres néerlandaises. Et aussi un des événements de cette rentrée d’été 2022 pour l’édition française. A 31 ans, se revendiquant non genré et non binaire, Marieke Lucas Rijneveld a publié quatre livres (deux romans, deux recueils de poésie) dont deux traduits en français : « Qui sème le vent » (2020, lauréat de l’International Booker Prize 2020) et « Mon bel animal », un roman partiellement autobiographique qui se glisse dans les pas de « Lolita » de Nabokov. Dans la campagne néerlandaise, un été étouffant et la menace de grippe bovine… Un vétérinaire, 49 ans, se rapproche d’une jeune fille, 14 ans. Dans son journal, l’homme raconte la relation qu’il va entretenir avec la jeune fille. Dans ces pages d’un lyrisme glaçant, résonne la voix du prédateur. Le récit de cette relation est à sens unique- celui de l’homme. C’est sensible et érotique…
Mon bel animal
Auteur.e. : Marieke Lucas Rijneveld
Editions : Buchet-Chastel
418 pages
Prix : 23 €
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / En cette rentrée où paraissent pas moins de 490 romans d’ici la fin octobre, une deuxième sélection de cinq romans indispensables, dont un immense coup de cœur avec l’Américaine Toni Morrison. Bonne lecture !
Toni MORRISON : « Récitatif »
Elle fut une écrivaine libre et révoltée. Parée de nombreux prix, dont un Pulitzer (1988) et un Nobel de littérature (1993)- elle fut la première Afro-américaine à être distinguée par l’Académie suédoise.
Née Chloe Ardelia Wofford le 18 février 1931 à Lorain, Ohio, Toni Morrison est morte le 5 août 2019 à New York- elle avait 88 ans. Au fil de sa vie, elle a écrit des romans indispensables et une seule « novella » qui nous arrive, en cette rentrée littéraire d’été 2022. Le titre, tout simple : « Récitatif »- pour un livre écrit en 1983 et court, une petite centaine de pages, avec en prime une formidable postface signée Zadie Smith, l’écrivaine britannique elle aussi libre et engagée. Dans ce texte XXS, Toni Morrison joue avec lectrices et lecteurs, les emmenant sur des pistes incertaines- où est le blanc ? le noir ? « Récitatif », c’est le livre de la couleur cachée. En effet, sortant de ce livre, on est incapable de dire avec assurance qui est qui : la romancière, tout au long des pages, glisse des détails qui peuvent laisser croire que… mais vite, d’autres surgissent pour entretenir l’interrogation. Oui, qui est qui ? Deux gamines de 8 ans, Twyla et Roberta, se rencontrent dans un orphelinat et sont inséparables pendant quatre mois, à l’écart du groupe des grandes aux comportements de monstres. La mère de Twyla aime danser toute la nuit, celle de Roberta est plutôt BCBG… On lit : « On se comportait comme des sœurs séparées depuis bien trop longtemps. Ces quatre mois brefs n’étaient rien dans le temps. Peut-être que c’était la chose elle-même : juste le fait d’être là , ensemble. Deux petites filles qui savaient ce que personne d’autre au monde ne savait : comment ne pas poser de questions ». Des années plus tard, devenues femmes, les deux se rencontrent par hasard. L’une est heureuse de ces retrouvailles- elle est alors serveuse ; l’autre laisse paraître quelque gêne- elle est « bien mariée » dans l’upper class. Qui est la blanche ? la noire ? Toni Morrison sait mieux que quiconque que, lorsqu’on évoque la race, la mémoire est une donnée difficile à manier. Avec « Récitatif », elle met au grand jour les travers et les préjugés d’une société confrontée à un mal profond. En quelques pages, l’air de rien, jouant en permanence avec le non-dit et le sous-entendu, ce court texte est un monument de la littérature de combat contre le racisme. L’immense coup de cœur de cette rentrée d’été 2022.
