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PersanesPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Le théâtre de l’Etoile du Nord annonce la couleur : « Ce lieu place l’expérimentation au cœur de sa programmation, que cela soit en théâtre, danse ou spectacles jeune public. Le théâtre est engagé auprès des créateurs dont la démarche comporte une prise de risque et dont le cheminement artistique, le propos, le langage (qu’il soit théâtral ou chorégraphique) s’écarte des sentiers battus, de la pensée consensuelle ».
Le public doit donc s’attendre à voir un spectacle « expérimental » qui va le surprendre, voire les déranger. Les provoquer : « Méfiez-vous de votre première impression, c’est la bonne », disait Boris Vian. Oubliez le livre lu au collège. Dès le début des « Lettres Persanes », revues et (quasiment) corrigées par Guillaume Clayssen, le public de l’Etoile du Nord est donc presque « agressé » d'emblée… Sans dévoiler comment et pourquoi, certain(e)s se sont laissé prendre. L’effet voulu est réussi. On est perturbé. Tout sauf indifférent. Les riffs de guitare électrique couvrent parfois la voix des acteurs ; les crachouillis du micro font leur effet; la lenteur des pas sur le plateau agace ; comme les cris soudains, ou cet acteur drôle qui surprend en se déculottant littéralement, enfile un tutu et continue comme si de rien n’était, les « affaires » à l’air. Puis arrivent la corde à sauter et les échasses…. On dirait parfois un sketch de Gad El Maleh, ou des Nuls, sur la danse et le théâtre « comptant pour rien ».

Lire la suite : Les Lettres Persanes revues et corrigées par Guillaume Clayssen ou quand Montesquieu expérimente...

SuivrePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ On peut "s'efforcer", une fois entré dans une salle assourdie de cris d'oiseaux stridents en fond sonore, de "suivre", le coeur vaillant et en mode mission coûte que coûte. Encore que devoir "s'efforcer" soit quand même un petit peu mauvais signe: le talent ne s'impose-t-il pas de toute évidence avec l'éclat de la surprise heureuse, du coup de poing dans le ventre, de l'exaltation émue? Soit. Admettons que, là, exceptionnellement, il faille le chercher... Quoi qu'il en soit, la pièce fait flop, décourageant la patience des âmes les plus généreuses.

Lire la suite : Je m'efforcerai de te suivre : une tentative pour mettre en scène la poésie de Houellebecq

NovecentoPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Alessandro Baricco est un auteur italien passionné de musique qui a remporté de nombreux prix littéraires ( dont le prix Médicis étranger en 1995) et est traduit en plusieurs langues. Son monologue théâtral "Novecento" narre la vie singulière d'un pianiste autodidacte, au talent redoutable, qui a été abandonné à la naissance par ses parents, en 1900, sur un paquebot en partance pour l'Amérique. Recueilli et élevé par un membre de l'équipage, sans véritable identité ni patrie, Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento devient un musicien exceptionnel qui n'a jamais posé les pieds sur la terre ferme...nourrissant ses mélodies de tout ce qu'il entend à bord, véritable transcripteur de la musique de la vie.

Lire la suite : Novecento : l'adaptation brillante du roman d'Alessandro Baricco par André Dussolier

fonction de l'orgasmePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Une façon réjouissante de lire ou relire "la fonction de l'orgasme" de Wilhelm Reich. Un one woman show pétillant et engagé pour la jubilatrice cause du plaisir sexuel. Le spectacle s'ouvre sur un reportage en mode selfie que bientôt vient animer en chair et en os, Constance Larrieu.

Lire la suite : La fonction de l'orgasme : un one-woman-show pétillant et engagé pour la jubilatrice cause du...

Clément Hervieu-LégerPar Julie Cadilhac - La grandeparade.fr / Acteur et metteur en scène, Clément Hervieu-Léger est pensionnaire de la Comédie-Française depuis 2015. Il a notamment joué sous la direction de Marcel Bozonnet, Lukas Hemleb, Denis Podalydès, Marc Paquien, Muriel Mayette, Jean-Pierre Vincent et Patrice Chéreau. En 2010, il a fondé avec Daniel San Pedro la Compagnie des Petits Champs avec laquelle il vient de créer, en 2016, avec le chef d’orchestre William Christie la comédie-ballet : Monsieur de Pourceaugnac. Quelle a été la genèse de ce projet ambitieux? Avec quelles références et quel regard artistique et humain s’est-il tissé? Des questions auxquelles a répondu Clément Hervieu-Léger avec sensibilité, intérêt et éloquence.

Lire la suite : Clément Hervieu-Léger : "Monsieur de Pourceaugnac nous oblige à casser le quatrième mur"

Nadia RozPar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Aller voir Nadia Roz est un moment pétillant assez singulier. Son créneau? vous faire du bien. Sa marque de fabrique? une bonne humeur communicative. Elle le dit elle-même, la vie est tellement triste qu’elle rêve de nous accrocher un élastique qui irait de notre bouche jusqu’à nos oreilles pour garder le sourire qu’elle nous offre et nous donne.

Lire la suite : Nadia Roz : la générosité salvatrice d'une comique à la bonne humeur communicative

Rodolphe SandPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  « Tout en finesse » résume bien le spectacle dansé de Rodolphe Sand. A la fois trash, sexuellement dirigé, avec des jokes d’humour gay-friendly(l’humour lesbien n’existe pas, dixit…), et d’une grande sensibilité. Déjà, il faut en avoir, comme on dit vulgairement, pour danser en tutu rose à deux mètres à peine des spectateurs, quand on pèse un bon quintal !

