Par Sharka Oberson - Lagrandeparade.com/ Tout semble aller parfaitement dans la famille, tranquille et aimante, de Roman et Camille. Mais lorsque son foyer est mis en danger par son problème d'addiction à la drogue, Roman est obligé de tout avouer à sa femme. Leur quotidien et habitudes s'en retrouvent alors complètement chamboulé et Camille se doit de choisir entre l'amour qu'elle porte à Roman et la sécurité de ses enfants. Avec la pression de l'entourage, des services sociaux et de ses propres tourments, Camille réussira-t-elle à retrouver la confiance en son mari, qui a été brisée ?
Par Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Ragtime est l’adaptation par le très talentueux Milos Forman du roman éponyme de E.L. Doctorow, qui se déroule au tout début du XX° siècle, dans une Amérique gangrénée par le racisme. Forman a pris le parti de réaliser un film choral, qui présente de nombreux personnages dont les destinées vont finir par se rejoindre et s’entremêler. Le réalisateur resserre petit à petit l’intrigue sur trois héros : un pianiste noir en quête de respect et de justice, un immigré juif qui devient cinéaste et une jeune actrice éprise de liberté.
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Gilbert et Simone vivent dans l’Hérault. A la retraite, après avoir trimé toute la vie pour faire fonctionner une entreprise leur ayant à peine permis de subvenir à leurs besoins, leur situation financière reste très précaire. Avec Etienne, ils forment un trio complice depuis l’adolescence…seulement, avec l’âge, Gilbert est devenu possessif, autoritaire, renfermé, plutôt réac’ et terriblement asociable et antipathique tandis qu’Etienne, qui a mieux réussi, a gardé l’envie de s’amuser et de sourire à la vie…ce qui ne laisse pas Simone indifférente!
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Ils connurent le grand succès pendant près de trente ans. Ils finirent lamentablement, devant se contenter de tournées dans des salles minables. Eux qui constituèrent un des duos les plus fameux, si ce n’est le plus fameux, du cinéma du 20ème siècle, ont connu un épilogue pitoyable, lamentable. Pour Stan Laurel et Oliver Hardy, ce fut le tour de trop- et ce final en 1953 en Grande-Bretagne a grandement inspiré « Stan & Ollie », le nouveau film de Jon S. Baird, réalisateur britannique sérieux et appliqué, 46 ans, connu jusqu’alors pour deux longs-métrages (« Cass »- 2008, et « Ordure ! »- 2013) et quatre épisodes de différentes séries télé. Pour ce (premier) biopic consacré au duo comique, Baird aurait pu jouer la facilité, dérouler l’histoire des deux comédiens- le maigre et le gros, le laborieux et l’épicurien… Il aurait pu mais, avec la production et le scénariste Jeff Pope, il a opté pour un focus sur un épisode de la vie du duo. Cette fameuse tournée en 1953…
Lire la suite : « Stan & Ollie » de Jon S. Baird : dans l’intimité d’un duo de légende
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ L'humour à la cubaine n'est pas un vain mot. Pour preuve, Sergio et Sergei, Prix du Public au festival de La Havane, en 2017, est une comédie poético-politique qui retrace avec légèreté le « période spéciale », à savoir les années de pénurie qui ont frappé l'ile castriste au départ des russes en pleine perestroïka. Réalisé par Ernesto Daranas, il a été sélectionné comme meilleur film en langue étrangère aux 91èmes Oscars, mais il ne figurait pas sur la liste finale des films soumis par laAcademy of Motion Picture Arts and Sciences, en octobre 2018. Dommage... Parce que c'est une pépite.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / On a peine à y croire mais c’est la réalité : le réalisateur James Cameron a acheté, voilà vingt ans, les droits d’un manga d’une des stars du genre, Yukito Kishoro. Et l’Américain s’était promis d’en assurer le passage sur grand écran. Mais pris par son Avatar de folie, il a déclaré forfait- et refilé l’affaire à son ami, le réalisateur texan Robert Rodriguez connu pour, entre autres, « Desperado » (1995) « Une nuit en enfer » (1996), la saga très lucrative Spy Kids (2001) et son adaptation de Sin City (2005). Dans un entretien récent, évoquant « Alita : Battle Angel », Rodriguez a lancé : « ‘’Alita : Battle Angel’’ est un film de James Cameron qu’il n’a simplement pas eu le temps de réaliser ! » On précise immédiatement que ce film a bénéficié d’un budget de 200 millions de dollars (environ 160 millions d’euros), ce qui en fait un des films de science-fiction les plus chers de l’histoire du cinéma…
Lire la suite : « Alita : Battle Angel » de Robert Rodriguez : de la très bonne S.-F
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.com/ Avec 120 000 disparus, 3000 fosses communes et 30 000 bébés volés, c’est une véritable tragédie qui a secoué toute l’Espagne. Et pourtant, c’est un oubli national qui a enterré toutes ces victimes du franquisme…
Lire la suite : Le silence des autres : de la loi d'amnistie et du franquisme...
Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Prison dite « ouverte », située en Corse, Casabianda accueille 130 hommes qui, à plus de 80 %, terminent des peines d'emprisonnement pour des crimes sexuels intrafamiliaux. C'est un centre de détention à la scandinave, au sein d'un vaste domaine agricole : les prisonniers travaillent et il n'y pas de barreaux. Elle n'a rien à voir avec les prisons habituelles : à la place des murailles, et des miradors, les arbres, le ciel et la mer donnent l'impression de liberté... Or, comme le dit bien un des détenus qui a accepté de témoigner à visage découvert, ça bout dans la tête. L'enfer est intérieur. Et la réinsertion prévue à plus ou moins long terme est loin d'être gagnée : « Nous restons des dangers potentiels », ose dire l'un des prisonniers. Prisonnier de ses pulsions, comprend-t-on. De sa psyché. De son histoire familiale : en général, ils ont eux-mêmes été agressés sexuellement et ne peuvent s'empêcher de répéter l'acte qu'ils ont subi.
Lire la suite : La liberté : Derrière la carte postale, l'enfer intérieur
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Jusqu’alors, on le connaissait cinéaste du huis clos- avec, entre autres, « Nue propriété » (2007) ou encore « L’économie du couple » (2016). Et là, à 42 ans le Belge Joachim Lafosse change de dimension. Avec « Continuer »- son huitième et nouveau film, il joue les grands espaces en adaptant le roman éponyme de Laurent Mauvignier, paru en 2016 (prix Culture et Bibliothèques pour tous).
Lire la suite : « Continuer » de Joachim Lafosse : huis clos en plein air
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / La date est précise : 27 février 2000. C’est à cette date qu’a disparu Suzanne Viguier, elle a alors 38 ans, habite Toulouse avec Jacques son mari professeur de droit, ils ont trois enfants- Clémence, Nicolas et Guillaume. Forte des soupçons à la suite des déclarations d'Olivier Durandet qui s'est présenté comme l'amant de Suzanne, la police soupçonne, arrête le mari et pourtant, elle n’a pas même pas le début du commencement d’une preuve. En avril 2009, un premier procès aboutit à l’acquittement de l’accusé, un jugement qui sera confirmé en appel en mars 2010. Aujourd’hui, l’histoire est sur grand écran, c’est « Une intime conviction »- le premier et très réussi film d’Antoine Raimbault.
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / La soixantaine rayonnante, le grand Viggo Mortensen est catégorique : « Avec « Green Book. Sur les routes du Sud », Peter Farrelly a réussi un film à la fois complexe, profond et divertissant. « Green Book… » me fait penser aux œuvres de Frank Capra, Preston Sturges ou Jean Renoir ». Et la rumeur enfle, laissant entendre que ce premier long-métrage en solo d’un des frères Farrelly est promis à quelques statuettes lors des prochains Oscars à Hollywood le 24 février prochain, après les deux Golden Globes reçus en ce début janvier.
Lire la suite : Green Book. Sur les routes du sud : le pianiste noir et son chauffeur blanc
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ C’est l’histoire, somme toute, aussi farfelue que propice à rebondissements scénaristiques d’un ancien berger, Jean Lassalle, député centriste, qui décide de se présenter à l’élection présidentielle. Et en parallèle, de deux réalisateurs et enquêteurs de terrain, à la sensibilité de gauche mais en pleine crise idéologique, Pierre Carles et Philippe Lespinasse, qui, après avoir enquêté un temps sur Rafael Vicente Correa, président de la République équatorienne de 2007 à 2017 à la politique économique et sociale qui semblait séduisante, notamment, par son « refus du paiement des pans illégitimes de la dette, des nationalisations, et par un accroissement significatif des investissements publics », ont envie de voir en Jean Lassalle l’humaniste qu’il manque à la France, le « conservateur progressiste » qui sauvera le pays de ses désillusions politiques croissantes : ils se proclament donc ses conseillers de campagne, avec le désir caché de révéler sa vraie nature de « révolutionnaire anticapitaliste ».
Lire la suite : Un berger et deux perchés à l’Elysée : Jean Lassalle, « chemin faisant »…
Par Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ Un homme rafraichit son jardin à l’aide d’un arrosoir, quand un adolescent écrase le tuyau… La suite est connue, mais lorsque l’on peut observer, guidé.e par les commentaires perspiscaces d'un conférencier, cette séquence filmée par les frères Lumières en 1895, indéniablement, l’admiration rejoint le rire !
Lire la suite : Lumière! : une conférence captivante de Thierry Frémaux
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Remarqué en 2015 pour un premier film aussi abouti que décapant : « Discount », Louis-Julien Petit continue, à 35 ans, dans la veine du cinéma militant. Il confie avoir été grandement inspiré par les Britanniques Stephen Frears et Ken Loach, maîtres du ciné social. Cette semaine, après « Carole Mathieu » (2016), il est donc de retour sur les écrans avec un troisième long-métrage, « Les Invisibles ». Dans une note d’intention, il explique : « Mon idée, c'était un film sur les résistantes modernes, des femmes qui vont s'unir et combattre ensemble, en se disant ‘’ OK, on nous met de côté, donc on va prendre notre destin en mains, trouver une solution’’ ». Il dit aussi s’être grandement inspiré du travail de Claire Lajeunie qui avait écrit un livre, « Sur la route des Invisibles », et réalisé un documentaire pour la télé, « Femmes invisibles, survivre dans la rue ». « Le livre, je l’ai lu en deux heures », dit aussi Louis-Julien Petit qui ajoute : « Quand on traite un sujet comme celui-ci, on a intérêt à être juste ». Le sujet d’une épopée tragicomique, résolument ancrée dans le réel et toute habitée par des femmes puissantes…
Lire la suite : Les Invisibles : gloire aux résistantes modernes…
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