Récitatif
Auteure : Toni Morisson
Editions : Christian Bourgois
110 pages
Prix : 14 €
Laurent GAUDÉ : « Chien 51 »
En Fregoli des lettres, Laurent Gaudé n’a jamais hésité à varier les plaisirs et, donc, les formes littéraires. A preuve : lui le romancier et dramaturge s’offre, cette fois avec « Chien 51 », un détour dans le genre « anticipation sur fond d’enquête policière ». Comme disent les savants ou les prétentieux, Chien 51 est une dystopie, ce récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il est impossible de lui échapper. Avec Gaudé, on se glisse donc dans les pas du flic grec Zem Sparak, on débarque dans une salle sombre, au troisième étage d’une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ- quasiment le QG de Zem. Défoncé à la technologie Okios, il retrouve l’Athènes de sa jeunesse, alors que son pays n’existe plus. A présent, Zem est un « chien », un policier placardisé dont le job est de fouiller la zone 3 de Magnapole sous les pluies acides et la chaleur écrasante. A la levée du jour, dans ce quartier abandonné, on retrouve un corps ouvert le long du sternum- Zem doit sortir de son renoncement et, sous la direction de l’inspectrice de la zone 2, il retourne au boulot et enquête. Avec le mystère du consortium GoldTex qui se pointe dès qu’un pays est en faillite. Un roman de haut vol, dans le monde halluciné de demain.
Chien 51
Auteur : Laurent Gaudé
Editions : Actes Sud
304 pages
Prix : 22 €
ALAIN MABANCKOU : « Le commerce des Allongés »
Depuis un moment, il se faisait attendre. Il est de retour, après des voyages en Amérique du sud et en Afrique, des séjours dans les universités américaines. Alain Mabanckou ne tient pas en place. Mais trouve le temps d’écrire. Et nous offre, en cette rentrée, « Le commerce des Allongés ». Un bel et foisonnant roman pour un retour au pays, à la terre natale, à Pointe-Noire. Et nous voilà , lectrices et lecteurs, embarqués dans un conte, dans une fable politico-sociale. Oui, quand il est inspiré (ce qui n’a pas toujours été le cas, avouons-le), Mabanckou est un magnifique conteur. Ainsi, il sait mieux que quiconque mettre en scène les aventures de Liwa Ewakingaï, un jeune Congolais dont le nom signifie « qui défie la mort », Ce soir-là , il s’était fait beau comme un dieu, nœud papillon, pantalon pattes d’eph’ dans l’espoir de conquérir en discothèque une belle ; ce soir-là , il est mort… Quelques jours plus tard, au cimetière du « Frère-Lachaise »- le cimetière des pauvres de la ville, il fait la découverte de la vie. A Pointe-Noire, les morts sont très humains- il y a un DRH, un musicien de rock ou encore la Femme-Corbeau. Dans ce « Commerce des Allongés », Alain Mabanckou rappelle avec élégance et allégresse que, même dans la mort, perdure la lutte des classes. Un texte salutaire.
Le commerce des Allongés
Auteur : Alain Mabanckou
Editions : Seuil
304 pages
Prix : 19,50 €
Du même auteur:
"Rumeurs d’Amérique" d’Alain Mabanckou : une autobiographie américaine…
Les cigognes sont immortelles : Alain Mabanckou, retour au pays…
KARL MARLANTES : « Faire bientôt éclater la terre »
Une certitude : voici LA fresque historique et familiale de cette rentrée littéraire de l’été 2022. Après « Retour à Matterhorn » (2012) et « Partir à la guerre » (2013), l’auteur américain Karl Marlantes nous revient, à 77 ans, avec « Faire bientôt éclater la terre »- roman XXL de 608 pages. Au fil des pages, c’est un voyage entre la fin du 19ème siècle (1891) et une bonne partie du 20ème (jusqu’en 1969) de Finlande jusqu’aux Etats-Unis. C’est aussi une plongée dans la diaspora finlandaise, avec les deux frères Ilmari et Matti et la sœur Aino. Alors qu’il était menacé par la conscription dans l’armée russe, l’aîné, Ilmari, a fui le pays- direction l’Amérique, il arrive dans l’Oregon et se retrouve à travailler avec les bûcherons finlandais. Face au pouvoir russe puis aux patrons forestiers américains, Matti, lui, découvre l’engagement politique, tandis que Aino, personnage central du roman tout en impétuosité, va organiser les bases d’un syndicat et mener des grèves violemment réprimées. Contraints à quitter leur terre natale, les frères et sœur ont rêvé l’Amérique, terre des possibles. Ils et elle ont tenté de faire éclater la terre promesse de jours meilleurs. Avec ce nouveau roman, Karl Marlantes rend hommage à ces héros du tout-possible, et offre un chant à la gloire d’une forêt ravagée par la folie humaine…
