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Luc SabotPar Justina Zilyte - Lagrandeparade.fr/ Créée par Luc Sabot en 1997, La compagnie Nocturne affirme une volonté de « refléter et favoriser le mouvement artistique d'aujourd'hui, soutenir la création comme nécessaire à l'équilibre de la cité, provoquer un espace vital qui conserve au verbe sa capacité de jubilation et de liberté...» Des ambitions qu'on retrouve dans leur dernière création, "Les Grandes Bouches".

Lire la suite : Les grandes bouches : Où il est question de mots et de leur pouvoir

Julie VillersPar Alexia Becker - Lagrandeparade.fr/ Julie Villers est une comédienne émérite et plusieurs fois récompensée pour ses talents : Grand Prix du Jury et le Prix du Public au festival du Rire en Seine, le Prix de la mise en scène au Souffleur d'Arundel et le Grand Prix du Jury et le Prix du Public au Festival de Sauzé-Vaussais. Dans son dernier spectacle, « Je buterais bien ma mère un dimanche 2 », cette jeune belge complétement déjantée nous emmène dans son univers à la découverte de sa famille, qu’on envierait pour rien au monde…

Lire la suite : Julie Villers dans « Je buterais bien ma Mère un Dimanche 2 » : un seule-en-scène aussi dramatique...

EnsemblePar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ La famille, Fabio Marra y trouve matière à lier, délier et relier des histoires familiales dans une écriture dramatique teintée d'ironie. Son parcours artistique en témoigne depuis la création en 2006 du Carrozzone Teatro. Il dresse des portraits marqués par les inverses, la raison et l'absurde. Il infiltre dans les relations familiales des sentiments d'amour et de rejet. Son écriture se construit sur des réparties courtes et simples, lesquelles insufflent un vent de liberté et imposent un rythme ad hoc qui tient en haleine le public. Généreux dans le propos, sincère dans le jeu, subtil dans la mise en scène, Fabio Marra est un artiste éclectique, attachant, doué et tellement égal à lui-même dans la vie comme au théâtre. Comparable est-il à Passe Muraille de Marcel Aymé car le style Marra rentre de corps avec les personnages qu'il a couchés sur le papier et apprivoisés avec tendresse et exigence sur scène.

Lire la suite : Ensemble : et vous, êtes-vous normal ?

Oncle VaniaPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Oncle Vania, centré sur cinq personnages, est considéré comme le chef-d’œuvre de Tchekhov et il fut maintes fois mis en scène. La version proposée à l’Essaïon fut le coup de cœur du Club de la presse du dernier Festival d’Avignon Off 2016. La salle étant petite, l’ambiance est tout de suite étouffante. Tout se passe devant nous, au moment même où le public s’installe pour s’asseoir : les déplacements comme les sentiments, dans la cuisine, le carrefour central de cette immense datcha de la campagne russe (cadre très habituel des pièces de Tchékhov), où vivotent depuis des années Vania, frère de Vera, la première femme défunte du professeur Serebriakov, Sonia, sa nièce, fille de Vera et du professeur, ainsi que Maria Vassilievna, la mère de Vera et de Vania. Il y a aussi et surtout les visites répétées du médecin Astrov, qui est amoureux de la femme du professeur, toujours à se plaindre d’être malade, dans son bureau, au milieu des livres et des feuilles au sol.

Lire la suite : Oncle Vania ou le concentré de l’univers Tchekhovien par Philippe Nicaud

Soyez-vous-mêmesPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ « Séduisez-moi… Mettez-vous à nu ! ». Il ne s’agit pas d’un dialogue amoureux mais bel et bien d’un entretien d’embauche imaginé par Côme De Bellescize, qui a mis en scène « Soyez vous-même », une très bonne surprise théâtrale, avec Eléonore Joncquez, parfaitement inquiétante en DRH faussement obsédée par la Javel, le produit qu’elle défend, et la fausse ingénue, Fannie Outeiro, touchante de positivité mais qui sera bousculée par la brutalité du monde de l’entreprise. Car la compétence ne suffit plus, de nos jours. Pour être engagé par l’étrange directrice de cette entreprise de javel, il faut retirer le masque de l’employé idéal et se dévoiler pleinement : « Soyez vous-même », étant le slogan censé rendre meilleur le futur employé, alors qu’il s’agit avant tout de le manipuler au maximum dans le seul but de vendre le plus de produits possible. L’individu devenant ainsi lui-même un prolongement de ce produit décapant.

Lire la suite : Soyez vous-même : une comédie acide et parfois déjantée

Hotel FeydeauPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Voilà non pas une, ni deux, ni trois… mais quatre pièces de Georges Feydeau modernisées, d’un seul tenant, par un autre Georges, Lavaudant. Lequel fête son retour au Théâtre National de l’Odéon (qu’il dirigea de 1996 à 2007) en donnant un véritable feu d’artifice coloré et mis en musique avec peps et maestria : "Léonie est en avance" ; "Mais ne te promène donc pas toute nue" ; "Feu la mère de madame" et "On purge bébé !" Les dernières comédies écrites par le maître du Vaudeville à la fin de sa carrière.

