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A qui la fautePar Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ « A qui la faute ? » est une comédie sentimentale, rocambolesque aux accents humoristiques où se succèdent à un rythme effréné : démonstration de claquettes, de flamenco, de chants dans une ambiance de cabaret. C’est une pièce dynamique, haute en couleur, qui s’articule autour de scènes cocasses, hilarantes, émouvantes, mettant en scène les prouesses artistiques de deux comédiens et chanteurs aux racines espagnoles. Un souffle hispanique plaisant et surprenant.

Lire la suite : A Qui La Faute ? : un périple hispanique joué, dansé et chanté avec brio

l'ile des esclavesPar Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ Et si les rôles s’inversaient ? Si les maîtres devenaient serviteurs et les serviteurs devenaient maîtres ? Marivaux, en 1745 bouscule la hiérarchie sociale et propose « L’île aux esclaves », une comédie aux allures de tragédie avec le personnage emblématique d’Arlequin, présent dans la Commedia dell'arte.

Lire la suite : L'île des esclaves : une plaisante comédie de Mickaël Soleirol

JosephinaPar Julie Cadilhac- Lagrandeparade.fr/ La compagnie Chaliwaté et ses deux auteurs, metteurs en scène et interprètes, Sandrine Heyraud et Sicaire Durieux, éveillent littéralement les sens : ce spectacle de théâtre gestuel ne manque pas de qualités délicieuses. D'abord, invitation pour les premiers rangs à profiter des effluves chaleureuses du café, à inhaler l'odeur du basilic frais et de l'oignon tout juste découpés. Hommage au corps aussi et au toucher car ce duo charmant utilise la danse et le cirque  pour nous présenter l'histoire extra-ORDINAIRE d'un couple espagnol qui se déchire, se sépare, regrette, se retrouve, s'enlace avec une énergie communicative.

Lire la suite : Josephina : une belle histoire d'amour où tous les sens sont en éveil

SongesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Dans "Le songe d’une nuit d’été" shakespearien, une troupe improvisée de comédiens met en scène la « courte et fastidieuse histoire du jeune Pyrame et de son amante Thisbé », l'une des métamorphoses d’Ovide…de là à faire le lien avec d’autres récits de l’auteur latin, il n’y a que des artifices scéniques dont Guillaume Vincent use avec plus ou moins de force dans un diptyque un tantinet longuet.

Lire la suite : Songes et Métamorphoses : un diptyque qui lasse de trop de paillettes

BovaryPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Résumer en 1h05 Madame Bovary, que le grand Gustave Flaubert a mis cinq ans à écrire, il fallait oser. Et le pire (le meilleur, en fait), c’est qu’il l’a fait.

Lire la suite : André Salzet : Monsieur Bovary, c’est lui !

Teatro ComicoPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Magistrale, oui! et d’abord parce que "Teatro Comico" se présente comme une sorte de cours magistral - loufoque certes - mais diablement pertinent et aux qualités pédagogiques que tout spécialiste du théâtre ne saurait nier! Mais aussi parce qu’il faut le dire haut et fort : depuis des années, la compagnie Dell’Improvviso offre ce qu’il y a de meilleur en matière de commedia dell’arte. De Cyrano à Roméo et Juliette, de Prova Aperta à Comico Lamento, d’Être ou ne pas être à Teatro Comico, que ce soient des textes classiques, de commedia dell’arte ou de Luca Franceschi, c'est toujours l’assurance de vivre un moment de théâtre épuré de toute volonté de déstabiliser le spectateur par un propos sous-jacent pseudo intellectualiste à la clarté nébuleuse. Vous nous suivez? Non? Et bien allez la voir la pièce et écoutez donc l'intervention du metteur en scène prétentieux qui reproche à la commedia son aspect "populaire", ses effets potaches et sa farce facile, sa facture poussiéreuse et dépassée, ses lazzi vus et revus, ses thèmes abordés souvent machistes et qui ne collent plus avec le XXIème siècle. A cela répond une pièce désopilante qui prouve que la querelle de l'ancien et du moderne est d'une bêtise patentée ! 

Lire la suite : Teatro Comico : une leçon magistrale de commedia dell’arte de la Cie Dell’Improvviso

SuspensePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Bienvenue à Manderley, manoir du XIXème siècle. « La Lande. C’est comme nulle part mais en Angleterre. » Imaginez-y une intrigue de roman noir avec un meurtre très mystérieux qui provoque la rencontre de divers individus aux personnalités aussi atypiques que drôles : André le majordome à la diction impeccable, Madame, so british, excentrique et autoritaire dans son fauteuil roulant, qui reçoit le gratin de la diplomatie, Marie la femme de chambre pétillante et curieuse, le lieutenant de police Emma Thompson, qui a du flair, Lilas la coquette réceptionniste de l’ambassade de Poldavie - « Mais c’est où la Poldavie? »- Luc, le détective privé, et son assistant au look sorti tout droit d’un Sherlock Holmes, le capitaine Kirk de la police criminelle, le délicieux professeur Lindt au sourire communicatif...et bien d'autres. Ajoutez à cela du comique de caractère étonnamment bien ménagé, une foule anonyme, du Lamartine déclamé, un zeste de romance, deux commentateurs fictifs, Henri et Béatrice, dont les dialogues loufoques et les humeurs délirantes sont retranscrits sur un prompteur… « Veuillez nous excuser pour les perturbations dans le sous-titrage. »

Lire la suite : Suspens(e) : l’Autre Théâtre en crime et en suspension

Le lapinPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Est-ce qu'un cri de lapin qui se perd dans la nuit peut encore effrayer une carotte? est l’histoire d’un père de famille, acteur de sa propre histoire, qui rentre d’une soirée arrosée à la campagne. Chemin faisant, ce père encore déguisé en lapin, croise dans la lumière de ses phares un lapin, il fait une embardée et voit alors sa vie dans un défilé de souvenirs chaotiques et désordonnés, dans le temps dilaté de l’accident. Mais qui parle ici ? Le père lapin ? Le lapin ? L’acteur lapin ? Et surtout qui va mourir ce soir ?