Faire bientôt éclater la terre
Auteur : Karl Marlantes
Editions : Calmann-Lévy
608 pages
Prix : 24,50 €
SALLY ROONEY : « Où es-tu, monde admirable ? »
Outre-Manche, c’est l’unanimité : à 31 ans, Sally Rooney est la plus belle sensation des lettres irlandaises du moment. Après les très remarqués « Conversations entre amis » (2019) et « Normal People » (2021), la voici de retour en librairies avec « Où es-tu, monde admirable ? » Un texte entre roman et échanges épistolaires (à la mode d’aujourd’hui, c’est-à -dire une correspondance par e-mails !). Jeune romancière, la trentaine, Alice a quitté Dublin après un succès étourdissant- direction, un village irlandais, et fait connaissance de Felix sur un site de rencontres. De son côté, Eileen- la meilleure amie d’Alice, demeure à Dublin où elle travaille pour un magazine littéraire, et retrouve Simon, un ami d’enfance. Malgré l’éloignement, les deux jeunes femmes échangent chaque jour. Tout est sujet de conversation : le sexe, l’amour, l’argent, l’amitié, la politique… et surtout, ce monde qui fut admirable et qui ne tourne plus rond avec inégalités, injustices et violence. Comment croire en des lendemains qui chanteraient quand la catastrophe paraît inéluctable ? Que restera-t-il de la beauté du monde quand on sera passé à l’âge adulte ? Sally Rooney signe, là , un texte terriblement lucide, follement incandescent et qui sonne si diablement juste.
Où es-tu, monde admirable ?
Auteure : Sally Rooney
Editions : L’Olivier
384 pages
Prix : 23,50 €
« Conversations entre amis » de Sally Rooney : le roman de la génération désenchantée
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.com / En cette rentrée où paraissent pas moins de 490 romans d’ici la fin octobre, une première sélection de cinq romans indispensables. Bonne lecture !
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence en musique avec un formidable livre sur la soul music par un enfant du rock, du jazz et du rhythm’n’blues ; ensuite, on file en Argentine à la Bibliothèque nationale de Buenos Aires où surgissent de nulle part deux manuscrits inédits de Borges, et enfin, on se glisse dans les pas d’une jeune fille de 12 ans coincée entre la religion juive et la catholique dans le dernier roman d’un des grands auteurs israéliens. Bonne lecture !
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec un livre petit format pour un texte ramassé autour du désir et de la femme ; ensuite, on se glisse dans les années 1970-1980 avec une princesse belle et funky, et enfin, on plonge avec un des grands auteurs scandinaves pour un catalogue des petites choses le temps d’un été. Bonne lecture !
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec un recueil de notes et réflexions d’un des plus grands cinéastes italiens ; ensuite, on se glisse dans les nuits parisiennes des années 1970-1980 avec le DJ des années Palace, venu de Cuba, et enfin, on plonge dans la piscine avec le texte décapant et fragmenté de la primo-romancière Léa Tourret. Bonne lecture !
Lire la suite : Une semaine de lecture avec Michelangelo Antonioni, Guy Cuevas et Léa Tourret
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.com / Trois suggestions de lecture pour une semaine : d’abord, on commence avec un thriller d’un duo réunissant la plus populaire des auteur.e.s scandinaves et un mentaliste ; ensuite, on se glisse dans un texte paru originellement en 1954 et les souvenirs de l’iconique a créatrice de mode Elsa Schiaparelli, et enfin, on retrouve Bernard Werber, une des stars des hits et tops des ventes pour un exercice de « mémoires ». Bonne lecture !
Un bon bouquin, ça ne périme pas! Et après, ça passe en poche et c'est encore mieux parce qu'on peut l'emporter partout!
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