Menu

21 nuits avec PattiePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ "21 nuits avec Pattie" est un long-métrage pour le moins singulier. Tourné dans l'Aude, du côté de la Montagne Noire, non loin de Mazamet, il narre le séjour d'une mère de famille parisienne, Caroline, incarnée avec délicatesse et justesse par Isabelle Carré, venue organiser les obsèques d'Isabelle, sa mère, une avocate volage qu'elle connaissait à peine ( à laquelle la danseuse Mathilde Monnier donne une "présence" troublante ). La nuit de son arrivée dans le hameau, le corps de sa génitrice disparaît mystérieusement.

Lire la suite : 21 nuits avec Pattie : le désir, une sylphide aux mots aussi crus qu'envolés

Les cowboysPar Gwendoline Costes - Lagrandeparade.fr/ Difficile d'écrire sur "Les cowboys" dans le contexte des évènements tragiques du vendredi 13 novembre 2015; et pourtant quel écho malheureux à l'actualité!

Lire la suite : Les cowboys : le western brûlant d'actualité de Thomas Bidegain

Sigo SiendoPar Gwendoline Costes - Lagrandeparade.fr/ Il y a ceux pour qui le cinéma est une industrie et ceux pour lesquels c'est un moyen d’exprimer en images son identité, de témoigner pour laisser une trace. C'est ce que s'emploie à faire le réalisateur Péruvien Javier Corcuera avec son documentaire Sigo Siendo : on y découvre par le prisme de la musique toutes les facettes que l’on retrouve au Pérou ; ce pays si loin de notre quotidien. Le film démarre dans un environnement, comme suspendu dans le temps, au cœur de l’Amazonie dans la communauté Shipibos-Conibo, puis on voyage au rythme des chansons et des chorégraphies dans les Andes, sur la côte pacifique et enfin à Lima, à chaque fois sur les traces de musiciens, danseurs et chanteurs locaux. Pour chaque nouvelle séquence, on se trouve plongé dans un univers différent, dans un nouvel instantané du Pérou et de son folklore. Des petits moments de grâce comme ce baptême  qui peut sembler surréaliste des « ciseaux » de la danseuse Palomita (inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, la danse des ciseaux est une danse rituelle pratiquée par les habitants des villages Quechua de la partie sud des Andes).

Lire la suite : Sigo Siendo : le portrait tout en notes attrayantes du Pérou de Javier Corcuera

MacbethPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Monter L'Ecossaise au cinéma, plusieurs s'y sont essayés ( et non des moins grands, comme Orson Welles en 1948 ou encore Roman Polanski en 1971) et peu ont eu le succès escompté...comme si, même derrière la caméra, la malédiction de la pièce restait tenace. Justin Kurzel s'y attelle dans une production franco-americano-britannique ambitieuse qui a choisi pour incarner Lady Macbeth, l'un des rôles féminins considérés comme les plus difficiles du répertoire occidental, oscillant entre désespoir et manipulations machiavéliques, remords et folie, l'incontournable...Marion Cotillard.

Lire la suite : Marion Cotillard : une Lady Macbeth bouleversante

L'homme irrationnelPar Gwendoline Costes - Lagrandeparade.fr/ Comme chaque année, Woody Allen nous propose son nouveau cru. Certains sont excellents et vieillissent merveilleusement bien. D'autres, en revanche, laissent un goût amer dans la bouche et laissent à penser que tout ne se bonifie pas avec l'âge.

Lire la suite : L'homme irrationnel : un Woody Allen poussif et décevant

Anne GeorgetPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Anne Georget a d’abord été journaliste de presse écrite pour divers médias ( Le Point, Géo, Paris Match, Le Nouvel Observateur..) avant d’être nommée chef d’édition du magazine hebdomadaire 24 heures sur Canal +. Depuis 1991, elle a signé une vingtaine de documentaires : "Berlin côté mur, côté jardin", "Le cerveau en émo","Enquête d’asile", "Les recettes de Mina", "Questions d’éthique" ou encore "Festins imaginaires"…Depuis 2005, elle est membre de la SCAM ( Société Civile des Auteurs Multimédia) et en est devenue la présidente en 2015. Depuis 10 ans maintenant, la SCAM organise notamment Le Festival des Etoiles qui met en lumière 30 documentaires et reportages que le public n’a peut-être pas eu l’occasion de voir, noyés au milieu d’une profusion de chaînes et de programmes audiovisuels. Les 7 et 8 novembre 2015, au Forum des Images parisien, on vous livre le meilleur de la télévision documentaire sur un grand écran...Laissez-vous tenter!