Lire la suite : Virgile Simon : " Ce texte n’a pas cessé d’être un savon mouillé dans mes mains et une flaque...

Peer GyntPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Si vous avez prévu pendant vos vacances de séjourner avec vos enfants au festival d’Avignon, ce spectacle est pour vous. Enfin, pour eux, surtout… vous pouvez les y laisser en sécurité, ils vont rêver et se laisser bercer par une musique enchanteresse. Peer Gynt, d’après Henrik Ibsen (et Edvard Grieg pour la partition musicale), est une des oeuvres les plus célèbres du dramaturge norvégien Henrik Ibsen. Ce drame poétique était initialement destiné à être lu. Ce n'est qu'en 1876, neuf ans après sa publication, qu'il fut représenté sur scène dans une mise en musique d'Edvard Grieg, composée à la demande de l'auteur.

Lire la suite : Peer Gynt : l’homme qui savait mentir-vrai

democracy in americaPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Quel sens donner au mot démocratie? Une question qui traverse obsessionnellement l’oeuvre du metteur en scène Romeo Castellucci. S’inspirant de l’essai d’Alexis de Tocqueville sur le nouveau système politique américain, qui dissèque l’anatomie de cette démocratie qui renaît sur un territoire vierge, à partir « d’un modèle politique usé par les siècles dans la vieille Europe », Democracy in America « n’est pas une réflexion sur la politique mais plutôt, peut-être, une de ses conclusions possibles», affirme son démiurge.

Lire la suite : Democracy in America : une peinture saisissante de l’Amérique rurale par Romeo Castellucci

hotelPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Isabelle Nanty a poussé une porte, pas n’importe laquelle, celle de la Maison de la Place Colette, pour y installer L’Hôtel du Libre-Echange de Georges Feydeau. La règle des trois S pour la scénographie et les costumes signés Christian Lacroix, Splendeur, Subtilité, Surprise.

Lire la suite : L’Hôtel du Libre-Echange : une grande première à La Comédie Française

Le cri du lapin Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Est-ce qu'un cri de lapin qui se perd dans la nuit peut encore effrayer une carotte? est l’histoire d’un père de famille, acteur de sa propre histoire, qui rentre d’une soirée arrosée à la campagne. Chemin faisant, ce père encore déguisé en lapin, croise dans la lumière de ses phares un lapin, il fait une embardée et voit alors sa vie dans un défilé de souvenirs chaotiques et désordonnés, dans le temps dilaté de l’accident. Mais qui parle ici ? Le père lapin ? Le lapin ? L’acteur lapin ? Et surtout qui va mourir ce soir ?
Encore une création multivitaminée d'Antoine Wellens, une sorte de "Carrot instinct" où les élucubrations théâtrales vont aller bon train pour la plus grande curiosité des spectateurs...Vous n'y aviez jamais encore pensé? La Cie Primesautier l'a fait! Laissez-vous tenter...ça rend intelligent la carotte!

Lire la suite : Antoine Wellens : les trois coups de la carotte

ComédiensPar Justina Zilyte - Lagrandeparade.fr/ Il s'agit de voir des comédiens jouer des comédiens, eux-mêmes jouant des personnages dans une pièce sur les dinosaures... ladite pièce qui constitue l'arrière plan de notre scène et dont nous sommes la coulisse. Vous êtes perdus? Pas de panique car la magie du théâtre tient aussi dans sa capacité à rendre intelligible ce qui, au premier abord, peut sembler complexe. La mise en abîme théâtrale comme pivot de toute l'intrigue est un choix aussi audacieux qu’exigeant et cette troupe de jeunes comédiens s'en sort admirablement. Rien d'élitiste ou de trop référencé mais une plongée abyssale au cœur du métier de comédien, dans l'envers du décor.

Lire la suite : Comédiens : une pièce pleine de fraîcheur et de drôlerie

CarmenPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Silence et bruits feutrés dans une église, un jour d'enterrement. Une voix, celle de Carmen, s'élève dans cette péninsule de recueillement. S'assoient le regard effacé et les yeux portés vers les souvenirs, sa mère, ses deux amis d'enfance, son amant et une inconnue. La vie de Carmen, une boite en métal rouillée qui ouverte, révèle un pop-up d'images d'une enfance ballotée entre la tristesse d'une jeune mère et d'un père absent, de copains de jeux devenus les années passant des amis, d'un homme suivi au gré du hasard qui devient son amant et aux côtés duquel elle se découvrira une artiste.
La scénographie se calque sur des parenthèses existentielles, les respirations saccadées de la petite Carmen soucieuse de la santé de sa mère, les questions futiles sur les fleurs de la nappe de la table, le baiser désinvolte donné à Matis, le copain des jeunes années, l'amour pour Antoine, l'adolescent perverti, le départ pour New York avec un artiste colérique dans le vent, la reconnaissance de son travail avec l'exposition au MOMA où le destin de Carmen se décroche d'une toile sans fond.

Lire la suite : Carmen : un récit teinté des résonances d'une vie inachevée


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