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histoire de l'imposturePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Les créations de la compagnie Mosoux-Bonté sont fascinantes. Le travail du corps, chorégraphié, invite à une contemplation synesthésique qui ne peut laisser indifférent.
Dans « Histoire de l’imposture », cinq danseurs s’exhibent en déployant une multiplicité de postures « empruntées aux codes sociaux comme à nos délires les plus intimes jusqu’à ce que le tout dégénère en une sarabande survitaminée » leur permettant de s’affranchir du masque des apparences.
« Le monde est un théâtre » disait Shakespeare… « Tout navigue sous de faux pavillons » disait Kafka…Si l’idée n’est pas nouvelle, la démarche artistique utilisée ici pour l'illustrer séduit par son originalité et sa puissance sensorielle et évocatrice.
On y lit et ressent ce que l’on souhaite, au final. Invitation séduisante à l’observation d’un tableau mouvant à l’esthétique médusante et aux réflexions sous-jacentes pertinentes. Sur le plateau, Sébastien Jacobs, Leslie Mannès, Frauke Mariën, Maxence Rey, Marco Torrice font preuve d’une énergie hypnotisante et offrent aux spectateurs la sensation troublante d’avoir flirté avec le subconscient et ses méandres fascinants devant un ballet pulsatif intemporel.

"Histoire de l’imposture"? Un travail chorégraphique de grande qualité à la (re)conquête de son vrai visage…

Histoire de l’imposture
Danse-Théâtre
Metteur en scène : Patrick Bonté
Chorégraphe : Nicole Mossoux
Interprète(s) : Sébastien Jacobs, Leslie Mannès, Frauke Mariën, Maxence Rey, Marco Torrice
Compositeur : Thomas Turine
Scénographe : Didier Payen
Costumière : Colette Huchard
Créateur lumières : Patrick Bonté
CIE MOSSOUX-BONTÉ
À partir de 16 ans

Dates et lieux des représentations:
- À 17H40 : DU 5 AU 14 JUILLET 2019 à la MANUFACTURE (2 bis, rue des écoles, 84000 - Avignon) - Festival Avignon OFF 2019

sous venancesPar Daniel Bresson - lagrandeparade.com/ La Compagnie Myriam Naisy - L’hélice est implantée en Occitanie depuis plus de vingt ans. Après une première résidence à Narbonne, elle est basée depuis 1999 à Blagnac, en résidence à Odyssud. Myriam Naisy et ses danseurs ont eu l’envie de relever pour la première fois le défi avignonnais en proposant son spectacle Sous-Venances, dyptique chorégraphique.

Lire la suite : Sous-venances : la poésie des matières et des couleurs

A quiet eveningPar Justina Zilyte - Lagrandeparade.com/ Une soirée de danse pure et épurée. Un ballet sans tutus, décors, chaussons ou orchestre. Un ballet mis à nu. Deux actes.

Lire la suite : A Quiet Evening of Dance : une soirée de danse pure et épurée

angelinPar Edith Huguet - Lagrandeparade.com/ Winterreise de Franz Schubert est l'oeuvre romantique la plus bouleversante de toute l'histoire de la musique. Elle exprime au travers de ses vingt-quatre lieders, un voyage intérieur d'exception dévasté par le souvenir douloureux du bonheur perdu.

Lire la suite : Winterreise : le prodigieux voyage d'hiver de Schubert, merveilleusement illustré par l'écriture...

peeping TomPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Peeping Tom mêle toujours dans ses créations le théâtre et la danse…Son univers, profondément singulier, « s’ancre dans le réel pour mieux s’en échapper ».

Lire la suite : 31 rue Vandenbranden : le fantasmagorique ballet théâtralisé de Peeling Tom pour le Ballet de Lyon

summerspacePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Merce Cunningham, chorégraphe américain avant-gardiste, est décédé à l’âge de 90 ans en 2009. Compagnon et collaborateur de John Cage (compositeur et professeur au Cornish Institute of Applied Arts), danseur soliste - un temps - de Martha Graham, il décide un jour de créer ses propres chorégraphies et dès 1944 présente ses premiers soli.

Lire la suite : Summerspace/ Exchange : un rendez-vous surréaliste superbe avec Merce Cunningham

rizzoPar Justina Zilyte - Lagrandeparade.com/ Dans le cadre d'une collaboration entre Montpellier Danse et le Printemps des Comédiens, Christian Rizzo, chorégraphe et plasticien présente sa dernière création, Une Maison. Avec cette conception hybride qui fait appel à la danse, au théâtre, aux installations plastiques et performances dansées, il fait le pari de la modernité.