Lire la suite : Anne Georget : le Festival des Etoiles met en lumière le meilleur de la télévision documentaire

Le prophètePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Publié pour la première fois en 1923, best-seller traduit en plus de 40 langues et vendu à plus de 100 millions d'exemplaires, "Le prophète" de Khalil Gibran a un lyrisme intemporel que seule l'animation serait capable de rendre, affirme Clark Peterson, l'un des producteurs du film d'animation du même nom qui sortira en salles en France le 2 décembre 2015. Salma Hayek-Pinault, en rejoignant l'équipe de production, était favorable à une trame narrative unique qui permettrait de faire le lien entre chacun des chapitres du livre originel. C'est Roger Allers, scénariste-réalisateur qui avait travaillé notamment sur La Belle et la bête, Aladdin ou encore Le Roi Lion de Disney, qui a imaginé ce fil conducteur.

Lire la suite : Le prophète : un film d'animation superbe qui rend accessible aux enfants la poésie de Khalil Gibran

Les anarchistesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Le mouvement anarchiste se développe dans la seconde moitié du XIXème siècle. Influencé par William Godwin, Marx Stirner, Malatesta, Voline, Piotr Kropotkine ou encore Joseph Proudhon, dans les années 1880-1900, ses membres mettent en œuvre des actions terroristes visant à faire tomber le pouvoir oppresseur et les attentats, fait d'une minorité, se multiplient en Europe. Beaucoup sont des ouvriers qui influencent le syndicalisme.

Lire la suite : Les anarchistes : le portrait vivifiant d'une jeunesse sans compromission

Peur de rienPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Banlieue de Paris, 1993. "Jusqu'ici tout est laid" écrit Lina au premier cours à l'université de Madame Gagnebin. Lina a 18 ans et, fraîchement débarquée à Paris pour ses études, elle a subi des sollicitations sexuelles de son oncle chez qui elle est hébergée. Si, avec courage, elle décide d'échapper à cette maison dans laquelle elle ne se sent pas en sécurité, comment s'en sortir à Paris, sans connaître qui que ce soit et sans un sou en poche? Recueillie un temps par des étudiantes libérées et fantasques, forcée ensuite de se réfugier dans un foyer pour femmes, Lina attend comme le Graal sa carte de séjour qui lui permettra de trouver des petits boulots pour subvenir à ses besoins. De rencontre amoureuse en rencontre amoureuse, la jeune femme apprend à devenir un individu à part entière et se grise peu à peu de cette liberté qu'elle n'avait pas trouvée au Liban, enfermée dans un carcan familial oppressant.

Lire la suite : Peur de rien : un portrait attachant et sensible d'une jeune libanaise, immigrée en France dans...

Le bouton de nacrePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Orundellico était un natif de la Terre de Feu, de la tribu des Yamana. Il accepta, en 1830, en échange d'un bouton de nacre qui lui valut un surnom - Jemmy Button -, de quitter sa Patagonie pour suivre le capitaine anglais Fitzroy, qui voulait lui montrer le monde civilisé. Il navigua ainsi "de l'âge de pierre à la révolution industrielle": " un voyage de milliers d'années dans le futur puis dans le passé" dont il ne se remettra jamais.
Plus d'un siècle plus tard, sur un rail au fond de l'océan, s'est incrusté le bouton d'un des opposants du régime d'Augusto Pinochet, une de ses victimes que l'on assassinait d'abord au cyanure ou au Pentothal, qu'on lestait ensuite avec un rail de 30 kgs et qu'on jetait ensuite au fond de l'océan devenu un cimetière.

