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Fleuves foudroyesPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Vous n’entendrez sans doute pas parler des « Fleuves foudroyés Â», court roman d’un certain Douglas C. Bravo, paru chez un petit éditeur indépendant (Helvétius), dans les médias traditionnels. C’est pourtant une pépite d’une richesse littéraire rare.

Lire la suite : Les Fleuves foudroyés : Au cœur des ténèbres…

Avec joie et docilitéPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ C'est le futur, un futur possible, ou déjà là car ça se passe déjà en 2013. Un futur à l'envers, parce que l'action se déroule aussi dans les années cinquante. C'est imaginaire, mais terriblement documenté à partir d'extraits d'études et d'expériences réellement menées, et dont la reproduction ponctue le récit à l'occasion.

Lire la suite : Avec joie et docilité : une magistrale dystopie engagée à propos de la liberté politique et de la...

La concession françaisePar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Etrange cité, insolite Shangaï qui, en 1931, fait partie de la Concession Française, vestige colonial, "bouillon des cultures" occidentales et asiatiques : "La concession agissait comme une cuve de teinture, elle baignait tous les arrivants dans les couleurs de ses propres légendes. Cette cité, en suspens dans les airs, sans passé (et d’ailleurs aussi probablement sans avenir) transformait tous ceux qui y trempaient, quand bien même ils n’étaient que des visiteurs de passage, et les rendait pareils à elle. Sans passé, sans avenir, seulement pourvus de leurs légendes."

Lire la suite : Xiao Bai : un ouvrage d'espionnage dans la magie d’une ville métisse

L'improbabilitéPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ "Quelles nouvelles du petit Watteau?" Avec un humour délicat, Hannah Rothschild met en scène les pérégrinations d'un tableau d'Antoine Watteau dans ce roman d'une grande finesse. Finesse du propos, puisqu'il s'agit de confronter la création artistique aux marchands de tapis, et de ton puisque c'est avec humour et sobriété, quoique sèvèrement, que l'auteur a choisi de s'exprimer sur ce sujet polémique.

Lire la suite : L'improbabilité de l'amour : les pérégrinations exquises d'un tableau d'Antoine Watteau

13 façons de voirPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  D’origine Irlandaise, Colum McCann appartient à cette catégorie d’auteurs difficile à situer. Comme s’il fallait entrer obligatoirement dans une catégorie ? Il a ainsi écrit un roman sur les SDF qui vivent dans les sous-sols de New York, où il réside, comme sur le danseur étoile Rudolf Noureev, ou sur les Tziganes et un funambule français. Bref, c’est un écrivain complet. Un romancier qui sait aussi écrire des nouvelles.

Lire la suite : Nouvelles : Colum McCann, digne héritier de Jim Harrison

La marquePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ ...ça a l'aspect d'un roman. Avec présentation au début d'une "idée de roman", puis mise en scène de personnages de roman, dont un écrivain qui prend des notes pour son prochain roman.

Lire la suite : La marque et le vide : un "roman dans un roman" virtuose

RivazPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Hermine et Juste Rivaz, octogénaires en pleine forme vivent à la montagne. Ils ont deux enfants : Jonas, avocat fiscaliste infatué de son rang et de sa réussite, et Léonore dont la vocation moniale orthodoxe est en devenir. Leur fils leur a offert une croisière grand luxe : le jour même du départ, ils viennent annoncer au voyagiste leur décision de ne pas partir. Cette attitude  et cette volonté d’ "échapper à tout ce qui a été aménagé exprès pour ceux qui paient ", va bousculer, bouleverser l’accompagnatrice de voyage qui se lie d’amitié avec ce couple insolite, anachronique et tellement réaliste.

Lire la suite : Monsieur et Madame Rivaz : un roman qui dénonce le mercantilisme de nos destinées

Avant minuitPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Très jolie découverte que ce roman d'Ida Simons, traduit du néerlandais  par Mireille Cohendy et publié chez Belfond, "Une heure avant minuit ".Pianiste juive revenue de déportation, l'auteur s'inspire de souvenirs d'enfance pour mettre en scène le quotidien agité de son héroïne dans l'Europe d'entre deux guerres.

Lire la suite : Une heure avant minuit : la tourmente ordinaire entre croches et arpèges

Le cerclePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ En digne descendant de George Orwell et de William S. Burroughs, Dave Eggers renouvelle la littérature d’anticipation dystopique.  Â« Le Cercle Â», son nouveau roman, est le premier de notre nouvelle ère « hypernumérique Â». Mais, avant d’aller plus loin, rappelons qui est ce Dave Eggers, considéré comme l’un des plus talentueux écrivains américains de la nouvelle génération.

Lire la suite : Dave Eggers : le trublion de la littérature américaine ou le cauchemar numérique

Tokyo VicePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  En publiant « Tokyo Vice Â», de l’américain Jake Adelstein, les jeunes Éditions Marchialy alimentent la flamme avec des histoires vraies au long cours, portées par une exigence littéraire : grands reportages aux frontières du roman d’aventure, sur les traces de Jack London, ou Joseph Kessel, enquêtes romancées influencées par « De sang-froid Â» de Truman Capote, héritage gonzo de Hunter S. Thompson. Acuité du journaliste et savoir-faire du bonimenteur à la Cendrars, leurs livres sont autant de témoins, de traces. De la littérature du réel. Une bonne manière de définir ce journalisme littéraire américain issu des grands magazines de la côte Est.