Lire la suite : Théâtre : Georges Lavaudant électrise Feydeau à l’Odéon

ResisterPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Après le succès de "Lettres de Délation" qui mettait en lumière la collaboration, François Bourcier fait revivre dans "Résister c’est exister" les résistants et les justes, ces « soutiers de la gloire » qui, par de simples petits gestes, au risque de leur propre vie, ont fait basculer l’histoire et capituler l’ennemi. Le comédien incarne une quarantaine de personnages : retraité, médecin, ménagère, proviseur, étudiant, paysan… tous issus de la Résistance Populaire.

Lire la suite : Résister c’est exister : Hommage aux anonymes de la résistance

Femme oiseauPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Inspiré du conte japonais "La femme grue", le texte et la mise en scène d'Alain Batis invite à ouvrir un album d'images où les personnages se détachent en pop-up, page à page. Les mots sont légers comme des flocons de neige. La narration révèle une partition théâtrale composée de féérie, de poésie, d'amour et de tristesse. De l'écriture coule une source de désir qui nourrit des appétits artistiques influencés par la lumière des sentiments et la simplicité des êtres en présence.

Lire la suite : La Femme Oiseau : une histoire d'amour polysensoriel

CaravagePar Julie Cadilhac -Lagrandeparade.fr/Qui était Caravage? Quels ont été ses balbutiements picturaux, ses protecteurs, ses ennemis, ses faiblesses? Quelle importance ont eu ses amours violentes et possessives dans son art? Quels dangers a t-il frôlé ou subi à cause de la singularité et de la sensualité de son trait ? Que racontent ses tableaux? Qui en sont les modèles? Voilà ce que nous raconte Cesare Capitani dans un monologue inspiré du roman de Dominique Fernandez "La Course à l'abîme".

Lire la suite : Moi, Caravage : quand le clair obscur embrasse la scène avec talent

Homme ridiculePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Le Rêve d’un homme ridicule, sous-titré "Récit Fantastique", est une nouvelle de Fiodor Dostoïevski publiée en 1877. Elle est issue du Journal d’un écrivain, œuvre qui regroupe des réflexions de l’auteur et quelques textes. Lassé du monde, détourné du suicide par une rencontre fortuite, le héros de ce monologue imprécatoire plonge dans un profond sommeil. Son rêve le conduit alors vers un univers utopique, un double de la terre mais sans le péché originel, un monde où les hommes vivent bons, libres et heureux. C'est l'occasion pour Dostoïevski de laisser libre cours à sa veine mystique, investissant son héros, de retour dans le quotidien des hommes après avoir touché de près l'idée du bonheur, d'une mission évangélique : « Je suis un homme ridicule, écrit-il. Maintenant, ils disent que je suis fou. Ce serait une promotion, s'ils ne me trouvaient pas toujours aussi ridicule. Mais maintenant je ne me fâche plus, maintenant je les aime tous, et même quand ils se moquent de moi… ».

Lire la suite : Le rêve d’un homme ridicule : Journal d’un Dostoïevski au bord du suicide

Modèle VivantPar Xavier Paquet - Lagrandeparade.fr/ Que se passe-t-il quand un modèle pose nu devant ses élèves peintres et sculpteurs ? Stéphanie Mathieu nous raconte à travers son propre parcours cette mise à nu artistique et introspective. Elle utilise pour cela la narration chronologique pour faire vivre différentes saynètes afin de mieux nous faire ressentir l’atmosphère et la réflexion personnelle de chacune de ses poses.

Lire la suite : Modèle vivant : la nudité en question

Le mochePar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ Le Moche, une machination montée pour déranger les consciences mûries par la prétention, la réussite et la reconnaissance. Le dramaturge allemand, Marius von Mayenburg est un esthète de la fiction dramatique peuplée de personnages connectés au superflu et déconnectés de la réalité.

Lire la suite : Le Moche : Question existentielle de l’homme coincé entre l’autre et lui

Orchestre TitanicPar Philippe Delhumeau - Lagrandeparade.fr/ A l’heure où les frontières des pays de la Zone Schengen soulèvent contre-débats et tollés à cause de l’afflux massif de populations fuyant des territoires en guerre, il y a des gens miséreux qui, quelque part, font fi de leurs tristes conditions et espèrent partir vers un monde meilleur… Un idéal mécanisé qu’aurait pu écrire Aldous Huxley.

Lire la suite : Orchestre Titanic : une comédie nourrie d’humanité et noyée d’illusions

Gil AlmaPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ Si vous regardez « Mes chers voisins », sur TF1, Gil Alma vous amusera en montrant une nouvelle facette de son talent : le rire en mode stand-up. Si vous ne regardez pas TF1 en général - ou que vous n’avez pas la télé - ce jeune-homme au regard de séducteur vous fera rire quand même. Bon, évidemment, quelques vannes rasent les pâquerettes (la Portugaise poilue… ouarf ouarf ) mais Gil Alma sait mettre à l’aise son public en le prenant à partie gentiment. Il a la tchatche. Et monsieur a ses fans… Depuis 4 ans, il est Alain, ou plutôt « Minou », dans ce programme court humoristique qui cartonne avec plus de 6 000 000 de téléspectateurs chaque soir.

Lire la suite : Gil Alma : ce cher voisin sait se moquer de lui-même


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