Lire la suite : Le bouton de nacre : des histoires d'eaux merveilleuses et ensanglantées

MargueritePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Tiré d'une histoire vraie, le long-métrage "Marguerite" a fait couler beaucoup d'encre élogieuse, notamment sur la prestation de l'actrice principale, Catherine Frot. Il faut dire que l'on a rarement vu la dame, aussi bien au théâtre qu'au cinéma, ne pas exceller. Catherine Frot a l'art et l'intelligence de choisir des rôles qui lui siéent à la perfection. Le rôle de cette parisienne fortunée des années 20, éprise de chants lyriques et n'ayant jamais réalisé qu'elle chantait comme une casserole - et le mot est faible!-, est un écrin pour ses airs indécrottables de sainte-nitouche attendrissante, d'amie généreuse et spontanée, d'épouse fidèle et touchante dans ses constants efforts pour rester parfaite. Oui, ce rôle de comtesse, c'est peut-être le plus beau rôle de la carrière de Catherine Frot...mais peut-être est-ce tout simplement parce qu'à la différence des autres rôles qu'elle a pu jouer avec les mêmes investissement et talent, s'ajoute ici une dimension nouvelle: celle d'une autobiographie singulière, le portrait d'une femme aussi exceptionnelle qu'excentrique à laquelle on s'attache irrémédiablement.

Lire la suite : Marguerite : reine des cœurs et monstre sacré des oreilles

Mon RoiPar Elodie Cabrera - Lagrandeparade.fr/ La réalisatrice de Polisse revient dans les salles obscures avec une histoire d'amour passionnelle, entre fous-rires et Lexomil. Cette fois, uniquement derrière la caméra.

Lire la suite : « Mon roi » de Maïwenn : le syndrome de l'écrevisse

YouthPar Gwendoline Costes - Lagrandeparade.fr/ Avec La Grande Belleza, son précédent film, Paolo Sorrentino nous présentait, dans une ville de Rome magnifiée, Jep Gambardella, écrivain et mondain vieillissant, aussi séduisant que cynique, adulé et frustré, en quête d’une nouvelle jeunesse. Dans Youth, la question reste sensiblement la même : qu'est-ce que le temps qui passe?

Lire la suite : Youth : Paolo Sorrentino interroge une nouvelle fois le temps qui passe

En mai fais ce qu'il te plaîtPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.fr/ Le 10 mai 1940, lorsque l’armée allemande envahit la Belgique puis la France en passant par les Ardennes, Paul, maire d’un petit village du Pas-de-Calais, annonce aux habitants qu’ils doivent tout abandonner pour partir sur les routes, sur les recommandations de la préfecture. Direction Dieppe. Non loin, dans la prison d’Arras, est enfermé Hans, un réfugié allemand, qui avait fui son pays avec son fils Max parce qu’il était poursuivi par les nazis pour ses activités « communistes » et qui, devenu très vite un objet de méfiance pour des autochtones encore marqués par la guerre de 14-18, a été dénoncé et incarcéré. Paul, sa femme Mado, la patronne du bistrot, Suzanne, l’institutrice qui a pris Max sous son aile depuis l’emprisonnement de son père, et tant d’autres, entassent quelques affaires dans des charrettes, sur un vélo ou dans une voiture ( pour les plus fortunés ) et quittent leur foyer, leurs champs et leurs souvenirs. Le scénario se concentre d’une part sur l’exode des habitants du village, d’autre part sur la libération inopinée de Hans suite au bombardement d’Arras: ce dernier rencontre ensuite, dans les galeries souterraines de la ville, Percy, un officier écossais, qui a vu mourir les 150 soldats sous ses ordres et qui devient son compagnon d’infortune et d’entraide pour essayer de retrouver Max.

Lire la suite : En mai fais ce qu’il te plaît : un long-métrage naturaliste sur l’exode de Christian Carion

Sous-catégories


À propos

Les Categories

Les bonus de Monsieur Loyal