Lire la suite : Rodolphe Sand : le Billy Elliot français, gay et assumé

Scapin - ThrillerPar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Scapin n’est plus à une fourberie près. C’est ce à quoi a dû penser Imad Assaf au moment où il a monté et mis en scène ce monument classique.

Lire la suite : Les fourberies de Scapin d'Imad Assaf : au sein d'un décor d'entrepôt, un classique dépoussiéré...

Children of nowherePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Chacabuco, une ancienne cité minière en plein désert d'Atacama, au Chili, est aujourd'hui une ville fantôme dont on ne vient fouler le sol que pour affronter le passé et en découdre avec l'histoire. En effet, entre 1973 et 1974, Chacabuco a accueilli 1800 prisonniers politiques, après le coup d'état de Pinochet, et s'est transformé en camp de concentration. Un fait historique qui se résume en trois petites lignes sur les panneaux de la visite de l'ancienne mine, reflet d'un pays "au régime libéral poussif qui ne laisse aucune place aux questions identitaires, en prétextant se tourner vers l'avenir". Fabrice Murgia a eu envie, lui, de se tourner vers le passé et d'ouvrir la parole aux témoins encore vivants de cette Histoire.

Lire la suite : Children of Nowhere : une rencontre poétique et émouvante avec les fantômes de Chacabuco

Le bourgeoisPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ La compagnie « Le Grenier de Babouchka » fête cette année sa cinquième saison de résidence au Théâtre Michel (Paris 8e), salle chaleureuse idéale pour apprécier les spectacles pour les 8 à 88 ans... Elle revisite avec maestria, en matinée et en soirée, les chefs d’œuvres du répertoire classique, en y apportant à chaque fois sa patte. Au menu : « Le malade imaginaire », « l’Avare », bientôt « le Cid », et "Le Bourgeois Gentilhomme". Bref, le genre de pièce incontournable, pour notre culture personnelle, ou à jouer pour un acteur, et dont on ne se lasse pas.

Lire la suite : Le Bourgeois Gentilhomme : De la prose dont on ne se lasse pas…

Dominique BlancPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Valmont-Merteuil : un duellum d’amants libertins d’une terrible lucidité qui vagit, s’ébat et s’éteint au travers de la  polyphonie de correspondances croisées. Dans ce jeu pervers, les deux camps n’usent cependant pas des mêmes armes et doivent faire avec leur époque. Si l’un laisse libre cours à sa réputation d’être volage, s’en couvre même de gloire, l’autre ne peut agir qu’en tapinois, pour préserver son honneur sous des apparences de vertu. Ce duo de nobles manipulateurs s’avère donc d’une profonde contemporanéité. La pertinence des mots qu’a pu écrire Choderlos de Laclos, un homme, libertin de surcroît, sur le sexe dit faible est étonnante. On ne peut qu’en applaudir sa modernité. Tout comme au XVIIIème siècle, en 2016, l’on s’avère moins regardant en matière de moeurs pour un homme que pour une femme. Est-ce parce que l’homme se définit ontologiquement comme un chasseur et que ses spécificités anatomiques justifient son inconstance ? Madame de Rosemonde, tante du Vicomte et vieille femme pleine de sagesse qui incarne les valeurs de l'ancien régime, nous rappelle avec une désespérance résignée une vérité qui n’a pas pris une ride . “L’homme jouit du bonheur qu’il ressent, et la femme de celui qu’elle procure. Le plaisir de l’un est de satisfaire des désirs, celui de l’autre est surtout de les faire naître.” …Une réalité contre laquelle des femmes de tête se battent et que l'on préfère souvent, même aujourd’hui, dénigrer plutôt que de reconnaître le louable courage que nécessite leur liberté…

Lire la suite : Les liaisons dangereuses : une pièce délicieusement féministe avec Dominique Blanc

Cyrano de BergeracPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Comme pourrait le dire son personnage éponyme, la pièce d’Edmond Rostand est un roc que rien n’ébranle, un monument que l’on visite et revisite à plaisir, une enseigne française dont on s’enorgueillit tant elle est le syncrétisme parfait du romantisme, de la liberté de penser et de l’esprit batailleur.

Lire la suite : Philippe Torreton : un Cyrano qui monte bien haut

La belle au bois dormantPar Bruno Paternot - Lagrandeparade.fr/ Après "La Barbe Bleue" et "Peau d’âne", le Compagnie, dirigée par Jean-Michel Rabeux, présente "La Belle au bois dormant". A partir du conte traditionnel, le metteur en scène et auteur réinvente l’histoire pour la transposer dans un XXIe siècle tout en –isme. La pièce commence par un doux ronflement. Du bois à La Belle, tout le monde va dormir dans cette pièce, sauf le spectateur qui est maintenu en alerte par son rythme effréné.

Lire la suite : La Belle au bois dormant : un nouveau spectacle pour enfants de Jean-Michel Rabeux à découvrir

Didier BenureauPar Bruno Paternot - Lagrandeparade.fr/ Dès ses débuts, Didier Bénureau enchaîne rapidement les seconds rôles de franchouillards du cinéma français tout en jouant régulièrement au théâtre, seul ou en troupe. Depuis 1988, il trimbale des personnages de gros beauf un peu dégueu, comme Moralès et compères, ses plus grands des affreux jojos.

Lire la suite : Didier Bénureau : un humoriste qui ne se repose pas sur ses lauriers

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