Lire la suite : Reportage littéraire : Avec « Tokyo Vice » le journalisme narratif revient en France

YesterdayPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Quand deux addicts de série-télé inventent l'histoire qu'ils auraient aimé suivre en feuilleton sur le petit écran... Sean Platt et David Wright sont des écrivains auto-édités qui se font plaisir à inventer une histoire sans aucunement contraindre leur imagination prolixe et leur mode d'expression très direct. Ils donnent par là-même un rythme effréné à leur écriture, sans se préoccuper d'autres effets de style, n'en déplaise aux inconditionnels du texte ciselé et autres amoureux des lettres. Ce n'est pas à proprement parler de la littérature académique qu'on lit ici, mais une sorte de story-board juste assez mis en forme pour être intelligible. Tout est prévu pour faciliter la lecture, l'accent étant porté sur l'intrigue : hier a disparu, plus rien n'est comme avant et il va falloir survivre au chaos. Le début du feuilleton nous présente ainsi une poignée de personnages qui se réveillent dans une planète frappée par l'hécatombe. Aucun héros a priori mais des gens comme vous et moi, tel un journaliste se lançant sur les traces des siens, un ado renfrogné qui se croit enfin débarrassé de toute tutelle, ou une maman en mode tigresse couvant sa progéniture. Au milieu de toute cette bande hétéroclite, rode un psychopathe amateur de chair fraîche, et qui aura pour rivales des créatures surnaturelles dévoreuses d'homme. Décor planté, c'est parti pour 4 épisodes menés tambour battant et qui finissent, forcément, comme toute bonne série télé au meilleur moment, vous lâchant sans pitié au plus vif du suspense. On s'est bien identifiés aux rescapés, on tremble pour eux, on lit le souffle coupé, et patatra, le générique de fin vous arrache des "Argh" tragiques de protestation. Voilà bien de la série-télé en mode bouquin: mission accomplie pour les deux auteurs. La semaine prochaine, les rescapés affronteront des dangers plus inimaginables encore... Non, vous ne croyiez pas qu'on vous ferait le coup de la bande annonce? Il faudra patienter, comme dans le temps, quand "Lost" se refermait sur une scène délirante à souhait. En plus on le sait pourtant, ce que ça donne quand on court après le temps perdu: on ne gagne jamais. Or on a beau profiler cette impasse comme nécessaire, ce qui compte, c'est l'ivresse d'une excitation ponctuelle, d'où le succès des industries en orchestrant la répétition compulsive. Nos deux nouveaux auteurs relèveront-ils le défi de maintenir l'intensité qui caractérisait les séries d'antan bien ficelées? A suivre.

YESTERDAY'S GONE
Saison 1 - Episodes 1 à 4
Auteur: Sean Platt, David Wright
Editeur: Fleuve Editions
Traducteur: Hélène Collon
Parution: 10 mars 2016
Prix: 11,90 euros

Jour quatrePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Histoire d'horreur, remarquablement contée. La montée de la tension est sous contrôle, l'ambiance méticuleusement soignée, la construction de l'univers sans failles.

Lire la suite : Sarah Lotz : une croisière d'horreur, remarquablement contée

AsiathèquePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ La Corée est le pays invité d’honneur du Salon du Livre de Paris qui ouvre ses portes ce jeudi 17 mars 2016, jusqu’au 20, à Paris, Porte de Versailles. Jusque-là, on  connaissait l’excellent travail des éditions Picquier, en matière de littérature asiatique. Elle a dorénavant une concurrente. Maison créée en 1973, par deux passionnés d’Asie, Christiane et Alain Thiollier se sont d’abord consacrés à la pédagogie des langues, en lien étroit avec l’institut national des langues et des civilisations orientales (Inalco). Aujourd’hui, l’Asiathèque, spécialiste des cultures du monde, s’ouvre à la fiction.
 Créée en ce début d’année 2016, sous l’impulsion de Philippe Thiollier, son directeur, cette nouvelle ligne éditoriale ouvre avec deux des littératures contemporaines les plus inventives et les plus modernistes du moment : les littératures coréenne et taïwanaise : « J’ai voulu créer cette impulsion, au moment même où la France célèbre « L’année de la Corée Â» et où l’on sent un vrai intérêt pour la culture asiatique contemporaine : ouverte, hypermoderne, d’emblée mondialisée, mais aussi sensible et enracinée dans des traditions qui nous sont souvent inconnues.».

Lire la suite : Salon du livre de Paris 2016 : un nouveau vent souffle de l’Asie

dernières nouvellesPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Ce recueil regroupe quarante-cinq chroniques journalistiques publiées dans El Mundo entre 1928 et 1942 en Argentine. L’auteur Roberto Arlt est le fondateur de la littérature urbaine argentine, dénonçant l’inhumanité des cités, du travail, l’aliénation politique et sociale de l’individu. Il est en rupture avec ce qu’il désigne "la grande littérature", préférant l’authenticité, le réalisme, la révolte ; il persifle et brocarde en usant pour la circonstance du lunfardo (argot de Buénos Aires).

Lire la suite : Dernières nouvelles de Buenos Aires : les billets intemporels de Roberto Arlt


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