Mariana Ramos : l'héritière festive et féline de Césaria
- Écrit par : Guillaume Chérel
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Alors que se profile l'anniversaire du décès de Cesária Évora, la diva pionnière du Cap Vert, disparue le 17 décembre 2011, la jeune garde se révèle. Le 27 novembre dernier au New Morning, célèbre salle de blues-jazz de Paris, Mariana Ramos présentait des extraits de son nouvel album « Quinta ».
Cette île africaine où l’on parle portugais a décidément enfanté une génération de chanteuses de talent qui ont grandi dans l’ombre de la petite géante dont on n’est pas prêt d’oublier le timbre de la voix. Mais justement, Mariana Ramos se distingue avec ses propres atouts. Son parcours n’est pas le même (née à Dakar, où elle vivra ses premières années), sa voix est plus « claire », et pour cause, Césaria était connue pour boire comme une blueswoman et fumait comme un pompier… Mariana Ramos est féline, communicative, festive, moins Fado. Elle aime parler au public et partager avec ses musiciens. Ce soir-là, au New Mornig, c’était Toy Vieira au piano et Bau à la guitare, JP Gomes à la basse, Zéca, Cavaquino et Alex Nkuin à la batterie. Invité : Totinho au saxo. Avec sa personnalité (on pense à Buena Vista Social Club) et sa diversité (afro-jazz créole), elle semble prête à prendre la relève....
Mariana Ramos
Album : « Quinta », sortie nationale le 5 février.
Producteur : Casa Verde Productions.
En concert le 13 février 2016 au New Morning ( Paris)
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