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Mourir n’est pas de mise : David Hennebelle, Brel, les Marquises…

  • Écrit par : Serge Bressan

mourir n'est pas de mise Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un homme décide de tout quitter. Tout plaquer. Prendre le grand large, partir sur un voilier. « Quand l’« Askoy Â» s’éloigna des quais du port d’Anvers, le temps n’était pas clair, les eaux épaisses de l’Escaut n’étaient pas calmes, juillet ne tenait pas les promesses d’un bel ét酠», lit-on. Direction, les îles Marquises, là-bas, tout là-bas du côté de la Polynésie. Décision peu banale. Surtout quand cet homme s’appelle Jacques Brel et qu’il est au sommet du succès, dans les années 1960-70. Mais voilà, ici en Europe, le quotidien fait défiler des jours et nuits sous le ciel gris et bas. Pis que les paparazzi : le corps médical lui a annoncé qu’il souffre d’un cancer du poumon. Il a chanté « Ne me quitte pas Â», « Ces gens-là Â», « Les Flamands Â», « Les Vieux Amants Â», « Les Bonbons Â» ou encore « Vesoul Â» et même une inaccessible quête, celle de Don Quichotte. Il a chanté, il part- dans l’espoir de retrouver le paradis perdu de l’enfance. C’est « Mourir n’est pas de mise Â», le beau roman de David Hennebelle- paru comme un hommage pour célébrer le 40ème anniversaire de la mort de Brel (8 avril 1929- 9 octobre 1978)… Docteur en histoire et spécialiste de l’histoire sociale et culturelle de la musique en Europe à l’époque moderne, Hennebelle connaît pour le moins la chanson- il s’est laissé porter par les mots de Brel, il a imaginé en un texte mêlant biographie et rêves les trois dernières années du « grand Jacques Â». Ces trois années durant lesquelles, aux îles Marquises, le chanteur a filé entre fêtes et vie solitaire, entre créations et escapades sur l’eau ou dans les airs. Vie vécue, vie réinventée, entre merveilleux et cruel… Le roman du dernier rêve. 

Mourir n’est pas de mise
Auteur : David Hennebelle
Editions : Autrement
Parution : 29 août 2018
Prix : 15,00 €


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