Lire la suite : Une maison : une conception hybride de Christian Rizzo qui fait le pari de la modernité

NoureevPar Serge Bressan -Lagrandeparade.fr / Médecin et écrivain français, Michel Canesi qui a soigné Rudolf Noureev durant les dix dernières années raconte : « A Florence, dans les coulisses, alors qu’il s’apprêtait à entrer en scène, je lui demandai : -Rudolf, que ressentez-vous à cet instant précis ? -Maintenant, je vais parler avec les dieux »… Philippe Grimbert, lui, est psychanalyste et romancier- en 2015, il a publié le formidable « Rudik l’autre Noureev » (Editions Plon) ; il évoque « le danseur du siècle. Une rock star absolue, la première. Quand Rudolf est devenu Noureev, avant même la naissance des Beatles, des hordes de fans fébriles l’attendaient à l’entrée des artistes. Il avait une vocation narcissique absolue : il était un Narcisse dans l’image duquel le public aimait se noyer ».

Lire la suite : Rudolf Noureev : à jamais, l’icône de la danse

6&7Par Edith Huguet - Lagrandeparade.com/ L'excellent chorégraphe Tao Ye s'illustre en Chine ainsi que dans de nombreux autres pays. Sous sa direction, le groupe Tao Dance Company, doté d'une extraordinaire virtuosité, révèle l'écriture exigeante de sa vision d'un art contemporain minimaliste, une forme d'ascétisme dont l'aboutissement est synonyme de perfectionnement spirituel ou moral afin d'atteindre la perception de la sagesse. Le Diptyque 6 & 7 fait partie de la Trilogie de la ligne droite créée en 2014.

Lire la suite : 
6 & 7 : un éloge du corps humain de la Tao Dance Company

JeftaPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Chef de file d’une nouvelle vague chorégraphique nordique, Jefta van Dinther, de nationalité suédoise, chorégraphe et danseur, travaille aujourd’hui entre Stockholm et Berlin. Il fait du corps en mouvement, le centre de son propos, soigne la mise en scène et fait interagir le corps avec la lumière, les sons et divers matériaux.

Lire la suite : Jefta van Dinther : The Quiet, « A sense of listening »

tendre achillePar Delphine Caudal - Lagrandeparade.com/ Sur scène, des mains entrelacées et des corps qui se mélangent, qui tournent, et qui tournent… sans que l’on distingue les visages. Au bout de quelques minutes, le noyau compact se sépare et trois hommes prennent possession de la scène guidés par notes sourdes, presque métalliques. On se croirait sous l’eau, entendant au loin les cliquetis des chaînes….

Lire la suite : Tendre Achille : le premier volet du triptyque mythologique dansé de François Veyrunes

Trevor Y FerranPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ "Not a moment too soon" est la phrase prononcée devant son miroir par Merce Cunningham alors qu’il se filmait lui-même lors d’une tournée en Australie. Il a alors 79 ans. Le caméscope dont il se sert est un cadeau de Trevor Carlson, son bras droit, à la fois factotum du quotidien et directeur administratif de la compagnie. Ce dernier produit les œuvres de l'artiste, assure ses relations avec Robert Rauschenberg ou Mikhaïl Baryshnikov, lui fait rencontrer Ernesto Neto, Radiohead, Sigur Rós, Richard Hamilton ou encore Olafur Eliasson…et conçoit le futur « Legacy Plan » qui assurera la survie de son œuvre.

Lire la suite : Not a moment too soon : Trevor Carlson et Ferran Carvajal racontent Merce Cunningham, "une vérité"...

tropismesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Sur le plateau à l’obscurité miroitante, l'attente que ça commence. Quelques portants en fond de scène sur lesquels sont suspendues des tenues couleur nuit et, côté jardin, un dj. S’invite un beat répétitif, comme un battement de coeur. Des silhouettes s’avancent et s’imprègnent peu à peu de ce son lancinant. Les mouvements sont lents, millimétrés, thoraciques même, et instaurent très vite une sensation hypnotique côté public.

Lire la suite : Tropismes : la grammaire gestuelle du night-club selon Olivier Dubois

mouvoirPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ La chorégraphe allemande Stephanie Thiersch, au travail reconnu internationalement pour sa poésie extravagante et son mélange des arts, réunit huit danseurs et le Quatuor Asasello, pour construire un ballet noir qui souhaite évoquer «la voracité et l’absence de mesure dans la société, où chacun est constamment confronté à une machinerie de séduction visuelle. Les images véhiculées par les médias donnent un sentiment de pouvoir ou de beauté qui entretiennent un désir bien réel d’images fabriquées.» Partant de ce constat, la chorégraphe a pris pour point de départ la "Musique pour le souper du Roi Ubu" du compositeur Bernd Alois Zimmermann, qui mêle musique baroque et moderne.

Lire la suite : Mouvoir : Attention! Objet Chorégraphique Non Identifié remarquable!


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